Centrafrique : Plusieurs villes du pays manquent de vaccins contre Covid_19
Judicael Yongo octobre 18, 2021 2:38
NDELE, le 18 octobre 2021(RJDH)—Plusieurs mois après le lancement du vaccin contre la Covid_19 dans certaines villes de province de la RCA, les populations n’ont pas reçu tous les types de vaccins où ils ne sont pas en grande quantité. Un constat fait par le RJDH après avoir contacté les responsables sanitaires de certains districts.
A Ndélé chef-lieu du Bamingui-Bangoran, le chef du district sanitaire, Docteur Aggar Acyl affirme avoir reçu seulement 7.000 doses de vaccins Johnson-Johnson pour 100 mille habitants et repartis dans les sous-préfectures de Bamingui, de Ndele centre et quelques villages de la préfecture.
L’objectif n’est pas atteint, ajoute le chef de district sanitaire. Les raisons sont notamment, la faible quantité de vaccin qui ne permet pas aux centres de santé de toucher plusieurs localités de la préfecture du Bamingui-Bangoran.
Même son de cloche à Obo qui a reçu 6.000 doses pour l’ensemble du Haut-Mbomou. La majeure partie de localités n’est pas touchée par rapport à la situation et à la faible quantité de vaccin. Dans le district sanitaire de Mbaïki, Moungoumba, le responsable du district sanitaire Franck Bertin BELTOUM dit avoir reçu, 2500 doses d’Astra-Zeneca qui ont été administrées aux populations, ainsi que trois mille doses de Johnson-Johnson.
Le directeur en charge de vaccin au Ministère de la santé publique, a confirmé l’envoi en cours de la deuxième dose d’Astra-Zénéca.
Le Gouvernement centrafricain a reçu depuis le début de la campagne de vaccination, 302.400 doses de vaccin Johnson-Johnson contre la Covid-19 reparties dans les districts sanitaires du pays qui à leur tour, distribuent dans les centres les plus éloignés qui jusque-là n’arrivent pas à couvrir toutes les régions.
Des plaidoyers sont en cours pour réunir les vaccins afin d’atteindre un grand nombre de la population centrafricaine.
Christelle Fandoma.
Centrafrique : L’insécurité persiste à Kabo et Moyenne-Sido au Nord du pays
Judicael Yongo octobre 18, 2021 2:45
MOYENNE-SIDO, le 18 Octobre 2021(RJDH)—L’insécurité règne toujours sur l’axe Kabo-Moyenne-Sido au Nord du pays. Cette situation empoisonne la vie des commerçants et des usagers qui empruntent cette voie pour s’approvisionner en produits alimentaires et de première nécessité.
Moussa Djibrine, un des habitants de Moyenne-Sido joint au téléphone par le RJDH, rappelle les derniers cas d’incident qui ont eu lieu dans la localité.
Il s’agit selon lui, « de deux jeunes hommes à bord d’une moto qui ont quitté Kabo pour moyenne Sido le mardi 12 Octobre, arrivés à Kete Sido située à 25 km de la ville de Kabo et 37 km de la commune de moyenne Sido et qui sont tombés entre les mains des hommes armés non identifiés qui leur ont tiré dessus. Paniqués, ces derniers ont abandonné leur moto pour fuir dans la brousse, moto récupérée par la suite les assaillants qui ont pris une destination inconnue. Il continue en disant qu’une femme âgée de 25 ans, demeurant à Kabo, partie rendre visite à ses parents, de retour sur Kabo à bord d’une moto, est attaquée par certains hommes armés de kalachnikovs qui ont tiré sur elle et le chauffeur de moto. Celle -ci est atteinte par une balle à la jambe gauche. Elle est transférée à l’hôpital de Kabo par certaines personnes de bonne foi de passage sur le même corridor. Le second ’acte s’est produit le 13 octobre 2021, un jour après celui du 12 octobre 2021», a-t-il souligné et confirmé par une autorité de la localité.
« Il y’a la sécurité dans le centre-ville de Kabo ; Tandis que dans les périphéries, l’insécurité bat son plein. Les assaillants se sont transformés en coupeurs des routes et rançonnent les usagers de certains axes ».
« Malgré l’effort fourni par le gouvernement sur le plan sécuritaire reconnait la population mais qui déplore la présence des éléments rebelles chassés de la ville et qui se sont transformés en coupeurs de route dans les zones périphériques et menacent les passants. Elle lance un vibrant appel au gouvernement de renforcer l’effectif des forces armées déployées dans la commune de moyenne Sido avec les moyens logistiques afin de leur permettre de faire les patrouilles sur la route qui relie la ville de Kabo et la commune de Moyenne Sido », a-t-il conclu.
Signalons que depuis l’arrivée de la seleka en 2012, la route qui relie Kabo et la commune de Moyenne Sido est devenue une zone de théâtre des coupeurs de route sur les commerçants et les usagers. Ce banditisme joue négativement sur les produits de première nécessité en provenance du Tchad. Rappelons qu’en date du 25 septembre 2021 deux personnes ont été tuées et trois autres blessées par certains hommes armés non identifiés entre le village Kete-Sido et le village Mombarha à environ 30 km de la ville de Kabo et 41km de la commune de Moyenne Sido.
Japhet Beorofeï