Lu pour vous
By APP - (Agence de presse panafricaine) 23 novembre 2020 -En suscitant tant d’espoir dès 2015 chez ses compatriotes, il apparaît-il aujourd’hui comme l’homme de la situation face aux multiples défis qui interpellent ce pays béni des dieux.
“Les élections que nous appelons de tous nos vœux sont capitales pour nous tous et notre pays” écrit-il dans son programme. Il est né le 21 Avril 1957 à Bangui, Oubangui-Chari. Il est le fils d’une famille de 10 enfants, du quartier populaire de Boy-Rabe de Bangui. Il est professeur de mathématique. Il est nommé 1er Ministre le 22 Janvier 2008 par le Président François Bozizé Yangouvonda.
Diplômé des universités de Lille et de Yaoundé.
Il démissionne le 12 janvier 2013, remplacé le 17 janvier 2013 par Me Nicolas Tiangaye qui constitue le 3 février 2013, un cabinet d’Union nationale d’une trentaine de membres, toutes obédiences politiques confondues. si cette équipe a le mérite de mener à terme une transition plutôt cahoteuse à son entame, elle aura néanmoins eu le mérite de poser les jalons d’une présidentielle très courue avec pas moins de trente candidats qui ne reçoivent cependant pas l’assentiment des Centrafricains. En effet, le peuple centrafricain méfiant ne donne la majorité à aucun des deux candidats arrivés en tête au premier tour. Il les oblige ainsi à travailler ensemble pour le bien de la République Centrafricaine.
Un engagement politique fort
Les défis qu’il veut relever ensemble avec les Centrafricains sont : “La corruption qui est érigée en mode de gestion, la Sécurité et la Paix mises à rude épreuve sans oublier la Santé, l’Education et l’Emploi des jeunes. Ensemble, nous devons apporter des réponses appropriées”. aussi peut-on comprendre que son mandat qui vient à échéance présente un bilan somme toute positif à bien d’égards de l’avis même des observateurs avertis de la scène sociopolitique centrafricaine, ne serait-ce qu’à en juger par la flopée de partenariats qu’il réussit avec en pôle-position la restauration de la souveraineté de ce pays mise à mal par des mutineries itératives assorties de guerres fratricides serviles. Mieux, il œuvre à sa manière pour le mieux-être et le mieux-vivre de ses compatriotes qu’il remobilise autour de trois axes majeurs : 1 Lutter contre les souffrances et les atrocités. 2 Mettre en valeur les ressources Humaines, Agro-pastorales, Minières et autres. 3) bâtir une société basée sur la Justice, l’Unité, la Confiance, la Laïcité, la Solidarité, la Souveraineté. En somme, des préceptes qui se sont rapidement traduits par la résilience socioéconomique de ce pays, ne serait-ce qu’à en juger par le volume de ses échanges extérieurs durant la période 2015-2020.
Pour Faustin Archange Touadera, la mauvaise gouvernance conduit à des exactions de tout genre, pire le tissu social a été déstabilisé transformant de nombreux citoyens en réfugiés. “Nous devons bâtir une Rca que les centrafricains aiment et pour y parvenir ils doivent suivre : le respect de l’éthique et des lois et règles, l’intégrité, la responsabilité, l’intérêt général…”. Il fait sienne cette maxime de Barthélémy Boganda: “Si je laisse tomber ce pays, vous mes pères, vous mes mères, vous direz que je suis un vaut rien”. Le moment est venu pour les Centrafricains de se ressaisir du programme de candidature de Faustin Archange Touadera, pour le reconduire à son poste, tant il est vrai qu’il est pour l’heure celui à même de garantir la paix et la sécurité dans ce pays tout en l’amenant à davantage de résilience au plan socioéconomique.
Kelle Dadou pour (App)