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3 novembre 2020 2 03 /11 /novembre /2020 18:49
Nouvelles nationales sur RNL
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Centrafrique : 24 ans jour pour jour, l’ex-empereur Jean-Bedel Bokassa disparaissait

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 3 novembre 2020 15:33

Il y a 24 ans aujourd’hui, jour pour jour, l’ex-empereur Jean-Bedel Bokassa quittait la terre des hommes. Considéré comme le bâtisseur de la République, les centrafricains gardent encore des souvenirs diversifiés de son règne.

Durant 13 ans de règne (1966-1979) à la tête de l’Etat centrafricain, qu’il avait transformé en empire trois ans avant sa chute, Jean-Bedel Bokassa a su façonner son image en bâtisseur de la République centrafricaine. La création de l’armée centrafricaine, la relance de l’économie à travers la promotion de l’agropastoral, la fondation du système éducatif sont entre autres des actions positives qui ont marqué le régime Bokassa.

Durant son règne, Bokassa a su garantir la sécurité du peuple centrafricain, la stabilité des institutions de la République malgré l’effectif insignifiant des soldats de l’époque. Pour ceux qui ont vécu cette époque, malgré les nombreux dérapages, l'homme était toujours actif dans le règlement de problèmes socioprofessionnels.  

"Les sanctions, il les administrait avec excès de zèle et la méchanceté du centrafricain, il a eu à connaitre beaucoup de bavures qui l'ont emmené au déclin. Il a sécurisé la Nation. L'étendue du territoire était bien protégée même si les militaires étaient mal-payés, peu nombreux. On sentait la présence de l'Armée sur toute l'étendue du territoire. Toutefois à la fin de son règne, on connaissait des arriérés de salaires mais il quittait Béréngo pour venir palier ce problème" a témoigné Honoré Douba, écrivain et ancien ministre.

Beaucoup de centrafricains comme Honoré Douba se souviennent encore de la fermeté de Jean Bédel Bokassa.

"La fermeté n’existe plus de nos jours. Les enseignants formés par l'Etat sont dans le privé. Les médecins dans leurs cliniques privées, négligent les établissements publics. C'est un laisser-aller total au sommet de l'Etat" a déploré Honoré Douba. 

Le couronnement de Jean-Bedel Bokassa comme Empereur en 1977, a créé des remous sociaux. Il sera alors lâché par la France, son principal soutien qui va monter l’opération Barracuda, opération militaire qui va le renverser en 1979 et installer David Dacko au pouvoir. De retour au pays après plusieurs années d’exil, Jean Bedel Bokassa sera jugé puis condamné à mort par la justice en 1987. Il sera gracié 6 ans plus tard par André Kolingba, président de l'époque. L’ex-empereur de Centrafrique décède le 3 novembre 1996 en pleine mutinerie d'une partie de l'armée nationale contre le pouvoir d’Ange Félix Patassé.

 

Centrafrique : des députés changent de camps à l’Assemblée nationale

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 3 novembre 2020 15:27

A l'approche des élections groupées de décembre 2020, c'est le mercato au sein de la Représentation nationale. Cette pratique qui empoisonne l’éthique en politique prend de l'ampleur en Centrafrique. Selon des observateurs de la vie politique, la 6e législature a battu le record dans cette pratique. Les députés en changeant de famille politique en toute circonstance, créent une incertitude et l’inconstance lors des votes.

Le « Koudoufarisme » ou débauchage revient au galop sous une autre forme à l’Assemblée nationale centrafricaine. En toile de fond, l'argent qui est la principale raison de mutation permanente et sans saison. Selon des informations reçues par Radio Ndeke Luka, sur au moins 100 partis politiques légalement constitués en République centrafricaine, seulement 17 disposent de siège dans cette législature qui tend vers la fin.

En tête, l'Union nationale pour le développement et le progrès (UNDP) de Michel Amine, qui au départ était majoritaire avec 14 députés.  Aujourd'hui, les parlementaires membres de ce groupe ont presque muté. Pour illustration, 7 élus sont partis au groupe parlementaire KNK, deux à l'Union pour le renouveau centrafricain, les autres au Mouvement Cœurs Unis et au Parti d'action pour le développement (PAD) de l'actuel président de l'Assemblée nationale, Moussa Laurent Ngon Baba. L'UNDP ne garde que deux rescapés.

Le groupe parlementaire KNK lui, enregistre une montée en puissance depuis le retour au bercail de son président fondateur François Bozizé. L’effectif des députés a doublé, passant de moins 10 à plus de 20 parlementaires. 

Cependant, certains groupes parlementaires ont disparu. C’est le cas de celui du Rassemblement pour la République (RPR) de Ferdinand Alexandre Nguedet. La Renaissance pour un développement durable (RDD) de Augustin Agou, née des cendres du RPR, a perdu également plus de 6 représentants sur une dizaine que comptait ce groupe parlementaire.

Malgré tout, on n’est pas encore au bout de tunnel. Plus de 5 députés du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC) sanctionnés par leur parti, ont rallié armes et bagages, la majorité au travers leur groupe "Les Patriotes".  Le parti Mouni de Thierry Kamach, ne dispose désormais que de 6 élus de la Nation sur une dizaine qu'il comptait dans un passé récent. Les autres ont fait allégeance aux différents autres groupes parlementaires.

Ce phénomène de « prostitution politique » prend de l'ampleur à la veille des élections du 27décembre 2020. Dans le rang des dernières mutations, le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) de Martin Ziguélé a perdu un député en faveur du MCU tandis que l'URCA de Anicet Georges Dologuélé, enregistre également deux départs, tous en faveur de Mouni. Le Patrie de Crépin Mboli-Goumba, qui avait un groupe parlementaire, l'a perdu à cause du départ de certains de ces membres.

« La victoire a beaucoup de pères et la défaite est orpheline » disent les chinois. Le Chemin de l'Esperance de Abdou Karim Meckassoua, ancien président de l'Assemblée  plus d’une vingtaine, ils ne sont plus que 12 parlementaires. Un membre de ce groupe en provenance du Parti de l'unité nationale (PUN) vient de quitter son camp pour le MCU. Ce même MCU aujourd'hui compte plus de 30 députés, à majorité des indépendants.

Ces mutations qui minent la réputation des députés laissent transparaitre un problème de gestion interne au sein de ces groupes parlementaires mais pour certains observateurs, cela est justifié par le fait que les députés indépendants sont majoritaires à l’Assemblée nationale.

 

RCA/Elections 2020: les candidats à la présidentielle affluent à l’ouverture du dépôt des candidatures

https://www.radiondekeluka.org/ mardi 3 novembre 2020 15:12

L'Autorité nationale des élections (ANE) a ouvert le 1er novembre 2020 les candidatures à la présidentielle et aux législatives du 27 décembre 2020. Entre 09h et midi, 08 candidats à l'élection présidentielle ont fait acte de candidature, après des tracasseries autour du numéro 1.

A l'ouverture du dépôt de dossier de candidature ce dimanche 1er novembre, les différents candidats et directeurs de campagne se sont bousculés à la porte de l’ANE pour décrocher le numéro 1. Cependant, après des tracasseries autour de ce numéro, c'est finalement Faustin Archange Touadéra, président sortant, qui le décroche. Après lui, vient Anicet Georges Dologuélé candidat malheureux aux dernières élections. Pour lui, cette bataille autour du numéro 1 est absurde.

"Vous avez suivi, peut-être pas. Il y a eu une espèce de bagarre depuis la nuit pour ce poste numéro 1. Je pense que ce n’est pas le numéro qui gagne les élections. Pour preuve, j'étais numéro 1 la dernière fois, mais je n’ai pas gagné. J'ai bien voulu laissé ce numéro tant convoité pour avoir le numéro 2" a fait savoir Anicet Georges Dologuélé, candidat de l'URCA.

Parmi les autres dossiers de candidature reçus ce dimanche, on note celui de Martin Ziguélé du MLPC, Sylvain Patassé, candidat indépendant, Mahamat Kamoun du parti Béa Africa ti E Kwé, Augustin Agou du RDD, Crépin Mboli-Goumba du Patrie et enfin, Docteur Serge Djori, candidat indépendant qui se lance dans la bataille pour la première fois. Pour ce dernier, novice en politique, ceci est un exercice facile puisqu'au préalable, la liste de documents à fournir leur avait été remise.

Cependant, il faut noter un faible engouement aux élections législatives ce premier jour. Certaines sources proches de l'ANE font savoir que par expérience, c'est durant les derniers jours de dépôt de candidature que les candidats se bousculent pour matérialiser leurs candidatures.

Les 08 candidatures réceptionnées ce dimanche, sont automatiquement transmises à la Cour constitutionnelle pour validation. La liste n'est pas close et le dépôt sera bouclé le 10 novembre 2020.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com