Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

11 octobre 2020 7 11 /10 /octobre /2020 19:10
Nouvelles nationales sur RNL
Nouvelles nationales sur RNL

 

RCA/Elections 2020: la société civile monte au créneau suite à l'enrôlement des leaders de groupes armés

 

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 9 octobre 2020 15:18

 

Le Groupe de travail de la société civile (GTSC) réagit à propos de l'inscription sur les listes électorales de Bi Sidi Souleymane, alias Sidiki Abbas et Ali Darassa. Dans un communiqué publié le mercredi 07 octobre 2020, le GTSC condamne cet acte qui « n'honore pas les centrafricains » et déplore, par la suite, le silence du gouvernement et de la classe politique centrafricaine.

Dans ce communiqué, le Groupe de travail de la société civile (GTSC) s'indigne contre le gouvernement pour l'inscription, sur les listes électorales, des leaders de l'UPC et des 3R. Pour cette organisation, l'article 3 du code électoral est foulé au pied. Cet article qui stipule que "Sont électeurs, les personnes de deux sexes ayant la nationalité centrafricaine, âgées de 18 ans révolus au moment de l'inscription, jouissant de leurs droits civiques, et qui sont régulièrement inscrites sur la liste électorale".

Position défendue par Paul Crescent Beninga, Porte-parole du GTSC.  "Le GTSC par ma voix condamne l'enrôlement des mercenaires armés que sont Sidiki Abbas et Ali Darassa sur la liste électorale. Parce que ces deux personnes  sont des étrangers et la loi électorale de notre pays interdit aux étrangers de s'inscrire sur la liste électorale. C'est des mercenaires, ils n'ont pas leur place ici".

En outre, le Groupe de travail de la société civile s'étonne du silence de la classe politique, notamment, des partis politiques aussi bien de l'opposition que de la majorité présidentielle. Il exige, par ailleurs, un audit du fichier électoral avant la convocation du corps électoral.

"C'est un acte illégal, c'est acte que nous devons condamner. C'est pourquoi nous profitons pour exiger l'audit du ficher électoral. Tel que c'est parti, le ficher est déjà bourré. Car les gens qui n'ont pas droit de voter dans ce pays, ont la voie libre" a martelé le porte-parole du GTSC.

Cette déclaration intervient quelques jours, après une mission conjointe, composée du gouvernement, des parlementaires et des facilitateurs de l'Accord du 6 février 2019 à Koui dans l'Ouham-Péndé. Mission pour relancer l'enrôlement électoral dans la région. Celle-ci a également permis de libérer deux des trois éléments des forces de défense et de sécurité pris otages par les 3R.

 

 

RCA/Elections 2020: Abdou Karim Meckassoua appelle à des élections transparentes et inclusives

 

https://www.radiondekeluka.org/ vendredi 9 octobre 2020 15:23

 

Le président du parti Chemin de l'Espérance, Abdou Karim Meckassoua tire la sonnette d'alarme sur le processus électoral en cours en République centrafricaine. Dans un communiqué de presse, il insiste que les élections à venir soient inclusives et transparentes.

L'ancien président de l'Assemblée nationale, Abdou Karim Meckassoua attire l'attention de l'opinion nationale et internationale sur le processus électoral en Centrafrique. Le président fondateur du Chemin de l'Espérance a, dans un communiqué de presse, estimé que les élections à venir doivent être inclusives et transparentes.

Dans ce communiqué de presse d'une page, l'on peut lire au deuxième paragraphe, « Il faut organiser des élections inclusives, transparentes et démocratique, maintenant ».

Abdou Karim Meckassoua veut, par cet acte, mettre la pression sur les bailleurs et la communauté internationale qui financent ces élections, à plus de vigilance dans le processus.

"La Constitution exige que chaque centrafricain soit respecté dans son droit. Notamment, le droit de vote. Ceux qui ont fui le pays du fait de la crise, d'assassinats perpétrés par les groupes armés, sont des centrafricains de droit. Nous sommes scandalisés par le fait qu'ils soient privés de ce droit pendant que des étrangers se pavanent dans des centres d'enrôlement" a fait savoir Fari Tahuruka Shabbazz, porte-parole du Chemin de l'Espérance.

Si aujourd'hui les leaders des groupes armés étrangers comme Sidiki Abbas et Ali Darassa sont désormais des électeurs, l'ancien président de l'Assemblée nationale lui, estime que l'exclusion des réfugiés n'a pas sa raison d'être.

"Après l'adoption du code électoral qui retire les réfugiés des électeurs, le combat prend désormais, une dimension internationale. Ceci consiste à pousser les principaux bailleurs à aller dans le sens du droit, dans le sens de la Constitution. On ne peut pas financer des élections à partir du moment où celles-ci ne sont pas inclusives, libres ni transparentes" a conclu le porte-parole du Chemin de l'Espérance. 

Même si cette question continue d'alimenter le débat en milieu politique,  le vote des réfugiés n'est plus à l'ordre du jour du gouvernement qui tourne désormais les yeux vers la publication des listes électorales et la convocation du corps électoral dans les jours à venir.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com