Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

15 juin 2020 1 15 /06 /juin /2020 17:08
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : le mouvement 3R nie ses implications dans les violences de Bouar

 

BANGUI, 12 Juin 2020(RJDH) --- Abass Sidiki, le chef rebelle leader des 3R, a démenti par un communiqué publié le mercredi 11 juin, qu’ils ne seraient pas lui et ses hommes, responsables de l’attaque de la base des USMS de Bouar.

La réaction du mouvement armé 3R d’Abbas Sidiki intervient deux jours après l’attaque du camp de formation d’éléments d’Unité Spéciale Mixte de Sécurité que le mouvement 3R attribue au gouvernement car, selon le communiqué, ces attaques ont été organisées par le gouvernement dans l’objectif de créer des situations d’insécurité.

 « Le mouvement 3R n’est ni impliqué de près ni de loin dans ces attaques. Elles ont été organisées et planifiées par le gouvernement dans l’objectif de créer des situations de chaos pour pouvoir demander à nouveau la dérogation du calendrier électoral », peut-on lire dans le communiqué.

Toutefois, le groupe armé a relevé des failles dans la mise en œuvre du plan programme DDR auquel il a soumis 250 de ces éléments, « malheureusement 68 éléments ont été retenus et les autres refoulés après les avoir désarmés pour des raisons infondées », se défend-il, avant de relever que c’est cela qui aurait engendré des conséquences sécuritaires, « Abbas Sidiki a alerté les membres du gouvernement, la coordination du DDR et la MINUSCA sur les conséquences sécuritaires que ce rejet raciste pourraient engendrer », a-t-il justifié.

Fort de ce constat, le 3R qualifie d’enfantillage et d’amateurisme la gestion des opérations du DDR et des USMS au Nord-Ouest du pays par les autorités centrafricaines. Pour le mouvement 3R, en poursuivant, ses éléments ne constituent en aucun cas une menace pour les régions du Nord-Ouest et met en garde le gouvernement, « de s’abstenir de toutes sortes de provocation et au cas contraire le mouvement répliquera en légitime défense ».

Depuis le retrait du leader des 3R de la ville de Bouar au mois de mai dernier, les relations entre lui et le gouvernement ainsi que la MINUSCA ne sont pas tendre.

Bienvenue Marina Moulou-Gnatho

 

 

Centrafrique : Le G5 appelle à un consensus national pour des élections apaisées

 

BANGUI, 10 JUIN 2020 (RJDH)---Dans un communiqué en date du 08 juin 2020, le G5 appelle le chef de l’État Faustin Archange Touadera a engagé un dialogue politique inclusif avec toutes les forces vives de la nation, pour la bonne tenue prochaine des élections dans un climat apaisé.

La communauté Internationale, au regard des points de vue divergents de façon interposée sur la tenue des élections, prône aujourd’hui la tenue d’une concertation nationale entre les principaux acteurs engagés dans le processus électoral afin d’aboutir à un consensus. Un appel embrayant dans le même sens que la Cour Constitutionnelle, dans son avis relatif au projet de modification de la constitution le 5 Juin dernier.

Concernant les processus politiques et de paix, les organisations partenaires ont salué l’engagement du Chef de l’Etat dans la mise en œuvre de l’Accord politique, ainsi que les progrès importants dans les préparatifs des élections.  Peut-on lire dans le document. Allant plus loin, le groupe des pays de soutien de la République Centrafricaine, qui encourage « le président de la République à engager un dialogue politique inclusif avec tous les acteurs concernés en vue de la tenue des élections pacifiques, libres, inclusives, transparentes et crédibles, dans le respect des délais constitutionnels », ont-ils souhaité tout exhortant les acteurs concernés à lutter contre les compagnes de désinformation dans le pays.

Entre l’idée d’une transition politique et la tenue des élections à bonne date, le glissement du calendrier électoral en cas de force majeur, la recherche d’un consensus électoral s’avère impérieux.

Annela  Niamolo

 

 

Centrafrique :  Artemisia contre le paludisme en attendant les essais cliniques contre la Covid-19

 

BANGUI, 12 juin 2020 (RJDH)---En attendant les essais cliniques de l’Artemisia contre la Covid-19 tels que voulus par les scientifiques et l’Organisation Mondiale de la Santé, Jean-Denis Ngobo, cultivateur et point focal de la Maison d’Artemisia-Centrafrique appelle à l’intensification de la culture de cette plante médicinale.

« L’Artemisia n’a pas été connu pour lutter contre la Covid-19, mais un remède efficace contre le paludisme. C’est ce qui justifie sa culture en Centrafrique par la Maison d’Artemisia située à 13 km de Bangui sur la route de Damara », a fait savoir Jean Denis NGOBO, Cultivateur et Point Focal de la Maison d’Artemisia-Centrafrique dans une interview accordée au RJDH.

Avec l’avènement de la pandémie de Covid-19, le constat révèle qu’il y a une forte mobilisation des visiteurs et de clients à la recherche des informations sur cette plante réputée guérir le Covid-19. 

Même s’il y a de controverses autour de cette plante et de son efficacité à guérir ou non les malades de Covid 19, et ce, après les résultats cliniques recommandés par l’OMS, certains centrafricains s’en procurent déjà, soit pour se prévenir de Covid-19, soit pour lutter contre le paludisme. 

« J’étais passé ici la fois dernière, le responsable de la Maison d’Artemisia m’a fait savoir que sa culture est pour lutter contre le paludisme. Aujourd’hui, avec cette histoire de Coronavirus, les informations font état de ce que c’est cette plante qui soigne au Madagascar. Alors mes proches m’ont demandé de leur fournir cette plante afin de planter autour de la maison non seulement pour lutter contre le paludisme mais également contre le Covid-19 », a fait un homme rencontré sur le site venu s’en procurer.

Une logique que ne partage pas Jean Denis Ngobo, qui précise que l’intensification de la culture d’Artemisia par son association s’inscrit dans la droite ligne de campagne de lutte contre le paludisme en attendant les essais cliniques contre le Covid-19 par l’OMS. « Notre premier but c’est de combattre le paludisme puisque nous savons qu’à partir du mois de juillet jusqu’au mois d’octobre, c’est la période de pic de palu en République Centrafricaine. Et pour le Corona virus, nous attendons aussi comme a dit l’OMS, les études cliniques. La Maisons d’Artemisia englobe aussi des Scientifiques au rang desquels, il y a des médecins et des Agronomes. Donc, nous attendons de ces résultats d’études cliniques pour affirmer ou infirmer de l’efficacité de cette plante contre la Covid-19 ».

Pour réussir cette campagne de lutte contre le paludisme, le point focal de la Maison de l’Artémisia-Centrafrique, pense qu’il faudrait plus de mobilisation de la part de ses compatriotes. « Je demande à mes compatriotes centrafricains de chercher des pépinières et de les planter tout autour de leur maison. C’est répulsif contre les moustiques d’abord, et quand la plante devient mure, ils peuvent cueillir les feuilles pour les consommer en tisane en cas de traitement ou de prévention contre le paludisme, une journée sur deux », dit-il.

La Maison d’Artémisia de Pk 13 est actuellement l’unique site de production d’Artemisia depuis 2007 en Centrafrique. Une quinzaine de personnes ont été formées par cette association, mais celles-ci n’ont pas encore démarré la culture à travers le pays. 40 grammes des feuilles séchées d’Artémisia se vend à 2500 frs et une pépinière à 500 frs alors qu’une pépinière se vendait à 1000 frs sur le même site avant l’avènement de Covid-19.

 Cyrille Wegue

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com