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3 février 2020 1 03 /02 /février /2020 00:31
Les bandits de l'UPC quittent Alindao sous pression des casques bleus
Les bandits de l'UPC quittent Alindao sous pression des casques bleus
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Les bandits de l'UPC quittent Alindao sous pression des casques bleus
Les bandits de l'UPC quittent Alindao sous pression des casques bleus

 

Centrafrique : Les bandits de l'UPC quittent Alindao sous pression des casques bleus

 

french.china.org.cn le 03-02-2020

 

Les casques bleus de la mission onusienne de maintien de la paix en Centrafrique (MINUSCA) ont récemment contraint aux éléments du groupe armé l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) d'Ali Darrassa Mahamat à abandonner leurs positions dans la ville centrafricaine d'Alindao (centre-est), d'après un communiqué de la MINUSCA publié dimanche.

Cette opération baptisée "Mo kiri", traduit de la langue nationale centrafricaine le Sango par "toi, dégage", a ainsi permis de mettre fin à toute circulation des éléments de l'UPC dans la ville d'Alindao. L'objectif, d'après le communiqué, est d'y restaurer l'autorité de l'Etat et de protéger les populations civiles.

La MINUSCA va maintenir le renforcement de son dispositif à Alindao et dans l'autre ville centrafricaine de Bambari (centre), ajoute le communiqué.

Le 9 janvier dernier à Alindao, les éléments de l'UPC ont tué deux soldats de l'armée centrafricaine, et a également incendié deux sites de déplacés internes. Ces actes ont été condamnés à la fois par le gouvernement centrafricain et par la MINUSCA. F

Source: Agence de presse Xinhua

 

Situation à Alindao : COMMUNIQUE DE PRESSE MINUSCA

 

DEMANTELEMENT DES POSITIONS DE L’UPC A ALINDAO SUITE A L’OPERATION DE LA MINUSCA

 

Bangui, le 2 février 2020 – Dans le cadre de l’opération militaire baptisée « Mo kiri » (‘Toi, dégage’), les casques bleus de MINUSCA ont contraint l’UPC d’Ali Darrassa à abandonner ses positions au centre d’Alindao, et à mettre fin à toute circulation de ses éléments armés dans la ville. Par ailleurs, ce groupe armé a annoncé son retrait de Bambouti (Sud-est de la République centrafricaine) au plus tard le 5 février 2020, ville qu’il occupait depuis novembre 2019.

La MINUSCA a constaté le vendredi 31 janvier, que l’UPC a effectivement démantelé sa base située près du camp FACA et ses barrières à l’entrée et à la sortie d’Alindao. Le groupe s’est en outre engagé à informer la MINUSCA de tous ses mouvements vers ou à partir d’Alindao.

 « La MINUSCA continuera à maintenir la pression sur l’UPC ainsi que d’autres groupes armés, conformément à son mandat de protection des populations civiles et de soutien à la mise en œuvre de l’accord de paix », a affirmé Mankeur Ndiaye, Chef de la MINUSCA et Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RCA.

 En plus de cette pression militaire, l’opération lancée contre l’UPC se poursuit sur le front politique. Elle vise à contraindre l’UPC à cesser toute entrave à la sécurité d’Alindao. L’objectif final est de restaurer l’autorité de l’Etat et de protéger les populations civiles menacées. Il est aussi exigé de l’UPC de stopper ses velléités d’expansion vers d’autres régions comme Bambouti et Markounda et de s’engager auprès de la MINUSCA et du gouvernement pour ramener la quiétude dans la Haute-Kotto.

 Dans le cadre de l’opération « Mo kiri », la MINUSCA va maintenir le renforcement de son dispositif et sa posture robuste à Bambari et Alindao en vue de la mise en œuvre de l'Accord de paix.

 

« Une opération de maintien de la paix n’est ni une armée, ni une force antiterroriste, ni une agence humanitaire, c’est un outil qui vise à créer un espace pour une solution politique nationale »,

Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies (Conseil de sécurité, 29 mars 2018)

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Published by Centrafrique-Presse.com