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30 octobre 2019 3 30 /10 /octobre /2019 23:44
Maisons détruites, villages submergés en Centrafrique
Maisons détruites, villages submergés en Centrafrique
Maisons détruites, villages submergés en Centrafrique

 

Lu pour vous

 

Maisons détruites, villages submergés : les images des inondations dévastatrices en Centrafrique

 

https://www.franceinter.fr par Julien Baldacchinoavec AFP publié le 30 octobre 2019 à 13h17

 

Depuis une semaine, la Centrafrique est touchée par les inondations les plus graves de ces vingt dernières années, en raison d'une crue sans précédent du fleuve Oubangui. Selon la Croix-Rouge, ces intempéries ont détruit plusieurs milliers de maisons et mis au moins 28 000 personnes à la rue.

 

La Centrafrique connait des intempéries inédites en 20 ans : en une semaine, la montée des eaux a ravagé plusieurs villes et villages de ce pays, l'un des plus pauvres du monde. 

Ces inondations record sont liées à la conjonction de deux phénomènes : tous les dix ans, l'Oubangui, principale rivière du pays, connaît une crue importante. Mais cette année, cette crue a été aggravée par des pluies incessantes pendant plusieurs jours. Ainsi, le phénomène d'inondations est plus grave qu'en 1999, où d'importantes inondations avaient déjà eu lieu.

Conséquence de ces crues majeures : des quartiers entiers de la capitale, Bangui, ont été balayés par les eaux et se sont transformés en marécages. Les maisons construites en terre ont été totalement détruites, mettant à la rue des dizaines de milliers d'habitants. "Aujourd'hui, notre pays, pas seulement la ville de Bangui, fait face à une grande catastrophe naturelle", a déclaré Ange-Maxime Kazagui, porte-parole du gouvernement.

Dans les rues de Bangui, les taxis ont fait place aux pirogues pour transporter les habitants. "Cela s'ajoute à la grande pauvreté de nos concitoyens", selon la Croix-Rouge, qui estime qu'au moins 28 000 personnes se sont retrouvées sans abri

La Croix-Rouge qui rappelle que depuis 2013, la guerre civile a déjà forcé 4,7 millions de Centrafricains à quitter leur maison de ce pays, dont deux tiers sont occupés par des groupes armés rebelles.

Risques de choléra

Aux alentours de Bangui, certains des habitants qui ont dû fuir leur maison à cause des inondations se sont réfugiés dans les maisons en partie détruites par la guerre civile.

Certains des quartiers ne sont plus habitables : dans les arrondissements les plus touchés de Bangui, il y a des problèmes d'eau potable, d'évacuation des latrines, ou encore de moustiques, "et des risques d'épidémie telles que le choléra", selon le porte-parole du gouvernement, qui a ajouté : "Nous n'avons pas de structure pour accueillir les gens, mais nous attendons que les ONG nous proposent des tentes, des abris, afin de sécuriser les personnes".

 

 

Centrafrique : le HCR fournit une assistance d'urgence aux victimes des inondations

 

BANGUI, 29 octobre (Xinhua) -- En raison des inondations ayant englouti les quartiers sud de la capitale centrafricaine Bangui et la commune attenante de Bimbo (sud-ouest), et du dénuement des victimes depuis mercredi dernier, la représentation en République centrafricaine du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a fourni ce mardi des articles d'urgence auxdites victimes.

Selon un communiqué de presse du HCR, les kits fournis aux victimes sont constitués de bâches, ustensiles de cuisine, seaux, matelas, couvertures et de 1.200 kilogrammes de savon. L'agence onusienne est également en train de construire une dizaine d'abris communautaires pour permettre à environ 1.000 familles qui n'ont nulle part où aller de s'abriter provisoirement.

"Le HCR ne saurait rester insensible à cette situation humanitaire très difficile qui engendre la désolation au sein des familles tant à Bangui qu'en provinces", a souligné Pierre Atchom, représentant adjoint du HCR en République centrafricaine, cité par le communiqué.

Tellement les inondations sont devenues préoccupantes, vu le nombre des maisons effondrées et les mouvements des populations qui en ont découlé, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, à la tête d'une forte délégation gouvernementale, s'est rendu dans les quartiers sinistrés dans le but d'apporter un réconfort moral aux victimes.

En République centrafricaine, le HCR travaille avec le gouvernement et d'autres acteurs pour assurer une protection et une assistance à plus de 600.000 déplacés internes et environ 7.500 réfugiés et demandeurs d'asile de différentes nationalités vivant dans le pays.

 

 

 

Centrafrique: au moins 28.000 sans-abri après des inondations inédites

 

Dans la capitale, Bangui, qui compte environ un million d'habitants, des quartiers entiers se sont transformés en véritables marécages à causes des inondations.

Au moins 28.000 personnes se retrouvent sans abri en Centrafrique après des inondations inédites en 20 ans, a annoncé mardi la Croix-Rouge centrafricaine à l'AFP, le gouvernement invoquant une "grande catastrophe naturelle". Ces inondations sont dues à la conjonction de pluies exceptionnelles et incessantes depuis une semaine et la crue décennale de l'Oubangui et ses affluents.

"Le dernier bilan fait état de 28.000 personnes sans abri" dans tout le pays, a assuré à l'AFP le pasteur Antoine Mbaobogo, président de la Croix-Rouge centrafricaine, ajoutant : "Il y a beaucoup de maisons détruites et de quartiers sous l'eau".

Dans la capitale, Bangui, qui compte environ un million d'habitants, des quartiers entiers se sont transformés en véritables marécages, témoigne un journaliste de l'AFP. Des maisons en terre ont littéralement fondu sous les eaux et les taxis ont fait place aux pirogues pour transporter les gens à certains endroits.

Une grande catastrophe naturelle

"Aujourd'hui, notre pays, pas seulement la ville de Bangui, fait face à une grande catastrophe naturelle", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui, dans une allocution télévisée lundi soir. "La rivière Oubangui est sortie de son lit, les rivières qui vont s'y jeter ne peuvent plus le faire, cela crée un phénomène de débordement intense", a-t-il expliqué.

Tous les dix ans, l'Oubangui, la principale rivière du pays, connaît une crue majeure. En 1999, les inondations avaient déjà provoqué d'importants dégâts. Aujourd'hui, le phénomène a été encore aggravé par des précipitations exceptionnelles en durée et en ampleur pour cette saison. "Ces inondations sont plus importantes qu'en 1999", a assuré Antoine Mbaobogo, pour qui "même dans les villes du nord et du centre, il pleut abondamment".

"Cela s'ajoute à la grande pauvreté de nos concitoyens", estime le président de la Croix-Rouge. La Centrafrique, ravagée par la guerre civile depuis qu'une coalition de groupes rebelles a renversé le régime du président François Bozizé en 2013, est déjà l'un des pays les plus pauvres au monde. Et plus du quart des 4,7 millions de Centrafricains ont déjà été forcés de quitter leurs domiciles en raison de la guerre civile. Plus des deux tiers du territoire sont contrôlés par des groupes armés rebelles qui combattent les forces gouvernementales ou s'affrontent entre eux.

A Bangui, les arrondissements situés sur les berges de l'Oubangui ont été particulièrement touchés. "L'eau potable manque. Il y a des problèmes de latrines, de moustiques, de froid et des risques d'épidémie telles que le choléra", a averti M. Kazagui. "Nous n'avons pas de structure pour accueillir les gens, mais nous attendons que les ONG nous proposent des tentes, des abris, afin de sécuriser les personnes", a ajouté le porte-parole.

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Published by Centrafrique-Presse.com