Centrafrique : Une trentaine de cas de braquage à main armée enregistrés dans certains quartiers de 8ème arrondissement
BANGUI, 08 Juin 2019 (RJDH) --- Des cas de violences basées sur le genre, le braquage à main armée ont été enregistrés dans certains quartiers de Ngongono dans le 8ème arrondissement de Bangui. Le premier Conseiller à la mairie dudit arrondissement Moustapha Bala, a documenté au moins une trentaine de cas entre mai et début juin 2019, dont deux personnes assassinées. Un bilan rendu public ce vendredi 7 juin 2019 dont RJDH a eu copie.
Le bilan présenté par le Premier Conseiller à la Mairie de 8ème arrondissement de Bangui remonte entre mai et juin. Selon lui, « chaque jour ne se passe sans qu’il ait un cas de braquage dans les quartiers de Ngongono 1 jusqu’à 7 suivi des détonations d’armes ».
Ces zones sont les plus fréquentées, ajoute l’autorité par des bandits en commençant par la ruelle occupée par les vendeurs des pièces détachées en allant vers l’Eglise catholique Saint Tite et Timothée. Un autre lieu d’opération, « c’est vers l’OCRB de Damala, et celle en face de la base aérienne des militaires français, sortie de l’aéroport » a confié cette source.
Un autre fait remonte le 25 mai dernier, dit-il, où « trois jeunes ont été braqués et leurs biens ont été emportés par les malfrats. La même nuit, deux femmes ont été violées par d’autres bandits au alors qu’elles partaient pour la recherche d’eau potable », a fait savoir le premier adjoint au maire.
Dans le quartier appelé « Tapis Rouge », selon le bilan, quatre conducteurs de taxi-motos ont été grièvement blessés et des motos ont été également emportées aux environs de 4 heures du matin. Le lendemain deux personnes ont trouvé la mort suite de coups et blessures perpétrés par des inconnus armés sur la rue Mama Ndoyo au quartier Galabadja dans le 8ème après un braquage, ajoute Moustapha Bala.
L’article 68 du code pénal de la République Centrafricaine condamne les actes tels que des coups et blessures volontaires, le braquage à main armée, le meurtre. Selon cet article, « sera condamné de deux à Cinq ans et d’une amande allant de 100. 002 à 500.000 FCFA, tout individu qui aurait fait des coups et blessures volontaires ».
Auguste Bati-Kalamet.
Centrafrique : 16,91% de sujets politiques traités par les médias en avril selon le Haut Conseil de la Communication
BANGUI, le 08 juin 2019 (RJDH) --- Le Haut Conseil de la Communication(HCC) dans son rapport de monitoring du mois d’avril a indiqué que les sujets politiques sont les plus traités par les médias au profit des autres tels que humanitaire, social, éducation et les Droits de l’Homme. La présentation a été faite le vendredi 07 juin 2019 à Bangui.
Ce rapport du HCC du mois d’avril 2019 dresse un tableau sur les grandes éditions des radios et télévisions dans le pays. Les sujets abordés par les médias en Centrafrique depuis le 1er jusqu’au 30 avril 2019 sont dominés beaucoup plus par l’actualité politique et des annonces. Le rapport indique que les sujets humanitaires, sociaux et autres sont moins traités dans les différents organes de presse, « cette session qui a été organisée par le HCC a l’intention des journalistes est une session qui permet d’apporter des éléments d’analyse et de réflexion aux journalistes à travers leurs publications.
Les présentations du rapport de monitoring permettent au HCC d’évaluer les uns et les autres sur ce qu’ils font afin d’améliorer la qualité de production.« La sélection des medias a été opérée selon trois critères à savoir, l’audience, la représentativité, et la régularité» a présenté Hubert Mary Djamany, Chargé de l’audiovisuel du secteur public et privé au Haut Conseil de la Communication.
Le haut conseiller a souligné quelques imperfections qui entravent le bon travail de monitoring par le HCC, qui l’organe de régulation des medias en Centrafrique, « les éléments que nous avons présentés lors de cette rencontre vont nous permettre de comprendre ce que nous devrons faire. Il y a des imperfections par exemple les difficultés de matériels pour faire le monitoring des médias. Mais à travers les contributions des médias, je pense que, nous allons améliorer davantage ce déficit», a-t-il fait savoir.
Le mois de mars 2019, le rapport du Haut Conseil de la Communication était porté sur la problématique de l’eau potable en Centrafrique.
Pamela Dounian-Doté.
Centrafrique : L’article 155 du code électoral détermine les critères d’éligibilité pour les candidats au sénatoriales
BANGUI, le 08 Juin 2019(RJDH)---Le code électoral de la République Centrafricaine adopté par le parlement le 23 avril 2019 présente des critères pour les candidats aux élections sénatoriales. Les candidats au sénatorial doit selon l’article 155 disposé d’un diplôme de licence ou son équivalent et payer une caution de 250.000 francs CFA.
Considérant que l’article 155 du code électoral précise que « l’Assemblée nationale et le Sénat sont les deux chambres qui constituent le parlement » de la République Centrafricaine. Les représentants élus des collectivités territoriales élisent au suffrage universel indirect pour une durée de cinq ans, les citoyens qui constituent le sénat et portent le titre de « sénateur ».
Tous citoyen centrafricain dit le code, qui a qualité d’électeur peut être élu sénat dans les conditions et sous réserve. Ne peut être élu candidat aux élections sénatoriales, les hommes et les femmes remplissant les conditions suivantes : « Etre de nationalité centrafricaine, être âgé de trente cinq ans au moins le jour du dépôt de dossier de candidature, être inscrit sur la liste électorale définitive de la circonscription électorale dans laquelle la candidature est présentée. Avoir sa résidence et présenter l’attestation de propriété bâtie ou domicile ou résidence dans la circonscription ou des intérêts politiques économique des liens socioculturels », précise le code électoral.
Le candidat doit être titulaire d’un diplôme de licence ou son équivalent, justifié d’une expérience professionnelle d’au moins dix années dans les domaines économique politique, social culturel ou toutes autres matières d’intérêt public. N’avoir pas fait l’objet de condamnation, jouir de ses droits civique, de bonne moralité, santé
L’article 161 du code électoral fixe la caution à 250.000 francs pour les candidats au sénatorial.
Judicaël Yongo.