Nouvelles nationales sur RJDH

Centrafrique : 22.506 candidats composent le baccalauréat général session de juin 2019 

BANGUI, le 18 juin 2019 (RJDH) ---Vingt-deux mille cinq cent six (22506) candidats toutes séries confondues sont en lice ce jour pour composer les épreuves du baccalauréat session de juin 2019. Deux matières sont programmées pour la journée du mardi 18 juin à Bangui et dans certaines villes du pays à savoir la philosophie et l’anglais. Selon le constat du RJDH à Bangui et à l’intérieur du pays, les examens se sont bien déroulés, comme le confirme le Directeur des examens et concours, Rufin Modeste Bissaolo.  

Au Lycée Barthélemy Boganda de Bangui, les candidats ont composé pour les épreuves écrites du baccalauréat série A4 et A4’ .Tout a commencé avec l’épreuve de philosophie.

Les examens se sont déroulés dans un climat serein en dépit de quelques difficultés rencontrées par le Centre n°1 et 2 au lycée Boganda. Docteur Romaric Zogobako, président du centre numéro 1 au lycée Barthélémy Boganda de Bangui, évoque ces difficultés qui se situent au niveau de salles de classe dont certains bâtiments sont en réfection, «chaque baccalauréat a son histoire.  Depuis hier, nous avons commencé à préparer les examens. Nous avons eu des difficultés par rapport aux salles ; le lycée Boganda est le plus grand centre ;certains bâtiments sont en réfection ; donc on était obligé de délocaliser certains de nos candidats pour les placer à l’école 36 villas. D’autres candidats n’ont pas leur carte scolaire,et certains candidats ont leur numéro en double et cela nous a causé un peu de retard », a expliqué le président du centre numéro 1, Romaric Zogobako, chef de département à la faculté des sciences à l’Université de Bangui.

Selon le Directeur des examens et concours, Rufin Modeste Bissaolo contacté par le RJDH, « les examens de cette année se sont bien déroulés. Au total, 22.506 candidats toutes séries confondues sont appelés à se soumettre à ces épreuves ; donc dans la totalité tout se passe bien », a indiqué le Directeur.

A Baboua, dans la Nana-Mambéré, au moins  soixante–dix candidats, après le lancement des épreuves, ont démarré l’examen avec l’épreuve de philosophie qui sera suivie de l’Anglais dans l’après-midi.

Même son de cloche à Bria dans la Haute-Kotto où au moins 170 candidats à l’instar des autres villes de la République Centrafricaine, sont dans la course.

Deux épreuves sont prévues pour cette première journée à savoir la Philosophie et l’Anglais.  Les examens prendront fin le vendredi 21 Juin sur toute l’étendue du territoire national. 

Pamela Dounian-Doté.

Centrafrique : Les associations des victimes insistent sur la mise en place de la commission vérité justice 

BANGUI, 18 Juin 2019 (RJDH) ---Le Réseau des Journalistes et des Droits de l’Homme a organisé une rencontre avec les associations des victimes de 2012 et 2014 ce mardi 18 juin 2019 à Bangui afin de recueillir leurs attentes par rapport à la Commission  Vérité Justice Paix et Réconciliation et des activités de la Cour Pénale Spéciale (CPS). Une activité qui s’inscrit dans  le cadre du programme, «  partenariat stratégique, lobbying et plaidoyer » en faveur des victimes centrafricaines.

Plusieurs  associations des victimes de la crise ont présenté plusieurs points concernant la mise en place de la Commission vérité justice et réparation lancée officiellement par le Chef de l’Etat. Une activité organisée par le Réseau des Journalistes et des Droits de l’Homme (RJDH) en partenariat avec l’ONG Cordaid dont l’objectif est de recueillir les avis des victimes en ce qui concerne la justice.

Dibert Narcisse, assistant projet au programme de partenariat stratégique, lobbying et plaidoyer explique le pourquoi de cette rencontre en ces termes :« le chef de l’Etat a lancé officiellement les activités de la commission vérité, justice, réparation et réconciliation. Et nous sommes sans ignorer que la Cour Pénale Spéciale (CPS) a démarré ses activités. C’est pourquoi nous avons convié les associations des victimes pour avoir leurs attentes en vue de mener des plaidoyers auprès des autorités du pays dans le cadre du programme de partenariat de lobbying et de plaidoyer en partenariat avec l’ONG Cordaid ». a-t-il souligné.

Pour le secrétaire général de l’Association des Victimes d’Evènements de 2012-2014 (AVED), Djam-Ndo Basile, demande aux autorités de procéder à l’arrestation des auteurs de crimes dans le pays, « nous avons assez parlé en sensibilisant et en informant sur la réparation de nos forfaits. Nous attendons de nos gouvernants de passer à l’acte, c’est-à-dire à l’arrestation ou la tenue des procès des bourreaux, la concrétisation des réparations et d’autres actions du genre », a-t-il ajouté.

Le RJDH avec l’appui de Cordaid dans le cadre dudit programme compte poursuivre les activités de plaidoyer pour accompagner les victimes de la crise en Centrafrique  afin qu’elles obtiennent justice et réparations après les   crimes perpétrés par des hommes armés. 

Fridolin Mamocko