Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

20 juin 2019 4 20 /06 /juin /2019 00:39
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Augustin Agou lance son parti politique la « Renaissance »

BANGUI, le 19 Juin 2019(RJDH)---Le paysage politique centrafricain a encore enregistré la naissance d’une nouvelle formation politique. Il s’agit du parti « La Renaissance » fondé par le député du 1erarrondissement, Augustin Agou. Un parti, lancé ce mardi 18 juin, place au cœur de son action politique, l’établissement d’une société de liberté orientée vers l’épanouissement social se fondant sur la bonne gouvernance démocratique pour sortir le pays de l’ornière. 

L’actualité politique de ces derniers jours est jalonnée essentiellement de la création de partis, mouvements et plateformes politiques qui augurent déjà les échéances électorales de 2020.  La « Renaissance » dernier né en date des organisations politiques, selon Augustin Agou, est un parti politique qui milite conformément à sa charte. Pour l’établissement d’une société de liberté, de responsabilité, de redevabilité, de reddition des comptes et de justice orientée vers l’épanouissement social, de « bien-être partagé », intellectuel et moral de la personne humaine et de toutes les communautés nationales.

« La Renaissance vient à point nommé dans un contexte où la République Centrafricaine est en train de traverser une zone de turbulences. Le peuple Centrafricain souffre à cause de la pauvreté. Voilà ce qui nous a poussé à créer ce parti dénommé la« Renaissance », nous devons renaître de nouveau, renaître avec des idées, renaître avec le comportement, renaître avec la mentalité », a précisé Augustin Agou.

Dans le même élan, il a annoncé que des actions seront menées dans les jours à venir avant de revenir en détail sur la vision politique de son parti qui a pour ambition d’orienter le développement multisectoriel de la Centrafrique. «Vous savez, nous avons déjà un bureau provisoire composé de quatre membres fondateurs. Nous allons, dans un bref délai, mettre le bureau politique en place afin d’organiser une assemblée générale. Notre vision, c’est de développer la République Centrafricaine, notre très cher et beau pays sur tous les niveaux, je veux parler de l’éducation, de l’économie et l’agriculture », a-t- il conclu.

A côté de lui, on note la présence des 3 autres membres fondateurs du parti « la Renaissance» que sont les députés Marcellin Yoyo, Secrétaire général, Jean Pierre Mara, Trésorier général  et Martin Mayere, 1er membre.

La création de ce parti politique intervient après le lancement du parti politique « Beafrika ti é kwe » de Mahamat Kamoun le 6 juin dernier à Bangui.

Jefferson Cyrille Yapende.

 

 

Centrafrique : Le comité de prévention de génocide appelle les groupes armés de Bambari au respect des droits humains



BAMBARI, le 19 Juin 2019(RJDH) ----A l’initiative du Comité national de prévention et  de répression de génocide de la Région des Grands Lacs en RCA, les couches sociales de Bambari sont appelées à régler les différends par le dialogue et le respect des droits humains. Des rencontres axées sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ont été organisées par le comité et ont vu la participation des leaders religieux et communautaires, des organisations de la société civile, de la femme et des groupes armés de la ville de Bambari.

Le comité national de prévention veut renforcer le vivre ensemble, la paix dans la ville de Bambari, ville en proie à une violence armée à travers le dialogue et le respect des droits humains en se fondant sur la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Mamadou Ramady, le Chef de mission en service au Comité national de prévention et de répression de génocide de la région des Grands Lacs, a appelé les couches sociales de Bambari à régler les conflits par le dialogue en respectant les questions fondamentales des droits de l’homme, «en tant que Centrafricain, je pense que l’attente que j’ai, est aussi la préoccupation des Centrafricains qui sont ici à Bambari. Nous sommes à la recherche de la paix, du respect des Droits de l’Homme. Que le Centrafricain puisse reconnaître sa citoyenneté. On ne peut régler cette crise qu’à la centrafricaine », a-t-il rappelé.

Ces rencontres avec les acteurs sont menées sur le dialogue, seul voie de salut et de sortie de crise a déclaré le chef de mission, « le but de ces rencontres est d’instaurer un dialogue entre les groupes armés, les leaders religieux, communautaires, les organisations de la société civile, l’organisation des femmes, les acteurs de la recherche de la paix. Nous sommes ici à Bambari pour échanger sur les Droits de l’Homme, la citoyenneté, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et ceci après l’Accord politique de paix de Khartoum. Comment est-ce que le Centrafricain se ressent après l’Accord de Khartoum ? ».

Le Comité national de prévention et de répression de génocide après ces rencontres qui se sont tenues du 15 au 17 juin dans la ville de Bambari, compte étendre cette initiative avec les toutes les couches sociales de la ville.

Sylvain Bernardin Redjal.

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com