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5 mars 2019 2 05 /03 /mars /2019 18:22
Nouvelles nationales sur Xinhua
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RCA: des groupes armés boudent la formation du nouveau gouvernement inclusif

 

Par : LIANG Chen |  French.china.org.cn | Mis à jour le 05-03-2019

 

Le nouveau gouvernement centrafricain formé dimanche sur proposition du nouveau Premier ministre Firmin Ngrébada a suscité des mouvements de colère de la part de certains groupes armés dont les représentants ne font pas partie, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

Des manifestations ont été signalées dans les localités de Bocaranga (nord-ouest), Zoukombo (ouest) et Ndélé (nord-est), respectivement menées par des éléments du groupe 3R (Retour, Réclamation et Réhabilitation) de Sidiki, de son vrai nom Bi Sidi Souleymane, ceux du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC) de Martin Koumtamadi alias Abdoulaye Miskine, et ceux du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique FPRC) d'Abdoulaye Hissène.

D'après des sources locales, le couloir Bangui-Douala est fermé à hauteur de Zoukombo dans la sous-préfecture de Baboua (nord-ouest) par des éléments armés, forçant plus d'une cinquantaine de camionneurs à devoir stationner depuis dimanche après-midi. En date de lundi, aucun usager de la route n'avait pu franchir les barricades.

A Ndélé (nord), des éléments du FPRC ont chassé lundi des écoliers des salles de classe en guise de protestation.

Dans le but de calmer les esprits, M. Ngrébada a, dans une brève déclaration à la presse lundi, appelé les manifestants au patriotisme et à l'observation de l'article 34 de l'accord de paix librement signé par les parties, qui prévoit la saisine "des garants et des facilitateurs de l'accord pour des actions indispensables de réconciliation et, à défaut, d'arbitrage".

Le Premier ministre a signalé qu'au-delà de la formation du gouvernement, un mécanisme élargi devrait par ailleurs permettre aux responsables des groupes armés de participer à la gestion des affaires publiques, à travers des responsabilités dans les préfectures, sous-préfectures et communes.

M. Ngrébada craint que les manifestations signalées çà et là remettent en question la crédibilité de l'accord de paix tant salué par la communauté internationale, disposée pour l'instant d'accompagner sa mise en œuvre, pour que la paix s'établisse réellement et durablement en République centrafricaine.

Le FPRC compte déjà quatre membres au sein du nouveau gouvernement. On rappelle de source politique que pèsent sur M. Hissène des charges judiciaires, tant dans le pays qu'à l'international. En février 2018, ses proches, lourdement armés, l'avaient extirpé de la Section de recherche et d'investigation (SRI) de la gendarmerie à Bangui, lui permettant de s'enfuir vers le nord.

La majorité des membres du gouvernement sortant ont été reconduits par M. Ngrébada, tandis que des représentants de groupes armés ont fait leur entrée, selon les décrets rendus publics dimanche par la présidence.

Les titulaires des portefeuilles de l'Economie, des Finances, des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense demeurent en poste.

Ce remaniement survient près d'un mois après la signature d'un accord de paix entre l'Etat centrafricain et les groupes armés, prévoyant un partage du pouvoir avec les ex-rebelles dans un gouvernement inclusif.

 

Source: Agence de presse Xinhua

 

Centrafrique : grève de trois jours des greffiers, secrétaires et opérateurs de saisie des tribunaux de Bangui

 

French.china.org.cn | Mis à jour le 05-03-2019

 

Les greffiers en chef, les greffiers, les secrétaires en chef, les secrétaires et les opérateurs de saisie des tribunaux centrafricains ont décidé d'observer à compter de ce lundi une grève de trois jours pour réclamer des finances publiques le rétablissement de leurs indemnités suspendues depuis octobre, a constaté le jour même dans la capitale Bangui un correspondant de Xinhua.

D'après les manifestants, une commission technique du ministère des Finances et du Budget mise en place pour la cause avait conclu que les indemnités allouées aux personnes concernées n'avaient pas de base juridique.

En réponse, ont souligné les manifestants, la commission avait suggéré au département de tutelle, à savoir le ministère de la Justice, d'initier un texte réglementaire visant la régularisation de ces avantages. Seulement, ont-ils déploré, rien n'a été fait jusque-là.

Evoquant un avis contraire, le directeur général des services judiciaires, Alain Gbazialé, a reproché aux manifestants leur impatience, indiquant qu'un avant-décret de normalisation des indemnités initié par le ministère de la Justice est actuellement en circulation et serait au niveau du ministère des Finances et du Budget.

En attendant, les audiences correctionnelles, commerciales, civiles et sociales sont paralysées à cause de l'absence des greffiers en chef, greffiers, secrétaires en chef, secrétaires et opérateurs de saisie.

Source: Agence de presse Xinhua

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Published by Centrafrique-Presse.com