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21 mars 2019 4 21 /03 /mars /2019 20:08
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La reconfiguration du gouvernement obtenu à Addis-Abeba

 

Par Vianney Ingasso le 21/03/2019

 

BANGUI, 21 mars 2019 (RJDH)—Le gouvernement et les 14 groupes armés sont tombés d’accord sur la reconfiguration du gouvernement Ngrebada 1. C’est la conclusion, selon des sources bien introduites des pourparlers qui ont eu lieu durant trois jours à Addis-Abeba.

Alors que les groupes armés réclamaient la démission de Firmin Ngrebada, c’est plutôt sur la reconfiguration que ces derniers et l’exécutif sont tombés d’accord. De sources autorisées, cet accord est survenu hier tard dans la nuit après plusieurs échanges entre le Commissaire Paix et Sécurité de l’UA, Smaïl Chergui, et les protagonistes de l’Accord de Khartoum.

Un proche du Premier Ministre, Firmin Ngrebada, parle «d’une solution équilibrée en faveur de la République ». Au micro de nos confrères de RFI, Igor Lamaka, un des porte-paroles des groupes armés, se rejouit de ces conclusions «qui engagent une nouvelle dynamique dans la mise en place d’un gouvernement inclusif conformément à l’Art.21 de l’Accord de Khartoum », s’est-il félicité.

La reconfiguration du gouvernement Ngrebada était attendue à l’issue des pourparlers d’Addis-Abeba censés résoudre les différends nés le 03 mars avec la publication du gouvernement dans lequel 21 proches du Président Touadera étaient reconduits.

Dans ces conditions, le duo Firmin Ngrebada-Faustin Archange Touadera devra dans les prochains jours se séparer d’au-moins une dizaine de leurs proches pour faire de la place aux 14 groupes armés.


 

Centrafrique : L’Assemblée Nationale met en place une commission élargie pour examiner le projet portant loi du code électoral

 

Par Jefferson Cyrille Yapende le 21/03/2019

 

BANGUI, 21 Mars 2019(RJDH)—L’Assemblée Nationale, pour l’examen du projet portant loi du code électoral, a créé une commission élargie chargée de l’examiner en marge de la Commission Loi du parlement centrafricain.

Le projet portant loi de code électoral présent soumis à l’Assemblée nationale risquerait de ne pas connaitre des jours heureux. Aussitôt arrivé au parlement centrafricain, une commission élargie a été composée de 10 membres par un Arrêté en lieu et place de la commission compétente en charge des questions liant aux institutions, démocratique, judiciaire et Affaires administratives. Cette nouvelle commission se compose d’une équipe de parlementaires férus en matière de politique, dont chaque groupe parlementaire compte 2 représentants.

Les députés représentant les groupes parlementaires sont considérés comme membres à part entière de la commission institutions judiciaires et Affaires administratives et disposent du droit de vote comme le stipule l’Article 2 dudit Arrêté.

L’un des présidents d’un groupe parlementaire contacté par RJDH explique comment ses collègues députés ont été désignés pour représenter cette commission élargie, « Chaque groupe parlementaire a deux représentants à envoyer dans cette commission censée examiner ce projet de loi portant code électoral de la République Centrafrique. La plupart de ces collègues siégeant dans la commission sont des personnalités nantis d’expériences en politique », a confirmé cet élu de la nation qui ne passe par quatre chemins pour critiquer ce code électoral, « Ce projet de loi portant le code électoral a été critiqué par la quasi-totalité des députés depuis que ce code était mis sur la table de l’Assemblée. Certes, nous attendons la fin de ces travaux pour savoir si des recommandations seront faites au gouvernement afin que nous puissions en décider à la plénière », a-t-il conclu.

Pour l’opposition démocratique, ce projet de loi du code électoral est un recul de la démocratie en Centrafrique. Le responsable, selon elle, c’est l’exécutif.

« Il importe de rappeler que lors de l’Atelier National de Validation du Code électoral tenu les 18, 19, 20 et 21 juin 2018 à Bangui, un consensus national a été dégagé sur l’ensemble de l’avant-projet de loi devant être soumis au Gouvernement. Malheureusement force est de constater que ce consensus qui revêtait un caractère national car découlant de la volonté exprimée par l’ensemble de toutes les forces vives de la Nation avec l’appui technique des experts des partenaires de la RCA a été délibérément violé sur deux points majeurs: les dispositions relatives au Cadre de Concertation d’une part et d’autre part le montant des cautions ».

A en croire les partis politiques d’opposition, le montant très élevé de la caution n’a jamais été prescrit par un des pays membres de l’espace CEMAC qui sont tous plus nantis que la République Centrafricaine.

« Le Gouvernement en violant le consensus national, s’inscrit dans une logique d’exclusion en optant pour un suffrage censitaire et non démocratique. C’est une démarche qui porte les germes d’une crise politique majeure, car elle est politiquement insoutenable, économiquement injustifiable, socialement discriminatoire et moralement condamnable » estime l’opposition démocratique.

Elle conclut en appelant au sens de responsabilité des députés, élus de la nation afin qu’ils tiennent compte du consensus national exprimé lors de l’Atelier de Validation sur l’avant-projet du Code électoral relatif au caractère permanent du Cadre de Concertation et sur le montant des cautions.

Les 10 membres et 11 représentants des groupes parlementaires représentés au sein de cette commission élargie ont démarré les travaux à l’Assemblée Nationale le lundi 18 Mars 2019.


 

Centrafrique : Manque de structure sanitaire au village Gbabaza à 30 Km de Berberati

 

Par Ferdinand Bounguele le 21/03/2019

 

Berberati, 21 mars 2019 (RJDH)—Le village Gbabaza, situé dans la commune de Ouakanga à 30 km de la ville de Berberati, ne dispose jusqu’à ce jour d’aucune structure sanitaire pour couvrir les besoins sanitaires de la population. Un constat du RJDH dans ce village la semaine passée.

Le manque du centre de santé dans ce village ne date pas d’aujourd’hui. Pour se soigner, les habitants du village Gbabaza sont obligés de parcourir 30 Km. Et selon les informations RJDH, les femmes enceintes et les enfants souffrant du paludisme sont les plus exposés à ce problème.

Selon Arlette Songo, habitant le village Gbabaza, c’est un problème de volonté politique des autorités communales de Ouakanga qui ne font rien depuis plus de 30 ans pour que ce village ait une formation sanitaire pouvant aider les gens. « J’accuse les membres de la délégation communale et nos élus. Ceci est un danger pour la population quand il y a un cas de maladie grave, les malades sont transférées à N’assolé, chef-lieu, de notre commune Ouakanga. C’est vraiment un calvaire» explique-t-elle

Quant à Sylvain Gazalo, membre de la délégation spéciale de Ouakanga, tout est en train d’être fait pour pallier ce problème. « Les séries de négociations engagées se font au niveau du district sanitaire pour créer effectivement un centre de santé à nos compatriotes du village Gbabaza. Une réunion est prévue la semaine prochaine pour finaliser les procédures et de vite relancer la réalisation du projet», a précisé Sylvain Gazalo.

Pour un autre habitant, ce problème est général et commun à tous les villages placés sous l’administration de la commune de Ouakanga. Et même s’il y en a, il se poserait alors une autre difficulté, celle des agents de santé bien formés pour répondre aux besoins sanitaires de la population.

Le village Gbabaza, situé à 30 km de Berberati, compterait plus de 2000 mille habitants.


 

Centrafrique : Le gouvernement et l’UE procèdent à la capitalisation des acquis du programme de santé du Fonds Bêkou

 

Par Jefferson Cyrille Yapende le 21/03/2019

 

BANGUI, 21 Mars 2019(RJDH)—Dans le cadre de l’optimisation de la santé en République Centrafricaine, un atelier de capitalisation des acquis de la 3ème phase, d’harmonisation et d’alignement des actions de santé du Fonds Bêkou a été organisé le mercredi 20 Mars 2019 à l’Alliance Française de Bangui.

Le but de cet atelier est de renforcer l’alignement, l’harmonisation et l’appropriation mutuelle (ONGs/Santé/Bêkou et le Ministère de la santé publique) des actions de santé à tous les niveaux notamment les niveaux central, régional, district sanitaire et la formation sanitaire(FOSA).

Les objectifs spécifiques de l’Union Européenne , des ONGs de santé et Ministère de la santé publique visent à capitaliser les acquis du programme de santé en faisant des exposés sur les bonnes pratiques initiées à répliquer dans le pays et à identifier les actions d’harmonisation d’alignement des interventions des ONGs /Santé/ Fonds Bêkou.

Le ministre de la Santé Publique et de la population, Pierre Somsé qui a lancé officiellement les travaux, estime que cet atelier permettra la mise en œuvre du projet. «Nous sommes en train de faire le point sur la mise en œuvre de ce projet avec ces fonds sur cette 2ème phase et de dégager des perspectives pour la mise en œuvre de la 3ème phase qui a démarré depuis juillet 2018. C’est une activité qui est exemplaire puisque cet atelier va examiner comment les différents partenaires vont mieux travailler selon la Déclaration de Paris qui est une déclaration que tous les partenaires du monde entier, les donateurs ont adopté pour guider leur coopération afin de rendre l’aide efficace », a précisé Pierre Somsé.

Pour Sarah Klonski, Chargée de programme du Fonds Bêkou, ce programme a été lancé après la crise qu’a connue le pays, «C’est un programme qui a été lancé à la sortie de la crise ; c’était l’un des programmes adoptés par le Fonds Bêkou en 2014. On a commencé avec une 1ère phase de 15 Millions d’Euros qui étaient orientés de manières assez humanitaires mais quand même déjà axés sur la résilience et sur les besoins de faire ses liens entre l’humanitaire et reconstruction. Cette phase initiale s’étalait sur 18 mois après il y a eu les élections donc on a annoncé la 2ème phase qui était de 29 millions d’euros en intégrant vraiment une dimension d’appui à la gouvernance », a-t-elle indiqué.

Le programme de santé du Fonds Bêkou a commencé au début de 2015 et a entamé sa 3ème phase en juillet 2018. Ce programme couvre six régions sanitaires(RS 1, 2, 3, 5, 6 et 7) sur les sept que compte le pays. Ces régions sanitaires se composent de 13 districts sanitaires sur les 35 énoncés dans le nouveau découpage au niveau national.



Centrafrique : Sept personnes mortes et plusieurs autres blessées après les affrontements entre les 3R et autodéfenses à Koundé

 

Par Job Mohouna le 21/03/2019

 

BABOUA, le 21 Mars 2019(RJDH)—-Des combats ont opposé des éléments des 3R de Sidiki et les autodéfenses de Koundé, commune sise dans la sous-préfecture de Baboua dans la Nana-Mambéré à l’ouest du pays depuis le 19 et 20 mars. Selon des sources locales, sept personnes auraient été tuées et plusieurs autres blessées après ces affrontements entre les deux groupes rivaux dans la localité.

Tout a commencé après l’assassinat du Maire de la commune de Koundé, Ndanga Sylas, par des éléments de Sidiki le 19 mars dernier. Des échanges de coups de feu se sont fait entendre entre les deux groupes dans la soirée du 19 mars au moment de l’enterrement de l’autorité municipale tuée par ces hommes armés. Un des éléments des 3R a trouvé la mort par la suite selon une source locale qui a souhaité garder l’anonymat explique

« Hier 20 mars, il y a eu des accrochages entre les éléments des 3R de Sidiki et les autodéfenses du village au moment de l’enterrement du maire de Koundé. Lors du combat, un des éléments des 3R a été tué, ce qui a occasionné une vague de mouvements des habitants des villages Mbartoua, Kaguené, Alim Ngakouzou. Ces villages se sont immédiatement vidés de leurs habitants après l’ accrochages » a expliqué un notable de Koundé.

Des femmes et des enfants ont fui leur localité pour trouver refuge dans la ville de Béloko et Cantonnier, villes frontalières avec le Cameroun. Des sources proches de la gendarmerie ont indiqué que ce 21 mars 2019, « la situation est calme ».

Les affrontements entre les éléments autodéfenses de Koundé et des 3R de Sikidi interviennent deux jours après l’assassinat du Maire de la commune de Koundé le 19 mars dernier.



 

Centrafrique : Le député de Mongoumba Thierry Vackat reprend son siège à l’Assemblée Nationale

 

Par Auguste Bati-Kalamet le 21/03/2019

 

BANGUI, 20 Mars 2019 (RJDH) — Le député de Mongoumba Thierry Vackat, suspendu de sa fonction de député depuis octobre dernier a repris son siège à l’Assemblée Nationale. Une confirmation faite par son conseil ce mercredi 20 mars à Bangui. Il est lavé de toutes les accusations portées contre lui.

Le 26 octobre 2018, le député Thierry Vackat a été arrêté à l’Assemblée Nationale, date à laquelle le président actuel de l’Assemblée Nationale Laurent Ngon Baba, a été élu par ses pairs. La Chambre d’accusation a vidé son délibéré ce mercredi 20 mars, suite à l’appel interjeté par la défense représentée par Maitre Panda, Maitre Lavou et Maitre Arlette Sombo Dibélé, contre l’ordonnance du doyen des juges. L’honorable Thierry Vackat est quitte de toutes les accusations portées contre lui.

Des conditions drastiques, à savoir l’interdiction de se déplacer, de sortir hors de la ville de Bangui et de ne pas exercer ses fonctions à l’Assemblée avaient été infligées au député de Mongoumba. La défense du parlementaire Vakact, représentée par Arlette Sombo Dibélé, a résolu que ces conditions « portent atteinte aux droits, à la violation de la constitution », a-t-elle expliqué, avant de lancer qu’ «il a été arrêté en pleine session parlementaire, son immunité n’a pas été enlevée. Des informations ont été enregistrées contre lui à l’Assemblée sans l’autorisation de ses pairs », a-t-elle expliqué.

Elle rappelle ici les chefs d’accusation qui ont été formulés contre Thierry Vackat, « il a été accusé de détenir illégalement une arme et des munitions de guerre, de complicité, d’incitation à la rébellion. Aucun fait n’a prouvé la responsabilité de notre client commun. Il a été déclaré libre de toutes les accusations », a ajouté Arlette Sombo Dibélé.

Il reprend ses fonctions à l’Assemblée Nationale après avoir été écarté par une décision de justice lors des audiences tenues d’octobre 2018 à mars 2019. Des procédures menées par la victime et ses Conseils sont en cours pour demander réparation.



 

Centrafrique : Plusieurs cas de violations des droits de l’Homme enregistrés au nord du pays

 

Par Auguste Bati-Kalamet le 21/03/2019

 

KAGA BANDORO, 21 Mars 2019 (RJDH) — La ville de Kaga Bandoro et sa périphérie au nord du pays vivent à récurrence le phénomène des vols à main armée. Les conséquences de ces braquages se répercutent sur la situation économique de la ville à travers la hausse des prix des denrées de première nécessité dans les villages, la rareté des produits vivriers dans la ville. Une timide fréquentation scolaire des enfants habitant les communes a aussi été également constatée.

Il ne se passe aucun jour sans que l’on enregistre des cas de braquage à main armée, de viols des filles et des femmes qui se rendent au champ. Ces faits sont attribués aux éléments du général Alkatim. Le ravitaillement en vivres de la ville de Kaga Bandoro pose un réel problème et les villages périphériques manquent des produits de première nécessité.

Selon des informations rapportées au RJDH par une source digne de foi, «le ravitaillement en denrées de première nécessité et de denrées alimentaires par les habitants des villages périphériques de la ville de Kaga Bandoro situés dans un rayon d’environ 40 kilomètres devient difficile, suite à cette recrudescence du phénomène de vol à main armée », a dénoncé une source proche de de la ville de Kaga Bandoro.

D’autres renseignements reçus parlent de la faible fréquentation scolaire des enfants, «des enfants en cours de route ont été agressés par des inconnus armés, lorsqu’ils se rendent à l’école. Les conducteurs des taxi-motos se sont retrouvés avec leur moto emportée et les recettes de la journée confisquées ; des commerçants ambulants sont passés à tabac et leurs articles et marchandises emporté » a signifié une autre source de la ville.

Les droits à l’éducation de l’Enfant sont garantis par l’article 28 de la convention relative au droit à l’éducation de l’Enfant. Les groupes armés continuent de violer ces droits pour leurs propres intérêts.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com