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13 décembre 2018 4 13 /12 /décembre /2018 18:25
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le gouvernement reconnait des blocages dans la mise en œuvre du dialogue de l’Union Africaine

 

PAR JEFFERSON CYRILLE YAPENDE LE 13 DÉCEMBRE 2018

 

BANGUI, le 13 Décembre 2018 (RJDH)—Interpellé par l’Assemblée Nationale ce mercredi 12 décembre 2018 sur le retard de la tenue du dialogue de l’initiative de l’Union Africaine pour la paix en Centrafrique, le gouvernement reconnait que les choses peinent à se mettre en route.

Face aux élus de la nation qui ont posé une série de questions sur le lieu, la date et le format de ce dialogue considéré par plusieurs personnes comme la seule issue de la paix en République Centrafricaine, le gouvernement n’a pas encore retenu de date ni le lieu de ces pourparlers.

Le premier ministre, Simplice Mathieu Sarandji a reconnu les difficultés dans la mise en œuvre des mécanismes de ce dialogue « j’ai été interpellé avec le gouvernement par rapport à une question qui nous interpelle tous. Vous êtes sans ignorer que le Président de la République met toujours un accent sur le dialogue. Alors, fort de cela, il y’a une initiative de l’Union Africaine qui est en cours et qui peine un peu », a-t-il souligné.

Le Chef du gouvernement poursuit son intervention en soulignant que le problème du blocage de ce dialogue est du côté de l’Union Africaine C’est depuis longtemps qu’on devrait tenir ce dialogue de l’UA; le retard n’est pas du côté du gouvernement mais plutôt dans le camp de nos amis de l’Union Africaine qui n’ont pas encore réuni tous les moyens et les conditions favorables », a ajouté Simplice Matthieu Sarandji.

Autre son de cloche chez le député de Bocaranga 3, Martin Ziguélé, qui émet des doutes encore sur la bonne volonté du gouvernement à organiser ce dialogue «Cela fait déjà 16 mois qu’on nous dit qu’il y aura le dialogue de l’UA et vous avez vu les questions autour desquelles le dialogue semble être bloqué. Ce sont les questions de lieu, de l’envoyé spécial et du budget. Est-ce-que, c’est pour ces questions de nomination d’un envoyé spécial et du lieu que les Centrafricains méritent de continuer à mourir par dizaines ou par centaines ? C’est ça la question. Je ne suis pas optimiste, je serai optimiste le jour où le dialogue se fera et que les groupes armés auront été désarmés et que l’Etat centrafricain aurait recouvré sa souveraineté sur toute l’étendue du territoire », a indiqué Martin Ziguélé.

Il y’a précisément 16 mois aujourd’hui que le dialogue sous l’initiative de l’Union Africaine pour la paix en Centrafricaine peine à se concrétiser bien que le gouvernement centrafricain ait déboursé 50 Millions FCFA pour sa part de contribution réclamée par cette institution.

 

Centrafrique : Les victimes de la crise centrafricaine réclament de la communauté internationale l’équité dans la justice.

 

PAR CARLOS WATOU LE 13 DÉCEMBRE 2018

 

BANGUI le 13 décembre 2018(RJDH)— Les victimes réclament une justice équitable en termes des arrestations des leaders des groupes armés. Une position prise ce mercredi 12 décembre 2018 suite à l’arrestation à Paris de Patrice Edouard Ngaissona, Coordonnateur des Anti-Balaka.

L’arrestation de Patrice Edouard Ngaissona a soulevé un tollé et les langues se sont déliées. La plupart des populations centrafricaines pointent un doigt accusateur vers la communauté internationale qui, selon elles font montre de partialité dans la gestion de la crise centrafricaine.

Une victime sous couvert de l’anonymat, déplore cette situation, « Après Alfred Yekatom alias Rombho, c’est Patrice Edouard Ngaissona qui était arrêté hier à Paris. Mais les autres criminels poursuivent sans inquiétude leurs actes machiavéliques et barbares dans les villes de l’arrière-pays. C’est un paradoxe. Il faut que la justice soit équitable »

Severin Lidamon, président de l’Association des victimes, invite la communauté internationale à faire preuve d’objectivité dans la gestion de la crise »C’est un début de la justice transitionnelle certes, mais il faut que cette justice ne soit pas rendue contre une seule partie. Il faut que cette justice s’applique aussi à ceux qui continuent de massacrer des populations civiles innocentes et de brûler les cases et abris ainsi que les greniers dans l’arrière-pays. »

L’arrestation de Patrice Edouard Ngaissona intervient 3 semaines après l’arrestation et le transfert d’Alfred Yekatom à la Cour Pénale Spéciale.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com