Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

19 novembre 2018 1 19 /11 /novembre /2018 16:44
Nouvelles nationales sur RJDH
Nouvelles nationales sur RJDH

 

Centrafrique : Début à Bangui de la deuxième session criminelle 2018 de la Cour d’Appel de Bangui

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 19 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, le 19 Novembre 2018(RJDH) —La deuxième session criminelle de la Cour d’Appel de Bangui s’est ouverte ce lundi 19 novembre 2018 à la Cour de cassation. La première affaire inscrite au programme après la prestation de serment de 15 jurés est le dossier d’Issaka Azalou, Mahamat Abakar et Abdoulaye Oumar poursuivis pour assassinat et complicité d’assassinat.

C’est la deuxième et la dernière session de l’année en cours de la Cour d’Appel de Bangui. Une session qui intervient après la première tenue du 16 juillet au 31 aout derniers où 15 personnes ont été jugées par la Cour. Une session qui s’annonce très bien, déclare le Procureur général de la Cour d’Appel de Bangui, Eric Didier Tambo, car la machine est huilée, « nous avons respecté le calendrier et comme vous avez constaté ce matin du 19 novembre, nous commençons à évoquer les assises en commençant à l’audience de la prestation de serment des jurés. Donc nous pensons aujourd’hui que la machine est huilée » a déclaré le procureur général.

Alfred Roch Ngoumbrè, président de la Cour a invité dès l’ouverture de la deuxième session criminelle les 15 jurés venus de Bangui, de Mbaïki et de Bossembele à jouer un rôle de responsabilité durant ces assises, « vous jurez et promettez d’examiner avec attention des affaires qui vous seront soumises pendant les Cours de la présente session. De n’écouter ni la haine, ni la méchanceté ni la crainte ou d’affection » lance-t-il aux membres du jury après avoir prêté le serment devant la cour en répondant à l’appel de leur nom « je le jure ! »

Du côté de la partie de la défense, Me Anatole Maïtovo, le Conseil d’Issaka Azalou, de Mahamat Abakar et d’Abdoulaye Oumar poursuivis pour assassinat et complicité d’assassinatse dit prêt selon lui à se jeter le premier dans l’arène, « c’est le premier dossier et j’ouvre le ban donc je suis prêt » a-t-il conclut.

Cette deuxième session qui s’ouvre ce lundi 19 novembre prendra fin le 20 décembre prochain à Bangui. Lors de la première session criminelle entre juillet et aout dernier, la Cour a condamné sur les 34 dossiers, 15 personnes dont des travaux forcés à perpétuité et 20 ans de prison ferme.

 

Centrafrique : Des membres du cabinet du président de l’Assemblée Nationale inquiets depuis le départ de Méckassoua

 

PAR RJDH LE 19 NOVEMBRE 2018

 

BANGUI, 19 novembre 2018 (RJDH)—Plusieurs membres du cabinet nommés par l’ancien président de l’Assemblée Nationale, Karim Meckassoua, ont confié au RJDH, travailler avec inquiétude d’un possible départ. La peur qui gagne le cabinet actuel du président de l’Assemblée Nationale est liée au départ de deux proches de l’ancien patron de l’institution.

Une enquête RJDH a révélé que sans tambours battants, le nouveau président de l’Assemblée Nationale, a relevé deux proches de Meckassoua qui étaient attachés de cabinet. Les arrêtés n’ont pas été rendus publics, ce qui a renforcé l’inquiétude et la peur dans les rangs de plusieurs proches de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, « nous savons qu’il ne va pas tarder à nous mettre dehors et on se prépare à cela », explique sous l’anonymat, un membre du cabinet du président de l’Assemblée Nationale.

Un conseiller parle d’une atmosphère teintée de défiance, « comme certains avaient gagné une partie et les menaces sont courantes dans la maison », raconte ce dernier qui dit être tenté de démissionné, « il y a un de nous qui a choisi de partir parce que tout est mis en œuvre pour balayer les gens ici ». Un inconditionnel de Karim Meckassoua qui parle « de chasse aux sorcières  en préparation » écarte cependant toute idée de démission, « on ne peut décider de quitter son poste de soi-même. On ne sert pas un homme mais un pays à travers une institution même si on peut être proche de tel ou tel », explique-t-il au RJDH.

Un député, ayant été à la base de la procédure contre Méckassoua dénonce l’attitude irresponsable de ces membres du cabinet, « ils sont perturbés pour rien. Le président leur a dit que tous ceux qui sont compétents resteront travailler, ils n’ont qu’à travailler ».

L’inquiétude exprimée par ceux que l’ancien président de l’Assemblée Nationale a nommés dans son cabinet, persiste bien que le nouveau patron de cette institution les ait rassurés la semaine dernière lors d’une réunion de cabinet. A titre de rappel, le nombre pléthorique au cabinet est l’un des points inscrits dans la motion portée par les 96 députés ayant lancé la procédure de destitution de Karim Méckassoua.

 

Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com