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2 octobre 2018 2 02 /10 /octobre /2018 20:58
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le projet du budget de l’Etat en 2019 tourne autour de 238 milliards de FCFA

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 2 OCTOBRE 2018

 

BANGUI, octobre 2018 (RJDH)- La seconde session ordinaire de l’Assemblée nationale consacrée à l’examen du budget 2019 s’est ouverte lundi 1er octobre 2018 à Bangui. Le projet du budget de 2019 est estimé à plus de 238 milliards de FCFA.

 

La deuxième session de l’année à l’Assemblée nationale sera focalisée sur l’étude du budget de l’année 2019. A la cérémonie du lancement de cette session le président de l’Assemblée nationale Abdoul Karim Méckassoua a saisi cette occasion pour féliciter le gouvernement pour le dépôt dans le délai de la loi des finances 2019.

 

«En déposant dans les délais sur le bureau de l’Assemblée Nationale le projet de loi des finances de l’année 2019, le Gouvernement a fait montre d’une célérité exemplaire qui l’honore et je l’en félicite », déclare Abdoul Karim Méckassoua.

 

Selon le président de l’Assemblée nationale, le projet de budget de l’État pour l’année 2019 présente la nomenclature suivante: En Ressources : 238.692.619.000 FCFA soit une augmentation de 8.79% par rapport à l’année précédente. En Charges : 242.961.521.000 FCFA en hausse de 3.09% par rapport à l’année 2018.

 

Pour lui, «Il se dégage un déficit budgétaire global de -4.268.902.000 FCFA et un déficit primaire en pourcentage du PIB de 1.2% en accord avec l’exigence majeure de l’accord FEC relatif au déficit budgétaire».

 

Abdoul Karim Méckassoua a cependant attiré  l’attention du Gouvernement sur quelques points qui doivent être corrigés à l’avenir. Le premier point concerne le projet de loi de règlement de l’exercice précédent qui n’a pas été déposé sur le bureau de la Représentation Nationale lors de la première session ordinaire comme le prévoit l’article 82 dernier alinéa de la Constitution de la République, repris à l’article 71 du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale. «Cette situation ne permet pas aux députés de vérifier à posteriori la pertinence des choix budgétaires ni de fonder leur démarche sur le principe de la sincérité budgétaire », fait remarquer le président de l’Assemblée Nationale.

 

Le deuxième point est relatif au Règlement N°12/07-UEAC-186-CM-15 portant cadre de référence de la politique d’endettement public et de gestion de la dette publique qui impose aux États bénéficiaires de l’initiative PPTE de joindre au projet de loi des finances un document de « politique d’endettement » qui expose d’une manière claire les orientations du gouvernement en matière d’endettement. «Force est de constater que le gouvernement n’a toujours pas présenté à l’Assemblée Nationale son document de politique d’endettement alors que notre pays présente un risque élevé d’endettement selon nos partenaires techniques et financiers », relève-t-il.

 

Cette session ouverte en présence du premier ministre, chef du gouvernement, des responsables des institutions républicaines et de l’ensemble des diplomates accrédités en Centrafrique s’étend sur 90 jours et pourra aussi traiter d’autres sujets notamment le vote des lois soumis par le gouvernement.

 

 

Centrafrique : L’Etat perd au moins 56 milliards en 2018 à cause de l’exonération

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 2 OCTOBRE 2018

 

BANGUI, 02 octobre 2018 (RJDH)–Le président de l’Assemblée nationale, Abdoul Karim Méckassoua, a déploré lors de l’ouverture de la session budgétaire de l’assemblée nationale, le fait que l’exonération fait perdre à l’Etat plusieurs milliards de FCFA par année.  Abdoul Karim Méckassoua invite le gouvernement à plus de vigilance.

 

La Centrafrique est un pays fiscalo-douanier. Elle tire ses ressources des taxes et impôts. Malgré cette situation, l’exonération des produits appartenant aux organisations internationales humanitaires et agences du système des nations-unies, pèse sur l’économie nationale dont la croissance annuelle tourne autour de 5%.

 

L’allégeance du gouvernement à ces organisations fait profiter plusieurs personnalités pour des affaires personnelles. Selon plusieurs observateurs de la vie économique du pays, nombreuses sont des personnalités qui passent par des circuits de certaines organisations internationales pour importer des marchandises destinées à la commercialisation.

 

 «L’on constate que le volume du manque à gagner lié aux exonérations s’élevait à fin juin 2018 à 28,74 milliards de FCFA; cela veut dire que pour peu que l’on fasse une projection pour l’ensemble de l’année 2018 sur la base des données du premier semestre, ce manque à gagner atteindrait la faramineuse somme de 56 milliards. Plus concrètement cela signifie que les exonérations font perdre à l’Etat d’importantes ressources indispensables à sa reconstruction », a déploré le président de l’Assemblée Nationale.

 

Abdoul Karim Méckassoua exhorte le gouvernement à faire en sorte que la lutte contre la fraude, la corruption et l’élimination des taxes parafiscales ainsi que le transfert rapide de toutes les ressources au Compte Unique du Trésor, mais aussi la maîtrise des exonérations puissent se poursuivre inlassablement.

 

 « Ceci doit constituer un motif de préoccupation pour l’Assemblée Nationale, mais aussi pour le Gouvernement qui doit prendre les taureaux par les cornes à travers des mesures correctrices car les exonérations constituent de niches de recettes pour l’Etat « , a relevé Abdoul Karim Méckassoua.

 

Selon nos investigations, les ambassades, les organisations des nations-unies, les forces internationales, les ONGs, les accords de siège et les projets du gouvernement à financement extérieur sont concernés par les exonérations.

 

 

Centrafrique : L’Observatoire Pharos remet mercredi à Bangui le rapport « Justice et priorité aux victimes » au chef de l’Etat

 

PAR RJDH LE 2 OCTOBRE 2018

 

BANGUI, 2 octobre 2018 (RJDH)—L’Observatoire Pharos remet ce mercredi 3 octobre le rapport intitulé « Justice et priorité aux victimes » au président de la République Centrafricaine, Faustin Archange Touadera, a appris le RJDH de cette organisation.

 

Après un travail d’enquête et d’études auprès des victimes, l’Observatoire Pharos remet officiellement au Président un rapport définitif de trois ans de travail, accompagné d’une série de recommandations au gouvernement, aux institutions, comme à la société civile.

 

« Des enquêtes, de grande qualité, ont bien été menées par le passé sur certains types de violations des droits humains, comme par exemple le rapport de Human Rights Watch sur les violences sexuelles commises en Centrafrique (2017). Des communiqués de presse ont bien été publiés, appelant à l’impunité zéro et à la justice. Mais jamais les voix des victimes de manière globale, c’est-à-dire les voix de ceux qui se définissent victimes de cette crise, n’ont été portées ainsi, intactes, aux oreilles des décideurs et du public », a confié au RJDH Catherine Bossard, Coordinatrice de projets à l’Observatoire Pharos.

 

Pour elle, c’est ce qui a amené son organisation au mois d’octobre 2017, à former 20 enquêteurs aux méthodes d’écoute pour qu’ils aillent dans les villes de Bangui, Bouar, Kaga-Bandoro, Bria, Bambari et Bangassou. « Ils y ont recueilli plus de 400 témoignages de victimes. Nous avons traduit ces témoignages et les avons décryptés pour formuler 61 recommandations à destination du gouvernement, des parlementaires, des médias et de la société civile », précise Catherine Bossard.

 

« Ce travail d’enquête vise à contribuer au processus de paix et de réconciliation en donnant la parole aux victimes de la crise centrafricaine, dont les voix sont très peu audibles car rarement écoutées et en rappelant l’importance de placer les victimes au cœur de la reconstruction du pays, ce qui commence par le respect de l’engagement pris par M. Touadera de mener une lutte sans merci contre l’impunité », a déclaré Catherine Bossard.

 

Depuis quatre ans, les autorités ont sollicité l’Observatoire Pharos pour mener des activités comme en  2017, où le Président Faustin Archange Touadera a missionné cette organisation pour la conduite de travaux de médiation avec la société civile.

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Published by Centrafrique-Presse.com