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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 00:45
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le leader syndical du ministère des transports destitué suite à son exigence relative au départ du ministre

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 19 OCTOBRE 2018

 

BANGUI, 19 octobre 2018 (RJDH)—Le Secrétaire Général du syndicat du ministère des Transports et de l’Aviation Civile, Denis Narcisse Bazanguele a été relevé de ses fonctions. La décision est prise le jeudi dernier lors d’une réunion entre le bureau de l’USTC et une délégation du syndicat de ce département.

Le secrétaire général du syndicat des travailleurs du ministère des transports est relevé deux jours après une sortie médiatique pendant laquelle il a exigé la démission du ministre Theodore Jousso qu’il accuse de détournement et de clientélisme.

Deux jours après cette revendication, l’Union Syndicale des Travailleurs de Centrafrique (USTC) convoque le bureau du syndicat dudit département. Denis Narcisse Bazanguele est absent, ce qui ouvre la voie à sa destitution comme secrétaire général. Dans la décision prise à l’issue de la réunion et rendue publique à la télévision nationale, le secrétaire général destitué est accusé de n’avoir pas consulté le bureau et la base sur la question du départ du ministre Théodore Jousso, « il a fait preuve de faux et usage de faux parce que ses camarades ne se reconnaissent pas dans cette décision unilatérale », confie au RJDH, un membre de l’USTC comme pour justifier la décision.

Denis Narcisse Bazanguele, contacté par le RJDH parle d’une manœuvre visant à le faire taire, « c’est un groupe de manipulés qui est à l’origine de cette manœuvre dont le seul objectif est de me réduire au silence », explique-t-il avant de revendiquer son poste, « cette manœuvre ne passe pas parce que la base est toujours avec moi et nous allons continuer la lutte. Cette décision est illégale », précise-t-il.

Le ministère des transports fait face à un certain niveau de tension depuis que le ministre de tutelle Theodore Jousso est accusé de détournement d’une partie de taxe de sûreté aéroportuaire. Cette affaire qualifiée de « Joussogate » par la presse nationale, a détérioré les relations entre le premier ministre Simplice Mathieu Sarandji et son ministre des transports.

Le syndicat des travailleurs du département des transports est entré depuis deux semaines dans le jeu avec comme principale revendication la démission du ministre Theodore Jousso. Même si de nombreux observateurs prédisent l’imminence du départ de ce ministre, proche du chef de l’Etat mais en mal de confiance avec le premier ministre, ce dernier, contacté par le RJDH écarte toute idée de démission et maintient qu’il n’y’a eu aucun détournement au sein de son département.

 

 

Centrafrique : Deux magistrats de la CPS prêtent serment à Bangui

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 19 OCTOBRE 2018

 

BANGUI, 19 Octobre 2018 (RJDH) — Deux magistrats ont prêté serment ce vendredi 19 octobre à la Cour d’Appel de Bangui pour le service de la Cour Pénale Spéciale (CPS),   parmi lesquels un international. La cérémonie a été présidée par le président de la République Faustin Archange Touadera.

Ces deux magistrats viennent compléter l’effectif du personnel de la CPS. Ces magistrats ont pour rôle de juger les auteurs des crimes de guerre, crime contre l’humanité et génocide allant de 2003 à nos jours comme prévoie la loi organique de janvier 2015.  

Selon le magistrat Léon Dincpi, greffier en chef de la CPS,  la chaine pénale en Centrafrique a été fragilisée depuis 2012 et les magistrats centrafricains ne pouvaient exercer librement pour juger les auteurs des crimes graves entre autres, crime de guerre, crime contre l’humanité et crime de génocide. C’est dans ce contexte que le Conseil National de Transition avait jugé mieux mettre en place une cour spéciale hybride afin de lutter contre l’impunité.

Les deux prestataires de Serment, le magistrat Adelaïde Dembola de nationalité burkinabé et le magistrat centrafricain Michel Louanga se sont engagés pour la lutte contre l’impunité, « une tâche lourde nous attend. Nous avons prêté serment plusieurs fois, mais cette fois-ci, c’est une fonction judiciaire spéciale », a témoigné Michel Louanga.

Faustin Archange Touadera, président de la République a déclaré qu’une session inaugurale de la CPS est prévue la semaine prochaine. « Une session inaugurale de la CPS est prévue la semaine prochaine pour le lancement de l’opérationnalisation de cette cour hybride.  L’objectif c’est impunité zéro», a-t-il annoncé.

La semaine dernière des professionnels des médias ont été outillés sur la couverture médiatique des procès à la Cour Pénale Spéciale.

 

 

Centrafrique : Au moins 550.000 personnes en insécurité alimentaire selon la FAO

 

PAR JEFFERSON CYRILLE YAPENDE LE 19 OCTOBRE 2018

 

BANGUI, 19 Octobre 2018 (RJDH)—Jean Alexandre Scaglia, Représentant de la FAO en Centrafrique, a annoncé que 550.000 personnes en Centrafrique sont en phase d’urgence au niveau de l’insécurité alimentaire. Déclaration faite hier lors d’une conférence de presse en commémoration de la Journée Mondiale de l’Alimentation.  

« Agir pour l’avenir. La faim zéro en 2030 c’est possible », tel est le thème de la Journée Mondiale de l’Alimentation (JMA 2018). Le choix de ce thème ressort au cœur du mandat de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture depuis qu’en 1945 que les fondateurs de l’Organisation entreprirent de mettre le monde ’’ à l’abri du besoin ’’.

L’insécurité alimentaire (IPC) conduite en Septembre 2018 semblerait indiquée que 13% de la population analysée, soit 550.000 personnes, se trouvent en IPC phase 4 (Urgence) et 31%, soit plus de 1.350.000 personnes, se trouvent en IPC phase 3 (Crise), représentant au total plus de 40% de la population analysée. La mise à jour montre que 4 préfectures et 3 concentrations sont en IPC phase 4 (Urgence), tandis que 10 préfectures, 6 concentrations et 6 arrondissements de Bangui sont en IPC phase 3 (Crise). La population nécessitant une action urgente pour protéger les moyens d’existence, prévenir la malnutrition et le décès est estimé à 1,9 millions.   

Le Représentant de la FAO pense pour sa part que le Centrafrique à toutes les ressources naturelles pour y arriver à la faim zéro en 2030, s’il y’a la volonté politique claire. « En Centrafrique, c’est tout à fait possible, je le dis, le pays a beaucoup de ressources et de potentielles donc il n’y a pas de raison technique particulière. On n’est pas dans un désert, on n’est pas dans un pays où il n’y a pas d’eau, loin de là, on n’est pas dans un pays surpeuplé… Le potentiel de production est là et je pense qu’avec une volonté politique claire, une volonté de développement économique y compris dans le cercle de l’entreprenariat, de l’agro- entreprenariat chez les jeunes dans un pays très jeune, on peut arriver avec l’appui nécessaire de la communauté internationale », a déclaré Jean-Alexandre Scaglia.              

Le document du cadre intégré de la classification de la sécurité alimentaire, montre qu’en République Centrafricaine, les populations en insécurité alimentaire aigüe se trouveraient principalement dans les concentrations de Batangafo, Kaga-Bandoro, la zone de Rafai et les préfectures d’Ouham-pendé, Nana-Gribizi, Ouaka et Haut-Mbomou.

« Ces zones correspondent à celles où le plus grand nombre de personnes déplacées Internes (PDI) vivant dans les sites (40 %) ou en famille d’accueil (60%) ainsi que les ménages hôtes. Dans certaines préfectures, les populations déplacées représentent une proportion importante de l’ensemble de la population : Haute-Kotto (85%), Haut –Mbomou (45%), Nana-Gribizi (32%) et Ouaka (30%). De mêmes, les populations rurales dans les zones moins affectées par le conflit nécessitent de l’assistance pour la protection et la relance de leurs moyens d’existence ».

 Au vu de tout cela, il faut noter aussi que c’est l’aspect sécuritaire qui a encouragé l’insécurité alimentaire dans le pays. A cela s’ajoute la dégradation des axes routiers et aux taxes illicites créant multiples barrières sur les voies d’accès aux marchés des villes du pays sont les tendances générales à la hausse des prix sur les marchés des localités suivies.

Aujourd’hui en RCA, 1,9 millions de personnes (43% de la population) en situation de l’insécurité alimentaire aigüe sont dans les besoins en assistance.

 

 

Centrafrique : Retour continu des réfugiés Centrafricains au pays

 

PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 19 OCTOBRE 2018

 

BANGUI, 19 octobre 2018 (RJDH)—Le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (UNHCR) observe un retour continu des réfugiés et déplacés Centrafricains. Depuis 2017, au moins 2.369 personnes ont été rapatriées par le gouvernement et l’UNHCR.

Après au moins cinq ans de refuge, des Centrafricains vivant à l’extérieur du pays retournent progressivement au pays. Ce retour est facilité par l’UNHCR suite à l’accalmie dans plusieurs zones de retour et intervient alors que des sites des déplacés internes sont aussi dans la dynamique de fermeture depuis décembre 2016.

« Le nombre total des rapatriés facilités par le HCR est de 2.369. En 2017, la RCA a accueilli 301 rapatriés facilités par le HCR et au cours de 2018, la RCA accueille actuellement 2 068 rapatriés », peut-on lire dans le bulletin du HCR sur la situation du rapatriement volontaire.

Selon les informations RJDH, parmi les rapatriés se trouve 44% des femmes et 56% des hommes, venant pour la plus part de la République du Congo, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Burkina-Faso et autres.

Les zones du retour pour la plus part aussi se trouve à Bangui, Bimbo, Mbaïki, Mongoumba Boda et Boganda.

Parallèlement au retour des réfugiés, sur les sites des déplacés à Bambari, l’enquête sur l’intention de retour se poursuit, selon le HCR, « Le partenaire PARET qui est le Projet d’Appui au Retour et à la Réintégration avec l’appui du HCR, poursuit l’enregistrement des candidats volontaire au retour sur les différents sites des déplaces à Bambari. A ce jour, 1846 ménages de 9.230 personnes ont été enregistrés sur le site Sangaris. Soulignons que 75 ménages de 167 personnes déplacées enregistrés sur le site Cotonnerie recevront leurs Assistances au courant de la semaine. Une assistance qui leur permettra de regagner leurs quartiers d’origine ou villages », relève l’ HCR.

Des sources humanitaires, depuis le début de l’année 2018, au moins 15.000 réfugiés sont retournés spontanément, un retour qui n’a pas été facilité par des partenaires mais sont pris en charge dès leur retour au pays par des organisations humanitaires.

La Centrafrique compte au moins 500.000 réfugiés à l’extérieur du pays.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com