Centrafrique : Une rencontre des chefs d’Etat à Khartoum pour préparer le dialogue avec les groupes armés
Par Fridolin Ngoulou le 19 septembre 2018
BANGUI, 19 septembre 2018 (RJDH)–Une séance de négociations des présidents de la RCA et du Soudan à Khartoum s’est tenue du 15 au 16 septembre en vue de projeter le dialogue en préparation entre le gouvernement et les groupes armés.
Après la rencontre des leaders des groupes armés à Khartoum qui a conduit à la signature de la déclaration d’entente de Khartoum le 28 aout dernier, une série de consultations diplomatiques se sont déroulées dans le but de faire aboutir positivement le dialogue entre toutes les parties prenantes au conflit en Centrafrique.
Selon les informations du RJDH, le président centrafricain, Faustin et Archange Touadera et ses homologues Omar El Béchir du Soudan et Paul Kagamé du Rwanda, se sont rencontrés le weekend dernier au Soudan. Cette rencontre à laquelle la presse n’a pas été associée ainsi qu’à la séance de la signature de la déclaration d’entente aurait permis aux protagonistes d’échanger sur les questions politiques.
« Les représentants de l’Union Africaine, avec le président Kagamé en tête de la délégation, a exprimé sa satisfaction quant aux résultats des efforts de la partie russe lors de la rencontre de Khartoum. La participation de la Russie dans l’avenir, comme observateur dans le cadre du processus des négociations est essentielle», a rapporté une source diplomatique proche de la Russie.
L’implication russe dans l’aboutissement de l’initiative africaine pour la paix a été recommandée par les leaders des principaux groupes armés signataires de l’entente de Khartoum.
Indice de Développement Humain : La Centrafrique très bas dans le tableau
Par Fleury Agou le 18 septembre 2018
BANGUI, 18 Septembre 2018 (RJDH) — Le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) a publié le 14 septembre son rapport 2018 sur Indice de Développement Humain (IDH). Sur les 189 pays et territoires étudiés, la République Centrafricaine est avant-dernière (188e) devant le Niger.
Confrontée à une crise multidimensionnelle, la République Centrafricaine est classé 118e dans le rapport 2018 sur l’Indice de Développement Humain (IDH) publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Sur les 189 pays et territoires étudiés, la Centrafrique a un IDH de 0.367, elle fait partie de la catégorie « Faible ».
Le document rapporte que « l’espérance de vie à la naissance (années) » d’un centrafricain est « 52,9 ans » et peut en moyenne fréquenter les bancs d’une école pendant « 7,2 ans ». Par ailleurs, ces parents vivent avec moins de 500.00 FCA pas an et le Revenu National Brut (RNB) par habitant ($) est « 663 ». Puis, seul « 4% » de la population (4,7millions) utilisent Internet.
En Afrique et dans le monde ?
Le Top 5 africain de l’Indice de Développement Humain est détenu par le Seychelles, l’Ile Maurice, l’Algérie, la Tunisie et le Botswana qui sont tous de la catégorie « Elevée ».
A l’opposé, le Niger, la Centrafrique, le Sud Soudan, le Tchad et le Burundi sont les cinq derniers pays sont, le Burundi (0,417), le Tchad (0,404), le Soudan du Sud (0,388), la République Centrafricaine (0,367) et (0,354).
Cependant, quatre pays européens sont dans le Top 5 du classement selon l’IDH du PNUD : la Norvège (0,953), la Suisse (0,944), l’Australie (0,939), l’Irlande (0,938), et l’Allemagne (0,936).
L’indice de développement humain (IDH) est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. Il tient compte de trois aspects essentiels, notamment, la santé et la longévité, l’accès à l’instruction et un niveau de vie décent. Tous les pays du monde ne sont pas forcément pris en compte, doit-on préciser. «La couverture d’un pays, en termes de son IDH, dépend de la disponibilité des données», a souligné le PNUD.
Centrafrique : Suspension des jeux de hasard sur l’étendue du territoire national
Par Bienvenu Matongo le 19 septembre 2018
Bangui le 19 Septembre 2018 (RJDH) — le Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a signé en date du 14 Septembre dernier un arrêté suspendant les jeux de hasard sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à nouvel ordre.
Au terme de l’Arrêté numéro 027 en date du 14 Septembre 2018 portant suspension d’activité, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Henri Wanzet-Linguissara en concertation avec son homologue du Commerce, a ordonné la suspension jusqu’à nouvel ordre des jeux de hasard organisé par les sociétés TV Game Feiyou Mei-mei et BODEM sur toute l’étendue du territoire national jusqu’ à nouvel ordre.
Cet Arrêté stipule en son Article 2 que le Secrétariat général du comité interministériel de censure et de la surveillance des films cinématographiques, jeux et spectacle est chargé de veiller à la stricte application de cette décision ministérielle. L’article 3 dudit Arrêté donne pouvoir à l’organe précité de réquisitionner les forces de l’ordre pour l’appuyer dans cette décision.
L’avènement des jeux de hasard instaurés par les sociétés chinoises a généré une carence de pièces de monnaie dans les échanges commerciaux sur le marché centrafricain.