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4 juin 2018 1 04 /06 /juin /2018 22:41
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Nimery Matar Force poursuivi pour dix chefs d’accusation dont le terrorisme

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 4 JUIN 2018

 

BANGUI, le 04 Juin 2018(RJDH) —Le chef d’autodéfense Nimery Matar alias Force est dans le viseur de la justice centrafricaine qui le poursuit pour terrorisme, outrage au chef de l’Etat, incendie des boutiques et maisons… Une volonté affichée hier par le procureur général près la Cour d’Appel de Bangui, le magistrat Didier Éric Tambo.

 

Nimery Matar alias « Force » est un déserteur des rangs de l’armée centrafricaine. Ancien Libérateur de François Bozizé, il s’est retranché au km5 où il mène plusieurs actions. Après plusieurs plaintes des opérateurs économiques, le gouvernement a tenté une opération dite Soukoula pour le désarmer.

 

Quelques semaines après c’est la frappe des groupes armés contre la paroisse Notre Dame de Fatima faisant plusieurs morts et des blessés. C’est dans ce contexte que la  justice va qualifier ces actes de terroriste tout en le soupçonnant d’en être le commanditaire. La goutte d’eau déborde le vase, c’est le soupçon d’être en intelligence avec les mercenaires français pour renverser le régime de Bangui.

 

Selon le communiqué lu par le Procureur général près la Cour d’Appel de Bangui Éric Didier Tambo, Force est en intelligence avec des mercenaires étrangers,  « Force n’est pas le seul à être recherché par la Justice centrafricaine. Il y a également ses complices comme Christoph Renaito, Alias Alpha et Bernard Cousin et des personnalités nationales et étrangères » peut-on lire dans le document.

 

Le lancement de mandat d’arrêt contre Alias Force vient en réponse à plusieurs organisations de la société civile et politique qui ont exigé du gouvernement, l’ouverture d’une information judiciaire sur les crimes commis dès l’attaque de Fatima.

 

Contactés par le RJDH, certains leaders des organisations de la défense des Droits de l’Homme souhaitent voir « Force et ses complices arrêtés et jugés par la justice pour crimes et les meurtres qu’ils ont commis dans le pays ».

 

Pour le parquet, « les jours de Force sont comptés».  Et des mandats d’arrêts internationaux sont déjà lancés contre les présumés complices de Force, l’une des personnes considérées comme le problème au Km5. Au même moment où la justice fait de précision sur le recherché, l’intéressé lui, lance une opération de désarmement dans son fief du Km5.

 

La justice centrafricaine s’active peu après le vote de la loi de règlement de procédure et de preuve de la Cour Pénale Spéciale par les élus de la nation alors que plusieurs localités sous contrôle des rebelles de la Séléka sont menacées par une opération imminente.

 

 

Centrafrique : Le FPRC poursuit l’enrôlement des hommes dans ses rangs à Ndélé au Nord du pays

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 4 JUIN 2018

 

BANGUI, 4 Juin 2018(RJDH)—Plusieurs hommes ont marqué leur loyauté au FPRC d’Abdoulaye Issène ce samedi à Ndélé, localité acquise à ce groupe armé hostile au pouvoir de Bangui et au processus DDRR porté par la présidence de la République.

 

Des informations de sources concordantes ont indiqué au RJDH l’enrôlement des hommes fidèles au FPRC piloté par Abdoulaye Issène. Ceux-ci  ont fait allégeance à ce groupe armé après quelques semaines de formation militaire dans cette localité. Ces hommes portent des uniformes neufs a indiqué cette source sans en préciser la provenance.

 

Le FRPC s’active dans la militarisation en dépit des discussions avec le panel des experts de l’Union Africaine mais aussi de l’implication russe dans les pourparlers en vue de ramener cette faction autour de la table des négociations. Selon les informations RJDH, Michel Djotodia, le patron de la Séléka aurait donné son accord pour la cessation des hostilités mais en contrepartie, il réclame l’amnistie qui pour lui est sa chance de survie.

 

Sauf que son adhésion est loin de faire l’unanimité au sein de l’état-major du FPRC dont les ténors sont visés par des mandats d’arrêt lancés contre eux. Entre avril et mai derniers, des leaders de l’aile dure de la Séléka se sont régulièrement réunis à Ndélé alors qu’au même moment le FPRC recevait d’importantes cargaisons d’armes en provenance du Soudan et du Tchad.

 

Peut-on parler de la division au sein du FPRC ? Difficile à dire. Un regard dans le passé récent peut éclairer : en 2012 par exemple, alors qu’Abdoulaye Issène et Abakar Sabone signaient sous le régime de Bozizé l’Accord de paix à Bangui sous l’égide du Binuca de Margaritte Vogte et de l’Union Africaine, la Séléka se structure forme et in fine renverse le pouvoir de Bozizé. Et aux experts de souligner que l’enrôlement peut être une manière pour le FPRC d’aller aux négociations avec force pour obtenir ce qu’il veut avec moins de pression judiciaire pour ses leaders.

 

Au moment où Bangui a les yeux tournés vers Addis-Abeba pour la suite à donner au 77 points de revendication des groupes armés, les agissements du FPRC risquent de modifier les donnes.

 

 

Centrafrique : Des barricades érigées dans les quartiers sud de Bangui suite à des inondations après une pluie diluvienne

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 4 JUIN 2018

 

BANGUI, le 4 Juin 2018(RJDH)—Plusieurs maisons se sont écroulées dans les quartiers Sud suite à l’inondation générée par la pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit d’hier sur la ville de Bangui. En réaction à cette calamité, plusieurs jeunes desdits quartiers sinistrés ont pris d’assaut les artères et y ont érigé des barrières pour certains et des tranchées pour bloquer toute circulation sur les axes routiers sillonnant les quartiers sinistrés. Ils exigent du gouvernement l’urbanisation des quartiers.

 

Selon le chef du quartier Yapele 3, Pascal Lambert Bandokpa-Kpassi, 70% des habitations de son quartier sont inondées tandis qu’au quartier Cattin on dénombre environ 12 habitations écroulées suite à cette inondation. Les habitants de ces quartiers très remontés accusent le gouvernement de n’avoir pas urbanisé le secteur. Pour eux, c’est la conséquence selon eux, de cette catastrophe naturelle appelée inondation avec en filigrane des sans toit livrés aux intempéries.

 

Ces manifestations ont des conséquences fâcheuses. A titre d’exemple, l’Avenue CEMAC où les travaux de réhabilitation ont été interrompus depuis quelques jours et qui devraient reprendre demain 5 juin est touchée par la création anarchique des tranchées en guise de canalisation par de jeunes riverains en colère comme en témoigne ce jeune «chaque fois qu’il pleut, c’est l’inondation dans notre quartier ; hier nous avons passé la nuit à la belle étoile ; c’est vraiment regrettable » a déclaré ce chef de ménage.

 

Un autre accuse le gouvernement d’en être responsable « c’est depuis 37 ans que je suis dans ce secteur ; aucune initiative allant dans le sens de l’urbanisation du quartier n’a été prise. Le gouvernement porte la responsabilité politique et morale de notre situation ; c’est pourquoi nous souffrons ».

 

Le premier citoyen de la ville de Bangui et le ministre de l’Urbanisme Franky GabbyLeffa et l’honorable Tossa Besa se trouvent au moment où nous mettons sous presse cette information sur le terrain.

 

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com