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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 00:15
Centrafrique: le Secrétaire général condamne l’attaque perpétrée contre une base de la Minusca

 

 

 

Le 4 avril 2018

 

Déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire général sur l’attaque contre une base de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et le meurtre de civils en République centrafricaine :

 

Le Secrétaire général condamne l’attaque perpétrée contre une base de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) le 3 avril, dans la préfecture de Ouaka, en République centrafricaine. L’attaque a causé la mort d’un casque bleu mauritanien, tandis qu’onze autres ont été blessés et évacués pour traitement médical.

 

Le Secrétaire général présente ses plus sincères condoléances aux familles endeuillées, ainsi qu’au Gouvernement de la République islamique de Mauritanie. Il souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

 

Le Secrétaire général est également consterné par le meurtre de 21 civils, dont quatre enfants et quatre femmes, ainsi que par les blessures infligées à 14 personnes, le même jour, dans la même préfecture.

 

Le Secrétaire général appelle les autorités de la République centrafricaine à enquêter sur ces attaques et à traduire en justice rapidement leurs auteurs.

 

Distribué par APO Group pour United Nations – Office of the Spokesperson for the Secretary-General.

 

 

Centrafrique: Un Casque bleu tué et 11 blessés dans une attaque, 21 civils morts retrouvés

 

 

Nations unies (Etats-Unis) - Un Casque bleu mauritanien a été tué et 11 blessés dans l'attaque mardi d'une base de l'ONU en Centrafrique où les corps de 21 civils ont également été retrouvés, illustrant la fragilité d'un pays toujours sous la coupe de bandes armées.

Une vingtaine d'agresseurs appartenant à des milices "d'auto-défense" antibalaka, ont également été tués.

Ces milices ont pris pour cible une base temporaire de Casques bleus à Tagbara, près de la ville de Bambari (sud), a annoncé le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, évoquant "plusieurs heures d'échange de tirs". "Les Casques bleus ont riposté et après plusieurs heures d'échange de tirs, l'un d'eux a été tué et 11 autres ont été blessés", a-t-il précisé.

"Plus de 22 agresseurs anti-Balaka ont été tués", a ajouté l'ONU dans un communiqué. Les blessés ont été évacués vers la capitale Bangui et la ville de Bria.

L'attaque contre la base de la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) s'est produite à l'aube.

"Indépendamment" de cette attaque, la Minusca "a découvert, plus tard dans la matinée, les corps sans vie de 21 civils (13 hommes, 4 femmes et 4 enfants) près d'une église de Tagbara". "D'après les premières constatations, des armes traditionnelles ont été utilisées", selon un communiqué de l'ONU, semblant implicitement désigner des machettes et armes blanches.

- Condamnations -

Des renforts ont été envoyés à Tagbara, située à 60 kilomètres au nord-est de Bambari.



Dans des déclarations, le Conseil de sécurité et le secrétaire général de l'ONU ont condamné les attaques contre les Casques bleus et des civils.



"Les membres du Conseil de sécurité condamnent dans les termes les plus forts toutes les attaques, provocations et incitations à la violence contre la Minusca par des groupes armés et autres individus", indique un communiqué de la plus haute instance de l'ONU.



Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, "appelle les autorités de la République centrafricaine à enquêter sur ces attaques et à traduire en justice rapidement leurs auteurs", précise un autre communiqué de son service de presse.



Lundi soir, "des éléments de la base temporaire de la Force de la Minusca à Tagbara, avaient été informés que l'UPC (l'Union pour la paix en Centrafrique, ex-Seleka) détenait 23 personnes dont 13 femmes, 7 hommes et 3 enfants", a aussi indiqué l'ONU. Ces personnes ont été récupérées par des Casques bleus avant d'être hébergées sur leur base "afin de garantir leur sécurité", selon l'ONU.



"Rien ne pourrait justifier de tels actes qui peuvent être considérés comme des crimes de guerre", ont souligné les Nations unies dans leur communiqué. "Une enquête sera diligentée afin de ne laisser aucune place à l'impunité", a-t-on ajouté de même source.



La Centrafrique est embourbée dans un conflit meurtrier depuis 2013. Le renversement du président François Bozizé par l'ex-rébellion de la Séléka avait entraîné une contre-offensive des milices d'"autodéfense" antibalaka, entraînant les 4,5 millions d'habitants dans une spirale de violences.



Aujourd'hui, en dépit de tentatives de médiations pour pacifier la Centrafrique, près de 80% du territoire restent sous la coupe de groupes armés et l'autorité étatique ne dépasse guère les faubourgs de la capitale, Bangui.



Les groupes armés combattent notamment pour le contrôle des ressources. L'intervention de la France (2013-2016) et de la Mission des Nations unies (quelque 12.500 hommes depuis 2014) ont permis début 2016 l'élection d'un nouveau président, Faustin-Archange Touadéra.


(©AFP / 04 avril 2018 06h47)

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Published by Centrafrique-Presse.com