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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 00:08
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Le Député de Bangassou 2, Samuel Nzoungou tire la sonnette d’alarme sur la situation critique de la ville

 

Par Judicael Yongo le 19 mars 2018

 

 

BANGASSOU, le 19 Mars 2018(RJDH) —-Des habitants de Bangassou se vident de sa population suite aux rumeurs d’attaque qui circulent dans la ville. Des rumeurs selon lesquelles, des mercenaires en provenance du Tchad, du Mali, du Soudan et des groupes armés se proposeraient d’attaquer la ville de Bangassou. Le député de Bangassou 2 Samuel Nzoungou insiste sur le redéploiement des FACA pour sauver la situation.

 

Depuis que les affrontements ont éclaté en mai 2017 dans le Mbomou précisément dans la sous-préfecture de Bangassou, la situation sécuritaire demeure encore critique. Une partie de la population vit dans la brousse et une autre a trouvé refuge au Congo Démocratique. Le Député de Bangassou 2, Samuel Nzoungoua, a indiqué que depuis cette date, c’est absolument «un ça ne va plus» qui sort de la bouche des populations de la ville.

 

«Au moment où je vous parle, des Anti-Balaka se regroupent dans les recoins de Bangassou pour attendre une éventuelle attaque dans les heures qui viennent comme je disais selon les informations, que la ville de Bangassou va être attaquée par des Séléka, les peulhs de l’UPC, des mercenaires venus du Tchad du Mali et du Soudan» précise l’élu de la nation.

 

A Bangassou, c’est la loi de la jungle, a ajouté l’Honorable, où les deux camps notamment les Anti-Balaka et les Séléka justifient toujours leur réaction en brandissant la légitime défense. «Mais parce qu’il n’y a pas la présence de l’autorité de l’Etat dans la ville de Bangassou, on assiste toujours à des conflits-intergroupes et quand il y a un affrontement, ce sont des innocents qui subissent les exactions et cela paralyse les activités» a-t-il déploré.

 

Contacté par le RJDH au début de la semaine, un habitant de Bangassou a confié que des populations entières se vident depuis l’annonce des éventuelles attaques et tentent de gagner la RDC à cause des informations selon lesquelles des hommes lourdement armés en provenance de la Haute-Kotto, de la Basse-Kotto ont pris la décision d’occuper Bangassou et c’est ce qui a plongé la population dans la panique.

 

Des discussions entre le gouvernement, la Minusca et les élus de la nation du Mbomou et du Haut-Mbomou sont menées pour une tentative de solution.

 

 

Centrafrique : Trois policiers de l’OCRB de Damala aux arrêts à l’UMIRR pour torture d’une femme

 

Par Auguste Bati-Kalamet le 19 mars 2018

 

BANGUI, 19 Mars 2018 (RJDH) – Les trois policiers de l’Office Central de Répression du Banditisme (OCRB) de Damala au Nord de la ville de Bangui, sont aux arrêts à l’Unité Mixte d’Intervention Rapide et de Répression (UMIR) depuis la semaine dernière. Ils sont les présumés auteurs de tortures d’une femme de 40 ans.

 

Le Commissaire de police de l’OCRB de Damala aurait ordonné à ses deux agents le 20 février dernier de passer à tabac une femme de 40 ans. Pendant ces bavures, la victime s’est retrouvée avec le bras droit fracturé et des blessures un peu partout sur le corps. C’est dans ce contexte que ces trois policiers, présumés auteurs de ces coups et blessures ont été arrêtés.

 

Selon une source proche de l’UMIRR, «ces policiers ont été arrêtés la semaine dernière et se trouvent au sein de cette institution. C’est le Commissaire de police qui aurait ordonné à ses agents de commettre ces bavures. Chacun a sa responsabilité. Les procédures sont en cours, le Commissaire du gouvernement est saisi. Il passera pour les dernières instructions», a fait savoir cette source sous couvert de l’anonymat.

 

Une autre source a confié au RJDH qu’en tant qu’unité de lutte contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles. « Nous luttons également contre l’impunité, en traduisant les présumés coupables des violations des droits de l’homme devant les instances judiciaires».

 

Le 20 février 2018, une femme d’environ 40 ans s’est rendue à l’OCRB de Damala pour plaider la libération de son fils arrêté suite au vol d’une moto. Cette femme a été victime d’une agression policière à l’OCRB de Damala. Un certificat médical délivré à cet effet révèle une incapacité de travail de 45 jours.

 

L’article 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme stipule que «Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradant.

 

 

Centrafrique : Lancement des travaux du Projet de Reconstruction Economique et Sociale en milieu Urbain dans les 3e et 5eArrondissement de Bangui

 

Par Vianney Ingasso le 19 mars 2018

 

BANGUI, le 19 Mars 2018 (RJDH)—Le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera, a procédé ce lundi 19 mars à la pose de la pierre symbolisant le lancement officiel de la construction de l’Avenue Idriss Deby Itno dans le 3ème arrondissement puis des travaux de construction d’un bloc pédagogique au Lycée Miskine de Bangui et enfin de la réhabilitation du hangar/ boucherie du marché Miskine. Le coût total de l’exécution de ces projets s’élève à 12 milliards de FCFA.

 

C’était une série de cérémonies de la pose de première pierre des travaux dans le 3ème et 5ème Arrondissements de Bangui cofinancés par l’Union Européenne (UE) à travers le Fonds Bêkou et d’autres partenaires dans un contexte de la mise en œuvre des activités du Plan de Relèvement et de Consolidation de paix en Centrafrique (RCPCA).

 

Felix Moloua, Ministre du Plan et de l’Economie, déclare que le lancement de ces projets répond aux piliers 2 et 3 du Plan de Relèvement et de Consolidation de la Paix (RCPCA). «Il y aura deux types des travaux notamment la réhabilitation de l’Avenue Idriss Deby en béton bitumineux et la construction de nouveaux bâtiments pédagogiques de type R+2 au Lycée de Miskine », a-t-il indiqué.

 

Il a aussi précisé que le montant global pour l’exécution de ces travaux est de 12 milliards de FCFA s’étendant sur une période de 3 ans, «ce projet d’un montant global d’environ 12 milliards de FCFA sera exécuté en 3 ans», a-t-il précisé.

 

Quant au Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera, il interpelle les entreprises à privilégier la main d’œuvre locale. «Je demande aux entreprises retenues pour l’exécution des travaux à recruter davantage les jeunes des secteurs riverains pour qu’ils parviennent à subvenir aux besoins de leur petite famille», souhaite-t-il.

 

Le lancement des projets de la construction des infrastructures sociales de bases est un signe de renouvellement de contrat social entre l’Etat et la population, et au relèvement économique pour la relance du secteur productif.

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com