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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 00:10
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : La lutte contre la crise alimentaire à Paoua passe par le retour des déplacés

 

PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 13 FÉVRIER 2018

 

PAOUA, 13 Février 2018 (RJDH) – Le Coordonnateur du projet d’appui au retour et à la réintégration en Centrafrique, Saint Floris Nangas, a relevé que le retour des déplacés de la ville de Paoua pourrait apporter une solution à la crise alimentaire. Ce retour est conditionné par la sécurité de la population rurale.

 

Le Nord de la Centrafrique est considéré comme le grenier du pays du fait du fort taux de productivité dans le secteur agricole. Le déplacement d’environ 65 000 personnes des six communes vers la ville de Paoua a produit des effets néfastes sur cette productivité. C’est dans contexte que le Coordonnateur du projet d’appui au retour et à la réinsertion en Centrafrique, projet du ministère de l’action humanitaire, souhaite le retour de ces déplacés dans leur zone dans un proche avenir.

 

Saint Floris Ningas, a suggéré au commandant des FACA et la Minusca entendent de créer une base supplémentaire entre la ville de Paoua et les communes sur un rayon de 35 kilomètres. « Les patrouilles militaires doivent s’effectuer régulièrement pour rassurer les déplacés au retour», a-t-il indiqué.

 

Il a exprimé son inquiétude quant à la rareté des produits agricoles sur le marché de la ville, «la lutte contre la crise alimentaire est liée au retour des déplacés dans leur zone. La fois dernière, nous avons discuté avec ces personnes dans les abris d’urgence. La majorité des personnes ont exprimé leur désir de repartir pour s’adonner aux travaux agricoles. Ils ont dit que même si les cases ont été brûlées, les rebelles n’ont pas emporté la terre cultivable», a expliqué Saint Floris Ningas.

 

Selon lui, des discussions ont été entamées avec le Commandant des FACA et la Minusca à Paoua, «ce qui est ressorti de ces échanges, c’est la détermination des FACA en collaboration avec la Minusca dans la restauration progressive de la sécurité sur tous les axes. Les dons de vivres effectués par le PAM ne suffisent pas à combler les besoins de toute la population des déplacés», a ajouté le Coordonnateur.

 

Le gouvernement et certaines ONG humanitaires ont procédé à la distribution des kits constitués des vivres et des non vivres aux déplacés de la ville de Paoua. Selon eux, cet appui ne remplit pas les besoins d’environ 65000 personnes en situation difficile.

 

 

Centrafrique : Plusieurs ex-enfants soldats réinsérés à Bangui reconstruisent leurs nouvelles vies

 

PAR VIANNEY INGASSO LE 13 FÉVRIER 2018

 

BANGUI, 13 février 2018 (RJDH)—Le 12 février de chaque année le monde célèbre la journée internationale de lutte contre le recrutement des enfants dans les groupes armés. Lors d’un reportage, le RJDH s’est intéressé au sujet de ces enfants  démobilisés et réinsérés aujourd’hui dans la société.

 

Il est 11 h 33.Nous sommes au quartier Ngongono 1 dans le 8ème Arrondissement de Bangui, nous accompagnons une équipe de l’ONG Plan International qui a mis en œuvre dans les 8 arrondissements de la ville de Bangui, un projet d’éducation et de protection des enfants victimes du conflit survenu à Bangui.

 

Hugor Nambea, animateur de protection à l’ONG Plan International, nous précise le contexte du projet.  «C’est un projet qui vise à faciliter la réinsertion des enfants associés aux forces et aux groupes armés que nous avons réussi à faire sortir. Il est prévu qu’à la fin de leur apprentissage, ils seront dotés en kits de retour à la vie civile et ceux qui sont encore mineurs vont être installés dans les familles d’accueil transitoire » a-t-il expliqué.

 

Toujours à Ngongono 1, l’animateur nous conduit dans une famille d’accueil où est installé un enfant âgé aujourd’hui de 10 ans et qui avait été recueilli par un chef de groupe armé à Bouca. Tout son village a été décimé par la Séléka en 2015. «Il était parti ce jour-là jouer avec ses amis quand son village a été brulé et ses parents étaient tous tués. Aujourd’hui, il est en classe de CE I et nous l’accompagnons pour qu’il intègre bien la communauté».

 

Ces enfants associés aux forces et aux groupes armés sont aujourd’hui formés par l’ONG Union des Techniciens en Faveur des Jeunes Désœuvrés (UTEFAJEDE) avec l’appui de l’Union Européenne, celui de l’Unicef et de l’ONG Plan International.

 

Etienne Doungou Maïdou, Directeur du centre à l’ONG UTEFAJEDE, montre comment ces enfants sont formés, «Ces enfants qui sont formés, nous allons les aider à s’installer. Aujourd’hui, nous sommes venus implanter un atelier ici à  Ngongono 1 au sein duquel ils vont commencer à poursuivre leur activité génératrice de revenu. Nous les avons formés en menuiserie, maçonnerie, saponification et en électricité».

 

Nous rebroussons le chemin pour le 7e arrondissement de Bangui. Au quartier Yongoro dans cet arrondissement de Bangui, nous allons à la rencontre d’un enfant sorti des forces et groupes armés qui tient dorénavant un petit commerce. Il exerce un petit commerce et accueille beaucoup de clients venus s’approvisionner. Tout joyeux, il s’accommode de sa nouvelle vie qui semble bien lui convenir. Il s’appelle Junior (pseudonyme) et avait 15 ans quand il a intégré un groupe armé. «Ma nouvelle vie m’a permis aujourd’hui de me prendre en charge. Je l’espère aussi pour d’autres enfants encore dans les rangs des groupes armés»

 

Aujourd’hui, les enfants sortis des groupes armés en Centrafrique sont au nombre de 12 500 depuis 2014 et tentent de reprendre une vie normale grâce à l’appui de plusieurs ONG. Plusieurs programmes sont en cours, afin de les aider à reconstruire leurs vies.

 

 

Centrafrique : Le délibéré dans l’affaire Ministère public de Bambari contre cinq présumés arrêtés à Ippy attendu mercredi prochain

 

PAR JUDICAEL YONGO LE 13 FÉVRIER 2018

 

BAMBARI, le 13 Février 2018(RJDH) —-Le procès des cinq personnes accusées dans le trafic présumé de minutions de chasse et de stupéfiants à Ippy est attendue demain mercredi 14 février au Tribunal de Grande Instance de Bambari au centre du pays. Information confirmée par le Procureur de la République près le tribunal de Bambari.

 

L’affaire Ministère public contre les cinq personnes accusées dans le trafic de plusieurs minutions de chasse et de stupéfiants intervient quelques jours après leur arrestation à Ippy par la Minusca. Des sources proches du parquet de Bambari indiquent que l’affaire a été évoquée et débattue hier lundi 12 février au cours d’une audience correctionnelle de fragrants délits de cette instance judiciaire.

 

«Les personnes soupçonnées de cette infraction ont comparu hier lundi 12 février comme prévu. Elles ont droit chacun à un conseil comme le prévoit la loi. La décision sera rendue demain mercredi 14 février » informe le parquet après l’audience.

 

Difficile de faire des pronostics sur les peines requises par le Procureur de la République contre les cinq présumés auteurs de cette infraction.

 

Il est à rappeler que c’est lors d’un convoi escorté par la Minusca que la saisie à Ippy de 1729 minutions de chasse, de 602 boites de Tramadol et du chanvre indien à Ippy dans deux véhicules de l’Ecolog s’est effectuée. Tout a été transféré  à Bambari.

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Published by Centrafrique-Presse.com