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21 novembre 2017 2 21 /11 /novembre /2017 23:45
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : MSF retire son personnel à Bangassou après le pillage de sa base par des hommes armés

 

PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 21 NOVEMBRE 2017

 

BANGUI, 21 novembre 2017 (RJDH)—La base de l’organisation Médecins Sans Frontière (MSF) à Bangassou, à l’Est du pays a été pillé par des hommes armés, a-t-on appris de sources concordantes. L’ONG a décidé de retirer son personnel suite à cet acte.

 

Le pillage de la base de MSF à Bangassou s’est fait dans la nuit du lundi à mardi. Selon les informations RJDH, une cinquantaine de millions de Fcfa aurait été emporté par  ceux qui ont pris d’assaut la base de MSF, « il y a eu au moins cinquante millions de Fcfa emportés. En dehors de l’argent volé à la base, les malfrats ont saccagé les lieux et emporté des effets », a expliqué une source locale contactée par le RJDH.

 

La représentation de MSF à Bangui a décidé de retirer son personnel de Bangassou suite au pillage de sa base. Au moment où nous mettons sous presse, l’équipe MSF de Bangassou est sur le point de quitter la ville.

 

Le service de communication de MSF, contacté par le RJDH, a confirmé le pillage de la base sans faire de commentaires. Le service a toutefois, promis une publication sur l’incident dans les prochaines heures. Cette organisation pourrait annoncer dans sa prochaine réaction, la suspension de ses activités à Bangassou en réaction à cet acte.

 

L’argent volé à la base de MSF à Bangassou est injecté dans les projets d’urgences pour lesquelles l’ONG est encore engagée dans cette ville en proie à des violences intercommunautaires. Pour le moment, il est difficile d’avoir des précisions sur l’identité des auteurs de ce pillage. Mais à Bangassou, deux groupes armés s’affrontement depuis plusieurs mois. D’un côté, il y a les autodéfenses, proches des Anti-Balaka et de l’autres des hommes armés, proches des ex-Séléka.

 

 

Centrafrique : Quatre partis politiques de l’opposition accusent l’exécutif d’instrumentaliser la justice

 

PAR JEAN FERNAND KOENA LE 21 NOVEMBRE 2017

 

BANGUI, 21 Novembre 2017(RJDH)—Quatre partis politiques de l’opposition ont exigé du gouvernement l’abrogation du décret querellé de nomination des officiers de police judiciaire et accusent le gouvernement d’instrumentaliser la justice dans le recrutement des OPJ de la CPS. Position exprimée ce 21 novembre lors d’un point de presse au siège de l’URCA à Bangui.

 

Il s’agit des partis politiques l’URCA, la CRPS, le RPR et la PATRIE qui se sont prononcés pour condamner le recrutement qu’ils jugent illégal, appeler à l’annulation du décret, et l’Assemblée Nationale au contrôle de l’action gouvernementale.

 

10 officiers de police judiciaire sont retenus par le comité de sélection sous l’égide de la communauté internationale. 10 ont été recalés après publication du décret du président Faustin Archange Touadera et remplacés par des OPJ inconnus des structures de recrutement. Cette accusation intervient après le refus de la communauté internationale de prendre part à la cérémonie de prestation de serment de ces OPJ la semaine passée.

 

Dans cette déclaration, Anicet Georges Dologuelé, chef de fil de l’opposition a indiqué que le comportement de Touadera lève la voile sur sa politique, celle de la dictature « tous ces actes qui mettent à nu le peu d’intérêt du régime actuel pour l’indépendance de la justice, pierre angulaire d’une véritable démocratie, sont la preuve que le président Touadera a définitivement inscrit sa politique dans une logique de dictature et de mépris pour les victimes de la crise militaro politique » a-t-il lâché et Nicolas Tiangaye de renchérir que « c’est du jamais vu dans l’histoire de ce pays ».

 

Ces leaders politiques à savoir : Crépin Mboli-Goumba, Ferdinand Alexandre Nguendet, Nicolas Tiangaye et Anicet Georges Dologuelé ont été accusés par les proches de Touadera en mai dernier d’être les auteurs intellectuels des événements de Bangassou. Ces leaders disent être victimes d’une politique qui consacre l’impunité. « Toutes les plaintes en diffamation déposées au niveau de la justice par ces personnalités ont été purement et simplement bloquées par le ministre de la Justice sur instructions du président Touadera afin d’assurer l’impunité à ses griots, consacrant ainsi un véritable déni de justice » a précisé le communiqué de ces leaders politiques.

 

Ces accusations sont portées par les leaders politiques au moment où la Cour Pénale est menacée de suspension de financement par la communauté internationale qui exige par la même occasion un nouveau recrutement.

 

 

Belgique: le Président Touadera participe à la Semaine Africaine au Parlement Européen

 

PAR FLEURY AGOU LE 21 NOVEMBRE 2017

 

BANGUI, 21 octobre 2017 (RJDH)–Le Président centrafricain est depuis un jour au siège de l’Union Européenne. Invité dans le cadre de la Semaine Africaine au Parlement Européen, il participera à la conférence de haut niveau organisée par l’organisation régionale.

 

A moins de quelques semaines du Sommet Union Africaine- Union Européenne à Abidjan (Côte d’Ivoire) et juste un an après la Conférence de Bruxelles sur la RCA, la Semaine Africaine au Parlement Européen dont prennent part le Chef d’Etat centrafricain, de nombreux membres de commissions et de délégations parlementaires a débuté ce matin à Bruxelles. Ces personnalités « participeront à des rencontres et des débats afin de définir la teneur d’un partenariat renouvelé avec l’Afrique », lit-on dans le communiqué du Président du Parlement européen, M. Antonio Tajani.

 

La principale activité de cette Semaine Africaine sera la conférence de haut niveau qui aura lieu dans l’hémicycle du Parlement mercredi 22 novembre. « Parmi les intervenants figureront M. Faustin-Archange Touadera, Président de la Centrafrique, M. Abdoulaye Diop, ministre des affaires étrangères du Mali, Mme Federica Mogherini, haute représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, M. Nkodo Dang, président du Parlement panafricain et M. Werner Hoyer, président de la Banque européenne d’investissement », a indiqué l’Union Européenne.  Autres invités « M. Andrus Ansip, vice-président de la Commission européenne, ainsi que les commissaires de l’Union africaine Amani Abou-Zeid, Albert Muchanga et Josefa Leonel Correa Sacko ».

 

Profitant de son séjour à Bruxelles, le Président Touadera a d’abord été reçu en audience par le Président du Conseil Européen, M. Donald Tusk avant d’échanger avec M. Koen Vervaeke, Directeur Général pour l’Afrique au Service Européen pour l’action Extérieure (SEAE).

 

L’Afrique devient le centre d’intérêts de l’Union Européenne:

 

Pour renforcer les liens entre les deux organisations régionales européenne et africaine, il se tiendra à Abidjan la Conférence Union Africaine- Union Européenne le 29 et 30 novembre. Profitant de la Semaine Africaine au Parlement Européen, le Président du Parlement européen, M. Antonio Tajani, a pris conscience du retard de l’UE en Afrique. «Il n’y a pas que la géographie qui lie nos deux continents: nous partageons aussi des intérêts stratégiques communs et nous avons l’occasion de relever de grands défis ensemble. L’heure est venue de mettre l’Afrique en tête des priorités de l’Union européenne », a-t-il précisé.

 

L’Union Européenne est un grand partenaire de la République Centrafricaine. Elle finance de nombreux projets de développement et s’investit dans le retour à la stabilité dans ce pays meurtri par des années de conflits militaro-politiques.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com