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14 novembre 2017 2 14 /11 /novembre /2017 12:49
Lu pour vous : Philippe Hugon: "il faut reconstituer un Etat centrafricain"
Lu pour vous : Philippe Hugon: "il faut reconstituer un Etat centrafricain"
Lu pour vous : Philippe Hugon: "il faut reconstituer un Etat centrafricain"

 

 

 

 

https://rcf.fr  Présentée par Christian Vadon MARDI 14 NOVEMBRE À 6H32

 

 

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir dans les heures qui suivent pour se pencher sur la situation toujours aussi tendue en Centrafrique.

 

UN RISQUE DE NETTOYAGE ETHNIQUE EN CENTRAFRIQUE

 

Depuis le renversement du président Bozizé en 2013, le pays s’enlise dans une crise où le risque de nettoyage ethnique est bien réel. Les milices pro-chrétiennes autoproclamées d’autodéfense affrontent une coalition pro-musulmane à l’origine du coup d’Etat.

 

Cependant, le conflit est moins religieux que régional. L'un des enjeux de cette crise, c'est en effet le contrôle des ressources naturelles et minières du pays. Par ailleurs, les pays voisins mettent actuellement plus d’huile sur le feu que d’eau. C'est en tout cas l'analyse de Philippe Hugon, directeur de recherche à l'IRIS, en charge de l'Afrique.

 

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, souhaite aujourd'hui que les forces de paix sur place, la MINUSCA, soient renforcées. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit justement prolonger le mandat de la Minusca et surtout décider du déploiement de 900 militaires supplémentaires en renfort des 12 500 hommes déjà présents sur le terrain. Un renforcement soutenu par un groupe d'ONG internationales et centrafricaines.

 
 UNE AUTORITÉ DE L'ETAT QUASI-ABSENTE

 

Il faut dire que depuis le coup d’Etat de 2013, les tentatives ont été nombreuses pour sortir le pays de la crise. Alors que la France avait engagé son intervention militaire Sangaris juste après avant d’y mettre un terme courant 2016, l’ONU avait auparavant lancé la mission de maintien de la paix en avril 2014.

 

Tout au long de ces années, les sommets, les réunions, les forums internationaux africains et centrafricains se sont succédé. Il y a un an, l’élection démocratique du président Touadéra, soutenu par l’ONU et la France, avait bien suscité une vague d’espoir. Le chef d'Etat n’a cependant pas réussi à restaurer à ce jour l’autorité de l’Etat. Pour Philippe Hugon, au-delà du renforcement de la Minusca, c’est bien le retour d'une autorité étatique forte qui permettra de sortir de la crise. 

 

Au total, ce sont plus de 600 000 personnes qui sont déplacées dans le pays et 500 000 qui se sont réfugiées à l’extérieur en raison des violences. Par ailleurs, on estime à 2,4 millions le nombre de Centrafricains dépendants d’une aide internationale, soit la moitié de la population.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com