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22 juin 2017 4 22 /06 /juin /2017 21:08
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Que dit l’accord de Saint ’Egidio sur la question de la justice ?

 

Par Judicael Yongo le 22 juin 2017

 

BANGUI, 22 Juin 2017(RJDH)—- L’accord de Saint ‘Egidio signé à Rome le 19 juin dernier décide la mise en place d’une commission « vérité-justice et réconciliation », recommandée lors des assises de Bangui en juin 2015.

 

Les pourparlers de Saint ‘Egidio n’a pas exclu les grandes lignes de Forum de Bangui notamment la question de la justice, réparation vérité et réconciliation. Même si l’accord a été signé le 19 juin et que les violences persistent encore sur le terrain, mais la justice selon un acteur de la société civile centrafricaine « reste le seul rempart dans le pays ».

 

Cette commission « Vérité Justice et réconciliation » a pour mandat de douze (12) mois selon les clauses de l’accord ; laquelle commission qui après avoir acquis toute la documentation existante en la matière « doit précéder aux auditions qu’elle jugera utiles, et produira les recommandations adressées au Président de République et exposera devant l’Assemblée Nationale» peut-on lire dans l’accord signé entre les groupes politico-militaires et les institutions centrafricaine ainsi que la Minusca.

 

Ces différentes recommandations doivent porter certaines questions sur « le traitement traditionnel en ce qui concerne les cas de réparation et pardon, la réinsertion des leaders et cadres relevant des groupes politico-militaires, la libération des combattants détenus et l’adoption des lois sur la réconciliation nationale, gage de confiance, d’apaisement et de stabilité » ajoute ce document.

 

Sur les questions de la justice, le présent accord a pris en compte, il faut noter une avancée, celle du refus de l’amnistie « les recommandations du Forum de Bangui en la matière, le travail de cour pénale internationale et la cour Pénale spéciale le droit de la grâce du président de la République »

 

Si l’accord de Saint ‘Egidio demande un cessez-le-feu entre les forces non-conventionnelles en Centrafrique, nul ne doit s’échapper à la justice. Mais de certains acteurs et observateurs, cet accord reste un vœu pieux.

 

 

Centrafrique : Les engagements politiques consignés dans l’accord de Sant’Egidio en quelque point

 

Par Jean Fernand Koena le 22 juin 2017

 

BANGUI, le 22 Juin 2017(RJDH)—Les groupes armés signataires de l’accord politique de Sant Egidio s’engagent à cesser le feu sous le contrôle de la communauté internationale. Le pouvoir de Bangui doit réviser sa feuille de route dans le cadre du processus DDRR en impliquant les leaders des groupes armés dans le processus.

 

Tous les groupes armés s’engagent à respecter les autorités légitimes issues des urnes. Le gouvernement de son côté s’engage à considérer les groupes politico-militaires comme parties prenantes et in fine avec possibilité de création de leur formation politique.

 

Le gouvernement et les groupes armés sont décidés à collaborer avec les autorités traditionnelles et religieuses avec l’appui de la communauté internationale.

 

La première concession faite de part et d’autres c’est l’engagement de la Minusca à entamer une consultation sur la levée des sanctions pour les personnes visées par des sanctions du conseil de sécurité. La libération de combattants détenus et l’adoption de lois sur la réconciliation nationale.

 

Mais si l’accord est déjà salué au niveau international notamment par l’Union Européenne, premier partenaire stratégique et financier de la RCA, sa mise en œuvre dépend de ceux qui y croient.

 

Plusieurs leaders signataires de cet accord sont contestés au sein de leurs groupes et aujourd’hui leur influence auprès des hommes sur le terrain laisse libre cour au doute, en dépit de la présomption de bonne volonté de Sant Egidio.

 

Cet accord apporte-t-il de nouveauté par rapport au forum de Bangui de près de 700 articles ? Selon certaines discrétions, les groupes armés caressent le charme discret de voir nommé en leur sein un premier ministre, et exigent la transparence dans la gestion du processus DDRR rattaché à la présidence.

 

Qu’en sera-t-il de l’éthique politique ? L’accord politique de Sant Egidio risque de laisser de tache indélébile à long termes. Edouard Patrice Ngaïssona un des leaders Antibalaka s’est vu empêcher de se présenter aux élections présidentielle et législatives et l’agrément du ministère de l’Administration du territoire, parce que la lutte politique est incompatible à la lutte armée

 

 

Centrafrique : La situation humanitaire demeure inquiétante à l’Est du pays

 

Par Nina Verdiane Niabode le 22 juin 2017

 

BRIA, 22 juin 2017 (RJDH)—Les affrontements de mardi à Bria ont augmenté le besoin humanitaire mettant ainsi les déplacés dans la situation de réponse humanitaire d’urgence. Une situation préoccupante pour la communauté humanitaire et les déplacés.

 

Le regain de violence à l’est du pays a un impact considérable sur le plan de réponse humanitaire jusque-là financé à hauteur de 22%. Cette situation qui reste volatile n’offre pas de possibilité d’assistance dans un contexte où certaines ONG dans la localité sont touchées suite aux violences.

 

Le bilan de ces affrontements est lourd avec plusieurs corps sans vie et des blessés qui manquent de soins. Le nombre afflux encore ce matin selon des sources hospitalières de la localité qui parlent de débordement.

 

Plusieurs personnes sont mortes et bien d’autres sont des déplacées sur les sites, attendent une réponse d’urgence après les derniers affrontements entre le FPRC et la Coalition Anti-Balaka. « Notre situation ici est précaire, nous manquons de tout et certains parmi nous ont vu leur maison incendiée, même le minimum n’y est pas et c’est déplorable » a témoigné un déplacé joint au téléphone par le RJDH.

 

Des informations du RJDH indiquent que les organisations humanitaires présentes à Bria penchent depuis ce matin sur la stratégie de réponse et d’assistance aux personnes vulnérables.

 

La situation de la République Centrafricaine inquiète le secrétaire des Nations-Unies Antonio Guterres qui craint un crash, alors que la mobilisation pour financer le plan d’urgence est d’autant plus faible après la rencontre de Yaoundé organisée par la coordination humanitaire et le gouvernement centrafricain.

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com