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6 décembre 2016 2 06 /12 /décembre /2016 17:10
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : L’ancien président François Bozizé propose la tenue d’un dialogue politique inclusif

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 6 DÉCEMBRE 2016

 

BANGUI, 06 novembre 2016 (RJDH)—L’ancien président, François Bozizé chassé du pouvoir en mars 2013 par la Séléka, a appelé à la tenue d’un dialogue politique inclusif entre Centrafricains. Dans un mémorandum qu’il a lui-même signé au nom de son parti le KNK, François Bozizé pose ce dialogue comme le gage du retour à la normale en Centrafrique.

 

L’appel au dialogue politique de François Bozizé intervient au moment où plusieurs villes contrôlées par des groupes armés, sont sous tension suite aux rivalités entre des tendances ex-Séléka.

 

L’ancien président regrette que cette recrudescence de violences se fasse malgré la présence importante dit-il, des casques bleus de la Minusca. François Bozizé dénonce dans ce mémorandum « les tergiversations des mouvements politico-armés au moment d’intégrer résolument le DDRR », précise le document.

 

Déstabiliser les nouvelles autorités, c’est l’un des objectifs de ces violences, selon le chef de fil du KNK « de même, les actes tendant à empêcher le rétablissement de l’autorité de l’Etat et à déstabiliser les nouvelles autorités afin de replonger la République Centrafricaine dans les affres des heures les plus sombres de notre histoire récente » explique François Bozizé pour qui, les risques d’embrasement et de contagion de toute la sous-région restent réels.

 

Le dialogue politique, c’est la solution à la crise centrafricaine que le chef du KNK qualifie de « multidimensionnelle ». Ce dialogue François Bozizé le veut, « inclusif » et entre tous les vrais Centrafricains, souhaite-il. C’est ce dialogue qui, selon l’ancien président centrafricain posera « les bases de la réconciliation sincère entre les Centrafricains, gage d’un retour définitif de la paix dans notre pays » peut-on lire dans le mémorandum.

 

L’ancien président écarte l’idée de l’implication des acteurs étrangers dans sa proposition de sortie de crise sans pourtant se prononcer clairement sur le sort qui doit être réservé aux étrangers impliqués dans la crise actuelle en Centrafrique.

 

La demande de François Bozizé a-t-elle une chance d’aboutir ? Difficile de le dire avec exactitude mais toujours est-il que de nombreux leaders tant politiques que de la société civile se sont déjà prononcés  en faveur d’un tel dialogue. Faustin Archange Touadéra, depuis sa prestation de serment n’a pas caché son penchant pour le dialogue. La différence aujourd’hui avec l’approche de Bozizé est que le chef de l’Etat veut dialoguer avec les acteurs tant nationaux qu’étrangers.

 

La proposition de François Bozizé, au-delà de son importance et du consensus qu’elle pourrait créer, apparait comme la recherche d’une porte de sortie à un ancien chef d’Etat sous le coup d’un mandat d’arrêt national, frappé par des sanctions internationales et de plus en plus isolé tant sur le plan national qu’international.

 

 

Centrafrique : Le président Touadéra plaide pour une synergie gouvernement-forces vives autour des promesses de Bruxelles

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 6 DÉCEMBRE 2016

 

BANGUI,  06 Décembre 2016 (RJDH)—Le président Faustin Archange Touadéra a, dans son adresse à la nation du 30 novembre dernier, appelé à une union entre son gouvernement et les forces vives pour décrocher des bailleurs le décaissement des fonds promis faites lors de la table ronde de Bruxelles de novembre dernier. Le chef de l’Etat a promis  concrétiser les réformes nécessaires pour rassurer les partenaires.  

 

Le rassemblement, c’est ce que Faustin Archange souhaite pour espérer décrocher les 1130 milliards que les bailleurs ont promis à Bruxelles. Le président a lancé un appel à la synergie entre son gouvernement et les forces vives de la nation « c’est le lieu d’inviter les responsables de nos institutions, les honorables députés à l’Assemblée  Nationale, la classe politique, les organisations de la société civile et toutes les composantes de notre nation à jouer en synergie avec mon gouvernement, le rôle qui leur revient dans la mise en œuvre effective des conclusions de cette conférence de donateurs » lance le président centrafricain.

 

Faustin  Archange Touadéra engage son gouvernement dans les réformes promises lors de la conférence de Bruxelles « je puis vous rassurer que mon gouvernement s’active en vue des dispositions à prendre pour la mobilisation effective et diligente des financements annoncés. A cet égard, la concrétisation de différentes reforme, programme et projet annoncés au cours de ces assises sera réalisée très rapidement avec l’appui de nos partenaires au développement », promet le chef de l’Etat sans donner de précision sur lesdites reformes.

 

Lors de la conférence des bailleurs organisée à Bruxelles le 17 novembre dernier, les autorités ont obtenu des bailleurs des promesses de fonds à hauteur de  1130 milliards de f cfa 

 

L’appel au rassemblement lancé par le président centrafricain intervient au moment où le pays fait face à des tensions entre les différents groupes armés. La semaine dernière, le FPRC et l’UPC, deux tendances de l’ex-Séléka se sont affrontées à  Bria dans le nord du pays tandis qu’au nord-est, des combats entre deux branches Antibalaka ont été signalés.

 

 

Centrafrique : Le retrait des humanitaires de Bambari, un coup dur pour la population

 

http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 6 DÉCEMBRE 2016

 

BAMBARI, 06 Décembre 2016(RJDH)—La population commence à ressentir les conséquences du retrait des humanitaires de Bambari. Plusieurs sources jointes dans la localité, parlent de situation de plus en plus préoccupante tant pour les déplacés que pour l’ensemble de la population.

 

Les humanitaires se sont retirés de Bambari après le récent affrontement entre l’Union pour la Paix en Centrafrique (UPC) et le Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique à Bakala, ville située à 60 Km du Chef-lieu de la Ouaka. Pour de nombreux habitants contactés par le RJDH, le retrait des acteurs humanitaires a eu d’énormes conséquences sur la population.

 

Jacob Endjiadji, enseignant à l’Ecole Normale d’Instituteurs (ENI) de Bambari qualifie ce retrait de « coup dur pour les personnes déplacés car ce sont ces humanitaires qui prêtent mains fortes aux déplacés à travers la distribution des vivres et les soins », explique-t-il.

 

Le retrait massif des acteurs humanitaires, selon la même source, a créé la panique au sein de la population, « avant de quitter, ils ont parqué tous leurs véhicules à la base de la Minusca et cela a créé la psychose au sein de la population. Mais la ville est calme pour le moment », a-t-il précisé.

 

Maurice père de six enfants vivant sur le site des déplacés a aussi regretté ce retrait avant d’appeler au soutien de l’Etat, « depuis que nous vivons sur le site, seuls les humanitaires nous assistent. Comme ils craignent pour leur sécurité, il est important que le gouvernement prenne ses responsabilités pour nous aider », souhaite t-il.

 

L’altercation entre l’UPC et le FPRC à Bakala ayant provoqué le retrait des humanitaires de Bambari, intervient après celle de Bria qui avait fait plusieurs morts, des blessés et le déplacement de 10.000 personnes. Le Commandant de la Force de la Minusca, le Général Bala Keita a menacé d’appliquer dorénavant la résolution des Nations Unies si les fractions s’affrontent dans la ville au milieu de la population.

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Published by Centrafrique-Presse.com