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13 septembre 2016 2 13 /09 /septembre /2016 00:11
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : Circulation routière difficile entre Bozoum et Bossemptélé

 

http://rjdh.org/ PAR ALBAN JUNIOR NAMKOMONA LE 12 SEPTEMBRE 2016

 

BOZOUM,  12 Septembre 2016(RJDH) — La défectuosité très avancée de l’axe Bozoum- Bossemptélé freine les échanges. Une situation déplorée par les conducteurs et la population de Bozoum.

 

Les 87 km séparant Bozoum de Bossemptélé sont un calvaire pour les transporteurs et les usagers de cette voie de communication. Cette détérioration est un manque à gagner pour l’économie centrafricaine car il ne facilite par les échanges.

 

A cause de la dégradation de cette route et surtout en saison pluvieuse, les véhicules s’enlisent dans les nids de poule sur la voie. Ils y passent des jours dans cet embourbement. Un conducteur a rapporté à RJDH la difficulté des usagers de cette route. Il rapporte que cinq véhicules sont restés bloquer une semaine dans la boue, « nous avons tout fait pour sortir les véhicules de la boue mais en vain, nous allons seulement patienter jusqu’à ce qu’elle se sèche. C’est vraiment pénible pour nous les conducteurs », a déploré un conducteur sous couvert de l’anonymat.

 

Même son de cloche d’une commerçante habituée de la voie qui a souligné les conséquences de cette dégradation de la route sur leur quotidien. « Nous sommes exposé aux accidents, des cas de pillage à répétition. Car, si un véhicule est enlisé, on pourra passés des jours et des gens mal intentionnés nous pillent », lamente-t-elle.

 

Devant cette dégradation critique, les usagers de cette et la population environnante ne sont pas restés muets. Ils ont rappelé ses dommages sur la ville et interpeler le gouvernement. « Nous avons de sérieux problèmes à évacuer nos produits agricoles, ce qui constitue un frein au développement de notre localité, que le gouvernement fasse un effort pour trouver une solution à ce problème », alertent-t-ils.

 

La ville de Bozoum est le Chef-lieu de la Préfecture de l’Ouham-Pendé et l’agriculture est la principale activité de la population. L’état défectueux de la route freine ses échanges avec les autres régions de la République Centrafricaine.

 

 

Centrafrique : le poste des douanes de pk 26 bientôt opérationnel

 

http://rjdh.org/ PAR SANDRINE MBAGNA LE 12 SEPTEMBRE 2016

 

Bangui, 10 septembre (RJDH) — les travaux de réhabilitation du poste douanier de PK 26 sont en finition. Sa réouverture favorisera un meilleur traitement des marchandises et le stationnement des camions.

 

A 26 Km de Bangui, sur l’axe Boali, à 1 km du pont Mpoko, sur un terrain latéritique, est installé le poste douanier avec des briques cuites.  Pour un meilleur rendement dans le traitement des marchandises, le Département des Finances et la Direction Générale des Douanes ont décidé sa réouverture, conséquence directe de la sécurité qui revient en Centrafrique notamment sur le corridor Bangui-Garoua-Mboulaye après les trois années de crise.

 

Le bâtiment qui accueillera les douaniers est en phase de finition. Un travail de fourmis se fait sur le chantier. Cela se témoigne par la présence des maçons qui s’activent sur les murs et celui des peintres qui embellissent la façade des bureaux, alors que d’autres ouvriers posent les dernières persiennes.

 

Impeccablement habillé d’un pantalon et d’un ensemble pagne aux initiales de la douane,  Sidoine Yeremi est Chef de Service du Personnel, du Matériel et de la Formation à la Direction Générale de cette structure. Ce haut cadre que nous avons rencontré à PK 26 a rappelé que «ce poste des douanes de PK26 n’est pas nouveau. Il existait bien avant, mais il a été pillé et saccagé pendant les événements militaro-politiques que le pays a connus en 2013. Donc, c’est juste sa réouverture » a-t-il expliqué.

 

Sidoine Yeremi a aussi ajouté qu’« au niveau du Bureau d’Affrètement Routier en Centrafrique (BARC)  à Bangui, cela crée un engorgement, car son parking ne peut recevoir assez de transporteurs routiers en provenance du Cameroun. Cela créé aussi un malaise dans le traitement des marchandises. C’est pour cela que le Ministère des Finances et la Direction Générale des Douanes ont décidé de rouvrir le poste de PK 26 ».

 

Il a aussi souligné que « les dispositions sécuritaires seront prisent. Les FACA et les casques bleus de la Minusca seront déployés au poste afin d’assurer d’abord la sécurité des bâtiments et multiplieront les patrouilles sur le mini corridor PK 26-Bangui. Aussi, les forces centrafricaines et internationales veilleront à la sécurité  des recettes, la déperdition des marchandises lutteront contre la fraude. Donc, je vous rassure que ce poste sera bien sécurisé » a-t-il dit.

 

La réouverture du poste douanier de PK 26 est aussi une opportunité pour la population périphérique.

 

Une aubaine pour les commerçants

 

La réouverture de ce poste commence déjà à drainer du monde sur les lieux. Déjà, les habitants de la localité et d’autres commerçants venus de Bangui s’activent à construire des cabanes et des boutiques. Chacun se bouscule à créer des activités génératrices de revenus. Tel est le cas de Yolande Redanga qui a construit son bar-restaurant et nous a donné sa motivation. « Je suis très contente, quand j’étais informé de la réouverture de ce poste, alors je me suis dit qu’il faut faire quelque chose. C’est pour cela que je suis venue construire une petite buvette avec un restaurant, cela permettra aux voyageur  de se rafraîchir et je tirerai les bénéfices», dit-elle.

 

Avec ses briques cuites aux odeurs de la terre, le poste de PK 26 sera rouverte au cours des prochains jours, un souhait pour les transporteurs et petits commerces.

 

 

Centrafrique: 16 ONG nationales pour le projet « santé sexualité et sécurité »

 

http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 12 SEPTEMBRE 2016

 

BANGUI, 12 septembre 2016(RJDH) –L’ONG internationale Cordaid entend mettre en œuvre un projet pour la prévention des grossesses précoces, les avortements, le rapport sexuel chez les jeunes filles, et le VIH/sida au profit de la jeunesse centrafricaine.

 

16 associations et organisations nationales ont été identifiées pour le processus de signature d’une convention afin de réaliser cette activité.

 

C’est un projet dénommé « Santé Sexualité et Sécurité » est piloté par l’ONG Cordaid en Centrafrique et mis en œuvre en partenariat avec l’Association Centrafricaine pour le Bien-Etre Familial qui milite pour une sexualité responsable.

 

Dr Aboubacar Bakou Coordonnateur, en charge du volet « Santé Sexualité et Sécurité » à l’ONG Cordaid a indiqué que « nous avons identifié 16 organisations et associations nationales qui vont bénéficier d’un financement et des renforcements de capacités afin d’appuyer l’ACABEF dans le but de prévenir tout ce qui touche à la problématique de la jeunesse » a indiqué le Coordonnateur Aboubacar Bakou. Et, Crépin Azouka, Coordonnateur de l’Organisation des Jeunes Leaders pour le Développement (OJLD), l’une des organisations bénéficiaire de ce projet compte profiter de ce programme afin d’atteindre des résultats satisfaisants. « Nous voulons toucher un maximum de jeunes centrafricains et leur donner des informations et des outils nécessaires à la planification familiale » souhait-t-il.

 

Ce projet durera cinq ans a rappelé le Coordonnateur de l’ONG Cordaid, Aboubacar Bakou et sera élargi à d’autres villes centrafricaine.

 

 

Centrafrique: Le Député de Paoua 1 appelle les groupes armés au DDRR

 

http://rjdh.org/ PAR SANDRINE MBAGNA LE 12 SEPTEMBRE 2016

 

BANGUI, 10 septembre 2016(RJDH) — Le retour à la paix, gage d’un développement socio-économique préoccupe la population et les autorités. Dans cet élan de pacification, le Député de Paoua I a sensibilisé les groupes armés à s’adhérer au DDRR. Sont-ils prêts à déposer les armes ? Sous quelles conditions ? Les réponses dans les lignes de cette interview.

 

RJDH: Honorable Lucien Mbaïgoto bonjour!

 

LM: Bonjour monsieur le journaliste!

 

RJDH: Paoua à l’instar des autres villes de la République Centrafricaine a vécu les affres de la crise militaro-politique. Les activités champêtres tournent au ralenti pour cause d’insécurité, sans oublier la mésentente entre les communautés. Alors Honorable Lucien Mbaïgoto, quel est déjà votre projet pour le retour de la paix à Paoua ?

 

LM: Mr le journaliste, avant de vous répondre, je voudrai rappeler que Paoua était l’un des greniers de la RCA et nous nous attelons à ce que cette région retrouve ses lettres de noblesse au bénéfice de sa population. Ainsi, pour que la paix,  denrée rare revienne dans cette cité, je ne cesse de multiplier la sensibilisation sur la cohésion sociale entre les différentes communautés. Au mois d’août dernier à l’occasion d’une cérémonie avec mes électeurs, j’ai lancé un appel pressant aux groupes armés non conventionnels de s’entendre et d’adhérer au processus du DDRR pour le retour de la paix dans la sous-préfecture de Paoua.

 

RJDH: Après cet appel et vos échanges avec les différents groupes armés qui écument votre région, croyez-vous qu’ils sont prêts à déposer les armes et adhérer au DDR ?

 

LM: Après mon élection je me suis investi à rencontrer les groupes armés et discuter avec eux sur la paix, notamment : le MPC, la Révolution Justice, le Patriote, tous basés dans les périphériques de Paoua. Mes échanges avec eux sont fructueux, ils se disent disposés à adhérer au DDRR et n’attendent que son lancement. Mais avant leur pris en charge par le DDRR, ils ne peuvent enlever les barrières, car cela constitue leur seul moyen de survie, c’est ce qu’ils m’ont dit.

Par ailleurs, ils étaient sous-informés sur le rapatriement.  Je leur ai répondu que ce point concerne que les combattants étrangers (les mercenaires). Ceux qui sont des centrafricains seront démobilisés et retourneront à la vie civile lorsque le processus sera lancé dans la région de Paoua.

 

RJDH: Vous avez demandé au parquet de Paoua la traduction en justice des responsables de crimes commis lors de votre cérémonie au mois d’août 2016. Où en sommes-nous avec ce dossier?

 

LM: Monsieur le journaliste, je ne pourrai cautionner l’impunité, la mort d’homme ne restera pas impunie. Il appartient maintenant à la justice à travers le parquet de Paoua de déterminer l’identité des responsables et de les traduire devant la justice.  Et le dossier suit son cours normal auprès des autorités judiciaires de la ville.

 

RJDH: Honorable Lucien Mbaïgoto, Député de la circonscription de Paoua I,  je vous remercie!

 

LM: Je vous en prie Monsieur le Journaliste!

 

Propos recueillis par Judicaël Yongo.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com