Centrafrique : Des regroupements de combattants ex-Séléka signalés à Bria
http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 18 AOÛT 2016
BRIA, 18 AOUT 2016(RJDH)—De sources généralement bien informées, des combattants ex-Séléka se regroupent depuis quelques jours à Bria, ville située dans l . Cette information a été confirmée par la Minusca qui dit suivre de près les mouvements armés signalés à travers le pays.
Selon les informations de RJDH, plusieurs combattants ex-Séléka ont fait depuis quelques leur entrée dans la ville de Bria. Les raisons de ce regroupement ne sont pas connues des sources que le RJDH a pu joindre dans la ville « nous avons constaté la présence renforcée de ces combattants mais nous ne savons pas encore pourquoi ils affluent ici » a confié une source généralement bien informée sur le mouvement ex-Séléka.
L’information est confirmée par la Minusca. Vladimir Monteiro, porte-parole de la Minusca a indiqué que la mission est en train de suivre ces mouvements, « nous suivons avec beaucoup d’attention le mouvement de ces hommes en armes dans la région de Bria. Nous ne tolérerons pas la circulation des armes dans cette région » a-t-il avancé avant d’annoncer la volonté de la Minusca de prendre des mesures par rapport à cette situation « la Minusca prendra des mesures contre la violation », précise t-il.
Au moment où le RJDH met sous presse, des informations font état de ce que des mouvements armés sont aussi signalés dans les environs de Bossangoa. Cette information n’est pas encore confirmée par des sources indépendantes
Ces mouvements armés sont signalés quelques jours après la fuite d’un groupes de dirigeants ex-Séléka qui auraient réussi à rejoindre Kaga Bandoro, considérée comme fief du FPRC, une des tendance de l’ex-Sélaka.
Centrafrique : La Minusca affirme continuer la poursuite des leaders fugitifs de l’ex-Séléka
http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 18 AOÛT 2016
BANGUI, 18 AOUT 2016(RJDH)—Les leaders de l’ex-Séléka qui ont échappé à la Minusca, continuent d’etre recherché, a annoncé mercredi dernier, Vladimir Monteiro, porte-parole de la mission lors d’une conférence de presse à Bangui. Il a réaffirmé la détermination de la Minusca d’arrêter ces fugitifs afin de les remettre aux autorités centrafricaine.
Vladimir Montéiro s’est dit surprise par les accusations portées contre la Minusca. Ce dernier a a indiqué que la mission continue de recherché les fugitifs afin de les render aux autorités centrafricaines « pourquoi croyez-vous que la Minusca a établi des dispositifs qui ont permis de capturer certaines personnes? Ce n’était pas pour la promenade mais pour mettre la main sur ces gens et la police l’a fait. Une partie de résultat concret et positif est là et elle reste positive avec des moyens pour poursuivre ces opérations. Cela veut dire qu’on est déterminé et on reste déterminé à arrêter ces personnes », précise-t-il.
Selon Vladimir Montéiro, quatre sur demande du procureur de la République blessés reçoivent encore des soins de la part de la Minusca avant d’être remis aux autorités centrafricaines, « à la demande du procureur, les quatre blessés reçoivent des soins en conformité avec les règles humanitaires internationales. Ces blessés seront remis aux autorités centrafricaine si leur état de santé le permet », le porte-parole de la Minusca.
Aux dernières nouvelles, Abdoulaye Issene et Aroun Gaye ont réussir à rejoindre la ville de Kaga Bandoro, information sur laquelle la Minusca n’a pas souhaité se prononcer.
Centrafrique : Le sous-préfet de Ndjoukou demande au gouvernement plus d’agents de santé
http://rjdh.org/ PAR ANGELA PASCALE SAULET YADIBERET LE 18 AOÛT 2016
Bangui, 10 Aout 2016 RJDH—Le sous-préfet de Ndjoukou Firmin Mbifoyo a demandé au gouvernement d’envoyer plus d’agents de santé dans la localité qui fait face à l’épidémie de Choléra. Il l’a dit dans une interview accordée au RJDH le 13 aout dernier.
Le manque en ressources humaines, selon le sous-préfet est le problème fondamental de toutes les structures sanitaires de sa zone de juridiction. Ce dernier déploré le fait qu’aucune structure ne dispose d’infirmier diplômé d’Etat « Depuis mon arrivée, aucun infirmier diplômé d’Etat n’est affecté dans les trois centres de santé et les postes de santé » a t-il relevé.
Firmin Mbifoyo a indiqué que les structures de santé sont tenues par des secouristes formés sur le tas « dans toute la région, ce sont les secouristes qui tiennent les services. Ces secouristes ne peuvent pas faire au-delà de leur connaissance, parfois nous sommes obligé de prendre la personne malade pour l’amener à Sibut avec l’état de la route c’est vraiment difficile » s’est-il plaint. Le sous-préfet a plaidé pour l’affectation des agents de santé « nous avons besoins des agents qualifiés pour tenir la santé de la population « je demande aux hautes autorités d’envoyer des cadres de santé à Ndjoukou qui malheureusement fait face à cette terrible épidémie » lance le sous-préfet.
Le constat a été aussi fait par la ministre de la santé, Fernande Ndengbot qui a effectué une mission d’évaluation de l’épidémie.
La villle, selon Firmin Mbifoyo fait face aussi au mande de médicament, ce qui contraint la population à utiliser d’après Moise Mapouka adjoint au chef du village Pasteurs –Bac, à utiliser les troncs d’arbres pour se traiter.
Ndjoukou est la ville dans laquelle, les premiers cas de choléra ont été retrouvés. Cette localité continue d’enregistrer d’autres cas de choléra.