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9 juillet 2016 6 09 /07 /juillet /2016 18:31

 

 

Par RFI Publié le 09-07-2016 Modifié le 09-07-2016 à 14:25

 

Ce samedi 9 juillet, 100 jours après son élection, le nouveau président centrafricain Faustin-Archange Touadéra est de plus en plus sous pression. Stabilité politique, sécurité, économie, souveraineté... Fini l'état de grâce, les Centrafricains attendent des actes.

 

Pendant ces 100 jours symboliques, le professeur-président Touadéra a pris ses marques et définit son style. Un style rassembleur et conciliateur très apprécié par ses concitoyens.

Sur le plan diplomatique, le nouveau président a replacé la Centrafrique au sein du concert des nations.

 

Sur le plan économique et social, la reprise est timide. Le président a signé de nombreux accords avec les partenaires pour rebâtir les bases du pays, même si une partie de l'opinion veut plus et plus vite.

 

Regain de tension dans le centre et le nord du pays

 

Question sécurité, malgré un discours ferme de la présidence et l'ouverture des consultations avec les groupes armés, « il n'y a pas de grandes avancées », selon un observateur de la vie politique du pays.

Le climat de tension demeure. Depuis deux semaines, on constate une recrudescence des violences dans le centre et le nord de la RCA.

 

Du côté de l'opposition, on reconnaît que « la charge de travail est immense, mais que la situation exige de faire des réformes rapidement ». Dans le camp présidentiel, on estime « qu'il faudra du temps pour reconstruire le pays ».

 

Nouvel afflux de réfugiés

 

Environ 6 000 personnes ont fui la RCA, depuis le 12 juin, et plus précisément plus précisément la région d'Ouham Pende, dans l'Ouest du pays. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), une grande partie s'est réfugiée au Tchad et le reste au Cameroun. Beaucoup témoignent des violences, parlant de meurtres, d’enlèvements, de pillages et de destruction des maisons.

 

Joint par RFI, Leo Dobbs, porte-parole du HCR, souligne que la situation est d'autant plus problématique que l'aide manque de financements.

 

« Si les financements ne sont pas suffisants, quelque chose en pâtira. Nous devons donc avoir des priorités et évidemment nous mettons, en premier, ces gens qui traversent la frontière dans une situation désespérée », a-t-il précisé avant d’ajouter que les missions du HCR, sur le long terme, sont affectées citant, comme exemple, celles concernant « l'accès à l'éducation des enfants, les soins médicaux, les moyens de subsistance ».

 

Le porte-parole du HCR rappelle, par ailleurs, que plus de 60 millions de personnes dans le monde ont dû quitter le lieu où elles vivaient et qu’un tiers sont réfugiées dans un autre pays. Il note également que les besoins sont « de plus en plus importants », que les subventions « ne suivent pas » et que le phénomène a commencé, il y a quatre ou cinq ans, avec l'émergence de nouveaux conflits ou encore le retour d'anciennes rivalités.

 

« C'est sans précédent et la communauté internationale n'était pas préparée. Ce que nous faisons, c'est une étude globale de tout le système de financement humanitaire car beaucoup d'autres organisations, comme la nôtre, sont dans la même situation », a-t-il conclu.

 

RCA: 100 jours après son élection, Touadéra de plus en plus sous pression
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Published by Centrafrique-Presse.com