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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 17:31
Nouvelles nationales sur RJDH
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Centrafrique : L’ancien président de la ligue des droits de l’homme regrette la mise à l’écart des complices de Bemba

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 30 JUIN 2016

 

BANGUI, 30 juin 2016—Me Nicolas Tiangaye, ancien président de la ligue centrafricaine des droits de l’homme, regrette le fait que les complices de Jean-Pierre Bemba n’aient pas comparu devant la CPI dans la procédure qui s’est soldée par la condamnation de l’ancien vice-président et chef rebelle congolais. Pour celui qui a joué un rôle essentiel au début de la procédure, la plainte dans cette affaire visait plusieurs personnalités centrafricaines. Il l’a dit dans une interview accordée au RJDH.  

  

Me Nicolas Tiangaye a expliqué que la procédure visait, François Bozizé, Ange Félix Patassé, Jean-Pierre Bemba et Abdoulaye Miskine. Tout en saluant la peine retenue contre Jean-Pierre Bemba, l’ancien président de la ligue regrette que les complices de ce dernier ne soient pas présentés devant cette juridiction internationale « nous sommes tous soulagés par la décision de la Cour Pénale Internationale mais nous regrettons que ceux qui étaient aussi visés par la plainte ne soient pas poursuivis jusque-là » affirme cet ancien défenseur des droits de l’homme qui a contribué à l’élaboration de la procédure.

 

Me Nicolas Tiangaye fait savoir qu’avec la mort de Patassé, l’action publique contre lui s’éteint. Ce qui signifie pour cet avocat que les deux autres personnalités citées dans cette affaire doivent être poursuivies « il n’est plus possible aujourd’hui d’engager ou poursuivre une action contre Ange Félix Patassé qui est décédé. L’action publique engagée contre ce dernier est éteinte dès lors qu’il n’est plus en vie » explique-t-il.

 

Pour l’ancien président de la ligue, tous ceux qui, aujourd’hui  commettent des exactions, seront rattrapés par la justice « tous ceux qui commettent des crimes de guerre ou ont du sang sur les doigts aujourd’hui, doivent savoir que la justice les rattrapera un jour » rappelle Nicolas Tiangaye.

 

Ange Félix Patassé, François Bozizé et Abdoulaye Miskine visés selon Nicolas Tiangaye, par la plainte, étaient respectivement à l’époque des faits, président de la République Centrafricaine, chef d’Etat-major des armées et proche du président de la République./

 

Sylvestre Sokambi et Fernand Koéna

 

 

Centrafrique : Des députés et des maires saluent la peine prononcée contre Jean Pierre-Bemba

 

http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 30 JUIN 2016

 

BANGUI, 30 juin 2016 (RJDH)—Les dix-huit ans de prison retenues contre l’ancien vice-président de la République Démocratique du Congo, Jean-Pierre Bemba pour crime de guerre commis par ses hommes en Centrafrique, sont saluées par les députés et les maires. Ces personnalités centrafricaines considèrent cette condamnation comme un signal fort à l’endroit des fauteurs de trouble.

 

Le président de la commission textes, intérieur et affaires administratives à l’Assemblée Nationale, Laurent Ngon Baba, pense que Jean Pierre  Bemba n’a récolté que les conséquences de ses actes « dix-huit années contre Jean-Pierre Bemba, c’est une décision à saluer. Cette peine n’est que le résultat des actes posés par ses hommes en Centrafrique » a-t-i fait savoir. Le député centrafricain se réjouit du fait que pendant la durée de la peine, le condamné sera privé de ses droits civiques « le plus important, c’est que Jean-Pierre Bemba perd avec cette peine ses droits civiques. Il ne pourra plus participer à l’animation de la vie politique de son pays » explique Laurent Ngon Baba.

 

André Nalké Dorogo, député de Berberati 3, se félicite de cette décision de la Cour Pénale  Internationale. Pour lui, c’est un signal fort lancé à tous ceux qui continuent de commettre des crimes sur le territoire centrafricain « la condamnation de Jean-Pierre Bemba est un avertissement, un signal fort à l’endroit des groupes armés, les commanditaires et les exécutants qui sévissent en Centrafrique en ce moment. C’est pour leur dire qu’ils répondront tôt ou tard devant la justice » avertit cet élu centrafricain.

 

La peine contre le chef rebelle congolais du MLC est saluée par Jean Emmanuel Gazanguinza, président de la délégation spéciale de Bégoua, une des localités où les combattants du MLC ont commis beaucoup d’exactions à l’époque des faits. Pour lui, cette décision de justice vient apaiser les victimes qui, selon lui commençaient à désespérer « tellement que le procès a duré, les victimes que nous côtoyons, commençaient à désespérer.  Cette peine a apaisé les victimes » explique-t-il.

 

Joseph Tagbalet, maire du 7ème arrondissement de Bangui où traversaient les combattants de Jean-Pierre Bemba, pense qu’il fallait plus d’années de peine contre l’ancien vice-président congolais. Ce dernier dit attendre la réparation à l’égard des victimes « la peine, c’est la première étape. Nous attendons la réparation des victimes parce que c’est le plus important aujourd’hui » affirme ce notable.

 

La peine de dix-huit ans est prononcée contre Jean-Pierre Bemba le 21 juin 2016 par la chambre de première instance III de la Cour Pénale Internationale. La défense du condamné a fait appel de la décision quelques jours après l’annonce du verdict.

 

 

Centrafrique : Me Edith Douzima, avocate des victimes dans l’affaire Bemba, rassure quant à la réparation

 

http://rjdh.org/ PAR JUVENAL KOHEREPEDE LE 30 JUIN 2016

 

BANGUI, 30 juin (RJDH)—-Me Edith Douzima, avocat des victimes dans l’affaire Bemba s’est dite confiante sur la procédure devant aboutir à la réparation des victimes.  Elle l’a dit dans une interview accordée au RJDH depuis Paris en France.

 

Me Edith Douzima dit avoir déjà échangé avec les victimes sur la réparation attendue mais qu’elle n’attend que les modalités pratiques de la Cour Pénale Internationale « en mission à Bangui, j’ai eu à échanger avec les victimes sur la question de réparation. Elles se sont confiées,  Je ne manquerai pas de faire part à la cour. Actuellement,  nous attendons la Cour par rapport aux modalités mais cela est prévu et c’est clair » explique-t-elle.

 

Me Edith Douzima appelle les victimes à la patience car, selon elle le dernier tournant est pris « nous avons pris le dernier virage dans cette affaire. Les attentes des victimes sont connues et bientôt la réparation sera effective. Il faut encore un peu de patience » précise-t-elle.

 

Me Douzima a indiqué que plus de 5000 victimes ont participé, ce qui selon elle complique la procédure de réparation. Toutefois, l’appel  de la défense ne saurait bloquer la procédure de réparation.

 

Me Edith Douzima a défendu les victimes centrafricaines dans cette affaire avec Me Assingambi Zarambaud décédé en cours de la procédure.

 

 

Centrafrique : La fréquence des abattages des espèces protégées dans le parc Zanga Sangha inquiète WWF

 

http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 30 JUIN 2016

 

BANGUI, 30 Juin 2016 (RJDH)—L’abattage des espèces protégées est en hausse en Centrafrique. C’est un constat de l’ONG Word Wide Fund for Nature (WWF) qui se dit inquiète par rapport à cette situation. Cette inquiétude a été exprimée dans une interview que Jean Bernard Yarissem, coordonnateur de WWF a accordée, ce jour au RJDH.

 

Entre 2013 et 2015, plus de quarante éléphants ont été abattus, selon WWF dans le parc Zanga Sangha. Cette espèce protégée est menacée de disparition « si le gouvernement ne fait rien, cette espace va disparaitre d’ici là » a expliqué Jean Bernard Yarissem, coordonnateur de WWF.

 

Selon le coordonnateur de WWF, la fréquence des abattages est enregistrée dans tous les parcs « ce n’est pas seulement le parc de Zanga Sangha qui est touché par ces abattages mais tous les parcs que compte la RCA » précise-t-il avant d’annoncer l’inquiétude de son organisation « cette situation nous inquiète aujourd’hui car ce sont les espèces protégées du pays qui sont menacées » a-t-il fait savoir.

 

WWF appelle le gouvernement à prendre des mesures pour lutter contre le braconnage « il faut que le gouvernement prenne des mesures drastiques pour lutter contre les braconnages. Il faut revoir à la hausse les peines qui sont souvent prononcées contre les braconniers. Les trois ans d’emprisonnement ferme et une amende de 600000 Fcfa contre un braconnier qui a abattu le gorille de 12 ans, n’est pas à la hauteur de l’acte posé. Il est important d’aller au-delà » souhaite le coordonnateur de WWF Jean Bernard Yarissem.

 

Le coordonnateur de WWF a indiqué que les 60 agents forestiers déployés dans le parc Zanga Sangha, manquent de moyens pour protéger le parc contre les  braconniers lourdement armés qui viennent, selon lui du Cameroun, du Soudan et du Nigéria.

 

 

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Published by Centrafrique-Presse.com