Centrafrique : Les habitants de Batalimo s’en prennent au Responsable de l’industrie Forestière de la localité
http://rjdh.org/ PAR ANGELA PASCALE SAULET YADIBERET LE 2 JUIN 2016
BANGUI, 02 Juin 2016 (RJDH)—Les manifestants ont empêché la circulation routière à Batalimo commune située à 21 kilomètre de Mongoumba le 30 mai dernier. Cette jeunesse a soumis quelques revendications aux autorités locales entre autres l’urbanisation de leur localité et le départ du directeur de l’Industrie Forestière de Batalimo et un des personnels de ladite société.
« Depuis 47 ans d’existence de cette société dans la localité aucun projet bénéfique à la population et à la commune, n’a été réalisé comme écrit dans l’accord de l’Industrie Forestière de Batalimo (IFB) » a indiqué Mr Daniel un des manifestants.
Il poursuit en disant que la population locale n’a pas accès au véhicule en cas d’urgence.
La même source a également signifié que les résidus des déchets sont également exploités par les responsables de cette société et que la population n’a pas accès aux déchets pour le bois de chauffage « Il emploie des gens à son compte pour la fabrication du charbon et qu’il exporte au Cameroun et autre…. », a-t-il confié.
Cette jeunesse exige la revue de l’accord de l’IFB, la bonne gestion du personnel, l’urbanisation de la commune, la construction des ponts, des routes, du marché central, l’électrification de la commune et des écoles, la construction de maison des jeunes et le terrain de sport, la réhabilitation du centre de santé et la prise en charge des personnels soignants.
Par ailleurs ces jeunes exigent le départ de Mr André Desouza, directeur de l’Industrie Forestière de Batalimo et de Mr Dieudonné Djikidjane Amenagiste dans ladite société.
Contacté par le RJDH, Mme Isabelle Matako sous-préfète de Mongoumba a indiqué que les revendications de la population sont fondées et que des discussions sont en cours avec le responsable de L’IFB.
L’Industrie Forestière de Batalimo s’est installée dans la région depuis 1969
Centrafrique: MSF compte réadapter la prise en charge des malades sur le site des déplacés de l’aéroport
http://rjdh.org/ PAR JUDICAEL YONGO LE 2 JUIN 2016
BANGUI, 2 juin 2016 (RJDH)—Médecin Sans Frontières a décidé de réadapter la prise en charge des malades sur le site des déplacés de l’aéroport pendant cette saison pluvieuse. Cette ONG compte réorienter les cas urgents vers les centres les plus proches. L’annonce a été faite par Yves Wailly, Coordonnateur terrain de l’hôpital MSF du site Mpoko.
La réadaptation, selon Yves Wailly, implique la réduction des consultations et l’orientation de certains malades vers des centres de santé proche du site de l’aéroport. Le Coordonnateur terrain de l’hôpital MSF du site Mpoko a précisé que cette opération ne concerne que les malades de plus de 15 ans « la réduction de nos activités vise les consultations. Les patients de plus de 15 ans dont la prise en charge n’est pas urgente, seront orientés vers des structures de santé environnantes et les enfants de zéro à 15 ans ne seront pas réorientés mais seront soignés sur ledit site» explique-t-il.
Mais le nombre des consultations quotidiennes seront limitées à cinquante, selon Yves Wailly qui justifie ce choix par la volonté de MSF de garantir aux malades des traitements adéquats.
Cette restriction ne concerne pas, selon des sources proches de MSF, les victimes des violences notamment sexuelles.
La réadaptation des soins de MSF sur le site des déplacés de l’aéroport est entrée en vigueur depuis le 1er juin dernier. Cette ONG est présente sur ledit site depuis décembre 2013.
Centrafrique : L’ONG JUPEDEC appuie les groupements maraîchers dans la Nana Mambéré
http://rjdh.org/ PAR FIRMIN YAÏMANE LE 2 JUIN 2016
BOUAR, 02 juin 2016 (RJDH)—Une mission de l’ONG Jeunesse Unie pour la Protection de l’Environnement et pour le Développement Communautaire (JUPEDEC) séjourne depuis le 31 mai dernier à Bouar, chef-lieu de la Nana Mambéré. L’objectif est de former les groupements maraichers et de leur distribuer des kits pour la relance des activités maraîchères dans la région.
Belphor Siradémo, chef du département de la sécurité alimentaire à JUPEDEC a détaillé les objectifs de cette mission en ces termes « nous sommes là pour identifier et sélectionner les groupements maraîchers afin de les former et leur donner les kits. Nous voulons en fin de compte aider à la relance des activités maraichères dans toute la région ».
La même source a précisé que le choix de la région est motivé par le degré de la crise qui a secoué la ville et ses environs « la Nana Mambéré est l’une des régions les plus touchées par la dernière crise. Les gens ont tout perdu et ils ont aussi perdu espoir. C’est pour cela que nous avons décidé de soutenir la région à travers ce programme ».
Avant la Nana Mambéré, l’ONG JUPEDEC avait mis en œuvre ce programme dans Mambéré-Kadei. Elle compte le poursuivre dans le Haut Mbomou.