Centrafrique: Faustin Archange Touadera à Bouar pour encourager l’autorité de l’Etat et la relance agricole
http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 8 JUIN 2016
BOUAR, 08 juin (RJDH)—Le chef de l’Etat Centrafricain Faustin Archange Touadera, a effectué ce 06 juin à Bouar chef-lieu de la Nana-Mambéré un déplacement dans le but de de visiter le centre d’instruction militaire de Bouar au camp Leclerc, et remercier la population de la Nana-Mambéré suite à l’élection présidentielle. Le président a déclaré que « la période d’exception, la période de transition est terminée. Nous devons aujourd’hui, bâtir un nouvel État, un État de Droit »
Faustin Archange Touadera revient sur le but de sa visite en ces termes: « je suis venu visiter le Centre d’instruction LECLERC, qui est notre grand centre d’instruction militaire pour voir dans quelle condition il se trouve et m’assurer qu’il peut servir dans les jours à venir à la formation des éléments des forces armées centrafricaines. Je suis aussi venu, pour rendre visite et remercier toute la population de la Nana Mambéré pour la confiance qu’elle m’a témoignée lors des dernières élections présidentielles en m’élisant très massivement».
Le chef de l’Etat est revenu sur ses priorités, « la toute première priorité est la paix et la sécurité. Sans cette paix et cette sécurité, on ne pourra rien entreprendre. Le pays restera paralysé, il n’y aura aucune possibilité d’engager les programmes de développement. Mais, pour obtenir la paix et la sécurité, il nous faudra procéder au désarmement c’est-à-dire retirer les armes entre les mains des groupes armés les nombreuses armes qui sont en circulation sur le territoire national. Dans cette perspective, j’ai rencontré depuis plus d’un mois chaque responsable de groupe armé à qui j’ai expliqué la nécessité pour nous d’aller au désarmement dans la concertation », a-t-il rappelé.
Pour le président Centrafricain, le Gouvernement doit tout faire pour que le travail de la terre et que l’élevage reprenne, « je demande à nos frères éleveurs des différentes communes d’élevage comme celle de Niem Yelewa qui ont quitté le pays pour cause de la crise de revenir et reprendre leurs activités en toute sécurité. L’État va assurer leur sécurité », a-t-il, lancé.
Lazare Nambena, maire de la ville de Bouar se réjouit par rapport à cette visite et présente les difficultés que rencontre la population de Nana-Mambéré, « cette visite témoigne l’attachement du gouvernement à la ville de Bouar qui est une ville stratégique qui fait frontière avec le Cameroun sur le corridor vital pour la RCA. Nous profitons de cette occasion pour présenter au gouvernement les problèmes cruels de la ville de Bouar qui sont l’eau potable et l’électricité », a-t-il dit.
Il s’agit d’une première visite de Touadera à l’intérieur du pays après son investiture du 30 mars 2016.
Fridolin Ngoulou et Firmin Yaiman
Centrafrique : La coordination des donneurs de sang invite la population à « donner leur sang pour sauver des vies »
http://rjdh.org/ PAR AUGUSTE BATI-KALAMET LE 8 JUIN 2016
BANGUI, 08 Juin 2016 (RJDH) — « Le sang un lien universel », est le thème choisi pour la journée mondiale des donneurs de sang de 2016. Dieudonné Yarafa, président des associations de la fédération centrafricaine des donneurs de sang invite la population à donner leur sang pour sauver des vies.
En prélude à cette journée mondiale, un atelier de formation des responsables des associations des donneurs bénévoles de sang s’est déroulé le mardi 7 juin à Bangui. L’objectif est de rendre efficace ces donneurs, afin de mener des campagnes de sensibilisation auprès de la population de la ville de Bangui.
Dieudonné Yarafa, président des associations de la fédération centrafricaine des donneurs de sang (FECADOBS), relève que plusieurs activités sont prévues en prélude à cette journée mondiale, « la formation et la sensibilisation des responsables de centres des dons de sang de Bangui, Bégoua et de Bimbo. Nous voulons qu’il ait en nombre suffisant les poches de sang à la banque de sang, afin de sauver des vies », a relevé le président des donneurs de sang.
Dans son intervention, le président des donneurs de sang a relevé que « plusieurs personnes ne s’intéressent pas à cette action humanitaire qui consiste à donner son sang afin de sauver des vies. Lorsque nous donnons le sang, personne ne pourra savoir qui est le bénéficiaire et vice versa, ce qui définit le sang un lien universel », a-t-il expliqué.
Les 5 219 840 FCFA est le budget prévisible pour les activités liées à la journée mondiale des donneurs de sang du 14 juin 2016. « Merci de me sauver la vie », c’est le thème de l’année 2015
Centrafrique : Le PAM au chevet des personnes vivant avec le VIH de Damara
http://rjdh.org/ PAR JEAN FERNAND KOENA LE 8 JUIN 2016
DAMARA, 8 juin 2016 (RJDH)—Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a donné au centre de santé de Damara des produits alimentaires dans le cadre de l’Assistance Alimentaire sur Ordonnance (AAO), aux personnes vivant avec le VIH qui ont un problème nutritionnel.
Selon Marie Véronique Mandakondji, sage-femme diplômée d’Etat et responsable de la maternité de Damara, « l’Assistance Alimentaire sur Ordonnance est une courte intervention de 6 mois qui vise la réhabilitation nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH ».
Elle a présenté les conditions d’éligibilité à ce don, « ceux qui vivent avec le VIH avec un indice de masse corporelle inférieur à 18,5, les femmes enceintes séropositives dont le périmètre des bras est inférieur à 21cm, les enfants nés des parents positifs dont le poids et la taille sont inférieurs à 85 et le périmètre des bras entre 115 à 126 cm », a-t-elle ajouté.
De sources proches du PAM, ce don concerne le traitement de 30 personnes qui prend effet à partir de la date de livraison des kits. Des dispositions sont prises pour que ceux qui accompagnent les bénéficiaires de l’AAO, aient aussi leurs kits pour éviter à ce qu’ils consomment les produits destinés aux malnutris.
Weston Lengbe curé de la paroisse St Antoine de Padou de Damara se dit heureux de l’assistance envers les PVVIH de sa localité mais craint qu’au retour, les bénéficiaires ne soient rejetés par leur famille, « on craint que ces produits servent de raison pour les parents de rejeter les bénéficiaires », a-t-il estimé
Ce don est une réponse aux besoins minimum des personnes vivant avec le VIH et qui souffrent de la malnutrition. Il intervient un an après l’opération lancée en faveur des PVVIH perdues de vue.