La Cour Constitutionnelle de Transition proclame Faustin Archange Touadera président de la République Centrafricaine
http://rjdh.org/ PAR ARMANDO YANGUENDJI LE 1 MARS 2016
La cour constitutionnelle de transition a proclamé ce mardi 1er mars 2016 Faustin Archange Touadera président de la République Centrafricaine, élu à 62,69%. La décision est prise lors de l’audience publique à Bangui.
Selon la décision de la Cour Constitutionnelle de Transition, Faustin Archange Touadera est vainqueur du scrutin avec 62,69% au lieu de 62,71% contre 37,31% au lieu de 37,29%, proclamés provisoirement par l’Autorité Nationale des Elections (ANE).
« …Article 3, la majorité des suffrages exprimés au scrutin du 14 février 2016 a été recueillie par le candidat Faustin Archange Touadéra.
Article 4, proclame Faustin Archange Touadéra élu président de la République Centrafricaine.
Article 5, la présente décision sera notifiée au chef d’Etat de transition, au président du Conseil National de Transition, au Premier Ministre chef du gouvernement de transition, à l’ANE, à Faustin Archange Touadéra et Anicet Georges Dologuélé », c’est en ces termes que Zacharie Ndouba, président de la CCT a proclamé les résultats.
La ville de Bangui est calme et aucune manifestation n’est enregistrée à cet effet. Car déjà, le directeur de campagne de Touadera, Simplice Sarandji a justifié le président Faustin Archange Touadera n’a pas voulu une manifestation.
« Touadera dit qu’il ne veut pas que personne ne puisse imprimer son effigie, composer des chansons à son nom pour lui rendre gloire, car cela est un culte de personnalité », a-t-il expliqué Sylvain.
Faustin Archange Touadéra prêtera serment le 30 mars 2016 selon le programme du comité d’organisation. Ce serment marquera la fin de la transition de près de trois ans en Centrafrique.
Les enseignants du supérieur prolongent leur mouvement de grève pour 8 jours
http://rjdh.org/ PAR SAINT-CYR GBEGBE LE 1 MARS 2016
Les enseignants du supérieur prolongent leur mouvement de grève pour 8 jours à compter de la journée du 2 mars 2016. La décision a été prise au cours d’une Assemblée Générale restitutive du Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SYNAES), tenue ce jour 1er mars 2016 à Bangui.
Les enseignants du supérieur ont présenté au gouvernement trois points de revendication à savoir ; l’intégration dans la fonction publique des enseignants vacataires du supérieur, le paiement des frais de vacation et le paiement de leurs subventions.
Eddy Romuald Wode-Palem, secrétaire exécutif du SYNAES a présenté la décision prise au cours de l’Assemblée Générale restitutive. « Unanimement, les enseignants du supérieur ont décidé d’observer une autre grève de 8 jours, qui va commencer à partir de demain 2 mars 2016, pour prendre fin le 10 mars », a-t-il précisé.
Ce dernier a fait savoir que la décision fait suite au silence du gouvernement face aux trois jours de grève observés la semaine dernière. « Nous avons compris qu’il n’y a pas eu d’écho favorable de la part du gouvernement par rapport aux trois premiers jours de grève qui a débuté jeudi 25 février dernier », a affirmé le secrétaire exécutif du SYNAES.
Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Bernard Simiti a reçu à son cabinet, le bureau exécutif du SYNAES le vendredi 26 février dernier. Aucune solution n’a été trouvée jusque-là, selon le SYNAES.
Une vingtaine des maisons détruites dans le 7e arr de Bangui suite à la pluie diluvienne
http://rjdh.org/ PAR CAROLE BYCEKOAN LE 1 MARS 2016
Une vingtaine des maisons ont été détruites dans une partie du 7e arrondissement de Bangui, après la pluie qui s’est abattue lundi 29 février dans la capitale centrafricaine. D’autres dégâts matériels et humains ont été enregistrés.
Le quartier Ngaragba dans le 7e arrondissement de la ville de Bangui est le plus touché. Jean Max Yokoté, militaire retraité et l’un des victimes témoigne les faits : «La pluie qui s’est abattue hier dans notre arrondissement a causé des dégâts importants, la plupart des victimes a passé la nuit à la belle étoile. Nous ne savons quoi faire».
Un peu plus loin un arbre arraché par le vent est tombé sur une maison. Henri Mbrepou, propriétaire de la maison regrette l’acte. « J’étais sorti hier laissant mes 4 enfants avec leur maman dans la maison, quelque minute plus tard, j’ai reçu un appel pour me dire que la maison est détruite par la pluie et deux de mes enfants ont eu des blessures », a-t-il expliqué.
« Après cette pluie, nous avons enregistré une vingtaine des maisons détruites et des cas des blessures dont une personne du troisième âge a eu une fracture à la jambe. Donc au total trois blessés», a déclaré Jean Pierre Mandago, chef du quartier Ngaragba 5.
Chaque année pendant la saison sèche, les premières pluies causent des dégâts matériels considérables.