Les étudiants centrafricains maintiennent leur mouvement de grève
http://rjdh.org/ PAR NERVA NGANG NDOUNGA LE 4 FÉVRIER 2016
Les étudiants de l’Université de Bangui continuent de manifester pour réclamer le versement de leurs bourses de l’année académique 2014-2015 et l’affichage de la liste additive des boursiers de la même année. Ils ont à cet effet érigé des barricades sur l’avenue des martyrs, empêchant ainsi la circulation sur cette voie.
Norbert Pounaba président de l’Association Nationale des Etudiants Centrafricains (ANECA), a indiqué que le mot d’ordre de grève restera jusqu’à l’obtention de solution « depuis hier que nous menions des démarches nous n’avons eu aucune proposition concrète de la part des autorités de transition. Nous allons rester là jusqu’à ce qu’on nous dise quelque chose de concret », promet ce dernier.
Pour lui, il n’y a aucune manipulation « je tiens à rappeler que les étudiants centrafricains ne sont pas manipulés comme beaucoup le disent déjà. C’est une question de logique, ces derniers réclament seulement leur droit » a précisé Norbert Pounaba.
Edmond Yaouili, Directeur de Suivi-Evaluation et de la Documentation à la Direction Générale des Bourses et des Stages, a confié que le blocage au sujet de l’affichage de cette liste additive ne se situe pas à leur niveau « nous avons rassemblé tous les éléments qu’il faut, et on a monté une proposition d’arrêté ministériel qui est soumise à la signature du ministre en charge de l’enseignement et son collègue des finances. Ce document est parvenu au niveau des finances malheureusement en date du 24 décembre 2015, on a reçu une correspondance avec pour objet rejet. Motif, on nous dit c’est pour dépassement. Pour la direction du contrôle, on a dépassé les 600 000 000 CFA accordés aux étudiants centrafricains » a-t-il expliqué.
Ce mouvement de protestation a perturbé le déroulement des cours sur le campus universitaire durant ces deux derniers jours. La circulation est aussi perturbée sur l’avenue des Martyrs
Une présumée sorcière retrouvée morte dans les locaux de la gendarmerie de Kaga-Bandoro occupés par les Séléka
http://rjdh.org/ PAR DANIEL NGUERELESSIO LE 4 FÉVRIER 2016
Une femme âgée d’environ 60 ans a été retrouvée morte dans l’enceinte de la Gendarmerie de la localité, lieu de détention des ex-séléka. L’acte s’est produit dans la nuit du 02 au 03 février 2016 au moment.
Selon les informations du RJDH, la dame est incarcérée dans ces locaux suite à des accusations de sorcellerie. Le corps de la victime a été transféré à l’hôpital préfectoral de Kaga-Bandoro dans la mi-journée du mercredi 03 février 2016.
Cette dame, selon les témoins, est en détention depuis deux semaines à la gendarmerie, base des ex-séléka. Les éléments de l’ex-Séléka occupant les locaux de la gendarmerie sont mis en cause mais il n’a pas été possible d’avoir leur réaction.
De sources hospitalières, les clavicules de la victime sont cassées. Son corps porte plusieurs blessures, selon les mêmes sources.
Plusieurs présumés sorciers sont tués dans la ville de Kaga-Bandoro. Mais c’esy la première fois qu’une présumée est retrouvée morte au niveau de la base des ex-Séléka de la ville
OCHA Kaga-Bandoro assiste les déplacés de l’évêché et déplore la disparition de six enfants
http://rjdh.org/ PAR DANIEL NGUERELESSIO LE 4 FÉVRIER 2016
Les déplacés de l’évêché de Kaga-Bandoro, ont reçu de OCHA une assistance ce mercredi 03 Février 2016. Mais la représentation de cette organisation a déploré la disparition de six enfants après l’incendie qui a ravagé le site des déplacés de l’évêché de Kaga-Bandoro.
Ces déplacés ont eu des tentes communautaires et des couvertures tandis que les citernes d’eaux et les latrines ont été réparées. Il s’agit, selon Lucien Firmin, chef de bureau OCHA de Kaga Bandoro, d’une aide d’urgence pour soulager les déplacés après l’incendie du 02 février dernier.
Le chef de bureau OCHA de Kaga Bandoro a déploré la disparition des enfants « six (06) enfants ont disparu au moment où l’incendie s’est déclenché. Ils ne sont pas encore retrouvés aujourd’hui. C’est une situation qui nous préoccupe», a –t-il regretté.
Le délégué des ces déplacés internes se félicite de cette assistance « nous remercions OCHA d’avoir volé à notre secours pendant ces moments difficiles », a-t-il fait savoir.
Rappelons que le site de l’évêché de Kaga-Bandoro a fait l’objet de plusieurs incendies. Le dernier est celui du mardi 02 février 2016 faisant une dizaine de blessés et de centaine de tentes brulées.