Calme précaire dans les 6ème et 3ème arr. de Bangui après une semaine de troubles
http://rjdh.org/ PAR BIENVENUE MARINA MOULOU-GNATHO LE 3 NOVEMBRE 2015
La journée du mardi 3 novembre semble être calme dans les 6ème, 3ème et une partie du 2ème arrondissement de la ville de Bangui, après les nombreux cas de violences enregistrées dans ces secteurs. Des détonations d’armes ont été entendues dans la nuit du lundi dans le 6ème arrondissement de Bangui.
D’après le reporter RJDH, au marché KM5, on note l’ouverture de quelques commerces, malgré l’absence de circulation. La situation est calme dans le 3ème.
Dans une partie du 6ème arrondissement, les activités sont toujours paralysées, aucun mouvement de personnes dans les quartiers Cattin, Kina, Sagbado. Même constat dans une partie du 5ème arrondissement de la capitale où les habitants ont abandonné certains secteurs par peur des représailles.
Seules les barricades érigées par des Anti-Balaka sont visibles encore sur les lieux. Du côté de l’éducation, l’école la Renaissance qui se trouve dans le 6ème arrondissement de Bangui n’a pu reprendre les cours ce matin par peur des violences enregistrées la semaine passée.
Le bilan des dernières violences n’est pas encore rendu officiel. D’après le gouvernement, plus d’une centaine de maisons ont été incendiées.
Des hommes armés de grenades ont perturbé l’assemblée générale des étudiants
http://rjdh.org/ PAR PRINCE NGAÏBINO LE 3 NOVEMBRE 2015
L’explosion de grenade à l’Université de Bangui a fait paniquer les étudiants. Toutefois aucun incident majeur n’a été signalé. Les présumés auteurs ont été arrêtés et battus par des étudiant avant d’être remis aux forces de l’ordre.
Sur les lieux, des groupes d’étudiants retranchés sous les arbres commentent l’incident de ce matin. La police investi les lieux. On attend le désamorçage de la grenade laissée par l’un des ravisseurs.
« Nous étions en assemblée générale pour discuter des conditions d’octroi des bourses. Mais des inconnus nous ont infiltrés avec des armes blanches et même des grenades. Quand nous avons tenté de les intercepter, l’un deux en voulant prendre fuite, a laissé tomber une grenade qui a explosé automatiquement », a raconté un leader estudiantin.
Selon la même source, ils y avaient deux personnes qui portaient ces explosifs, dont l’une a laissé une grenade anti charre, désamorcée peu de temps après par l’organisation non gouvernementale Halto Trust en appui de la police nationale.
“C’est une situation qui est regrettable pour ce haut lieu de la formation. Je déplore de tels actes et j’appelle les étudiants à plus de responsabilité”, a réagi le recteur de l’Université de Bangui, le Professeur Abdoulaye Sepou.
Notons que les détenteurs des explosifs qui ont occasionné l’incident de ce matin, sans dégât majeur, se trouvent entre les mains de la police nationale et l’ouverture d’une enquête est souhaitée par le Recteur de l’Université de Bangui.
L’incident a eu lieu lors d’une assemblée générale de l’Association Nationale des Etudiants Centrafricains, qui n’a bénéficié d’aucune autorisation, selon les responsables de l’Université de Bangui.
La population de Nzacko se réjouit de l’arrivée prochaine des forces de l’ordre
http://rjdh.org/ PAR JEAN-MARIE ANDIBIKOUNDA LE 3 NOVEMBRE 2015
Après deux ans d’absence des forces de l’ordre, notamment les gendarmes, le gouvernement de transition a déployé quelques contingents dans la sous-préfecture de Bakouma et de Nzacko afin de veiller au maintien de l’ordre.
A l’annonce de leur arrivée, les habitants de ces deux préfectures se mobilisent. Les autorités municipales et la population ont lancé du 02 au 03 novembre une vaste opération de désherbage des locaux de ces forces de l’ordre, les locaux administratifs en passant par la place publique.
« Une satisfaction pour la population qui pensait être abandonnée à elle-même. Les jeunes et les femmes se mobilisent en ce moment pour accueillir ces éléments des forces de l’ordre », a témoigné le président de la délégation spéciale de la ville de Bakouma, Sylvain Ngoulima.
L’autorité communale demande par ailleurs aux habitants de prêter main forte à ces forces afin qu’elles puissent bien faire leur travail.
La crise militaro-politique qui a secoué la RCA, a fait que certaines villes de province ne sont plus contrôlées par le gouvernement.
Centrafrique : Recherche d’une stratégie de pastoralisme et de transhumance
PAR SAMSON ANDJOUKARA LE 3 NOVEMBRE 2015
Oubangui hôtel a servi de cadre pour la Recherche d’une bonne stratégie sur les orientations du politique pastoralisme en République centrafricaine. Une initiative financée par le Fonds des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO).
Il s’agit pour la FAO d’appuyer le gouvernement centrafricain. Cette activité consiste à réunir la plateforme de pastoralisme et de transhumance pour réfléchir sur les nouvelles orientations qu’il faut donner pour que ce secteur ne puisse pas subir les impacts des dernières crises.
Selon David Kadekoy, consultant à la FAO, « durant ces trois dernières années, ce secteur a connu de sérieux problèmes qui ont conduit au déplacement des éleveurs et il se pose aujourd’hui un problème d’obtention de la viande c’est-à-dire de la protéine animale sur le marché ».
Durant cette assise, les participants sont appelés à se pencher sur le problème entre éleveurs et agriculteurs d’une part et sur la sécurité du convoyage des bétails d’autre part.
« C’est depuis ces derniers évènements qu’il y a eu accrochage entre les éleveurs et les agriculteurs dans certaines zones. Lors de cette réunion, tous ces aspects seront traités et des solutions seront proposées au gouvernement », a relevé Docteur Emmanuel Namkoisse, chef de cabinet du ministre délégué à l’élevage
Cet atelier de deux jours regroupe la plateforme de pastoralisme et de transhumance, plusieurs professionnels de ce secteur et sur le financement de FAO.