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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 16:35
Nouvelles nationales sur RNL et RJDH
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Des pistes d'apaisement : cas du 4e arrondissement

 

http://www.radiondekeluka.org/  vendredi 2 octobre 2015 13:08

 

L’Archevêque de Bangui, Monseigneur Dieudonné Nzapalainga, a échangé ce vendredi avec les notables, les leaders d'opinion et les responsables de la jeunesse de Boy Rabe dans les locaux du monastère Mère du Verbe situé dans le 4e arrondissement de Bangui. Le prélat a souligné qu'il est temps d'arrêter et de se tourner vers la reconstruction de l'édifice.


« Il y a eu des moments de colère, des moments de ras-le-bol, il fallait les canaliser et faire des propositions constructives. J'ai vu le début de la cohésion sociale, de la recherche de paix ; le début aussi de tendre la main aux autres de reconstruire leur cité, de voir les fauteurs de troubles être  enlevés. Tout cela ont été des événements positifs que je peux apprécier et encourager et je crois ce moment là nous devons le capitaliser », a indiqué l'Archevêque de Bangui. 


« Je leur ai demandé de préparer un mémorandum qui sera remis à qui de droit. En même temps, je leur ai donné rendez-vous avec les associations et les partenaires pour analyser comment faire pour qu'on puisse ensemble franchir la cohésion sociale et faire des propositions pour améliorer la vie de nos compatriotes », a ajouté Mgr Nzapalainga.


Samedi 3 septembre, l'Archevêque de Bangui entend recevoir un mémorandum et des propositions afin d'ouvrir la semaine prochaine une réflexion dans le cadre de la cherche des voies et moyens pour sortir de cette crise. L'initiative, d'après Mgr Dieudonné Nzapalainga, va être élargie dans les autres arrondissements de Bangui.

Dans la Ouaka, la société civile déchire le voile


La société civile de la Ouaka a décidé de faire toute la lumière sur les événements survenus dans la ville de Bambari en début de semaine. Elle a démenti par conséquent les informations selon lesquelles une marche pacifique des musulmans de la ville, a été dispersée par des tirs des soldats du contingent congolais de la Minusca. 

Selon le président de la société civile, Delmas Nzapanaha, qui s'est longuement interrogé, a affirmé que les casques bleus ont réagi en légitime défense. « S'il s'agissait d'une marche, pourquoi traverser vers la rive droite ? Quel est le contenu de cette marche ? Y-a-t il un mémorandum ? A qui ce document est-il destiné vers la rive droite? », s'est-il questionné, mentionnant que dès leur « Arrivée à proximité du pont de la Ouaka, les manifestants ont investi le quartier CTRO et brûlé systématiquement vingt deux (22) maisons, avant de se retourner contre les forces de la Minusca ».


« Quand vous attaquez quelqu'un, que doit-il faire ? En réalité la Minusca n'a pas tiré volontairement sur la population », a expliqué M. Nzapalainga.

Il a appelé par ailleurs la population de Bambari en particulier et celle de la Ouaka en général à œuvrer pour la paix afin de mieux préparer les prochaines échéances électorales. « Aux deux communautés, je dis qu'il y a un temps pour tout. Laissons toutes ces choses pour le vrai combat que sont les élections ».


Bambari, chef lieu de la Ouaka (centre-est de la République Centrafricaine), a été secouée par des violences le 29 septembre, suite aux agressions qui ont eu lieu à Bangui le 26 septembre dernier. 


Des limites des forces internationales 


Le Premier ministre de transition Mahamat Kamoun a reconnu ce jeudi 1er octobre lors d'un point de presse à son cabinet, que les forces sous mandat onusien ont prouvé leurs limites dans la gestion de la crise en République Centrafricaine. 

« J'ai dit aux Nations Unies que le pilotage de la crise centrafricaine a démontré la limite des forces internationales », a déclaré Mahamat Kamoun. 


Face à ce que le chef du gouvernement de transition trouve de bornage sécuritaire en Centrafrique, le sous secrétaire général des Nations Unies, Hervé Ladsous, a défini le mardi 29 septembre, une nouvelle formule de sécurisation. La gestion de la crise, jusque-là assurée par la police et la gendarmerie de la Minusca, est désormais placée sous le commandement des forces militaires de la Mission onusienne. 

« Le secrétaire adjoint de l'ONU, Hervé Ladsous, a décidé, compte tenu de l'évolution de la situation sur le terrain, de transférer l'opération de sécurisation de la ville de Bangui au commandement ''Force commander'' du chef militaire. Le gouvernement de transition a montré aux Nations Unies qu'il y a l'insécurité. Ce qui s'est passé est un coup d'état préparé, qui n'a pas réussi. Des mesures sont prises et nous devons veiller à la stricte application », a indiqué le Premier ministre Kamoun.


Report de la session ordinaire du CNT sur la dernière crise


La session ordinaire du Conseil National de Transition (CNT) convoquée ce jeudi pour faire le point sur les derniers événements sanglants à Bangui est reportée sine die. L'insécurité qui prend de l'ampleur dans la capitale en est la principale cause. 

Le président du CNT, Alexandre Ferdinand Nguéndet, avait annoncé le 30 septembre 2015 que la session était consacrée à l'examen du budget selon le statut de l'institution. Toujours selon le conseiller national, les revendications de la société civile et des partis politiques relatives à la crise sécuritaire dans la capitale centrafricaine seront également examinées.  

 

 

Mgr Dieudonné Nzapalainga à Boy-Rabe pour une sortie de crise

 

http://rjdh.org/  PAR SAINT-CYR GBEGBE LE 2 OCTOBRE 2015

 

Des propositions pour la sortie définitive de crise actuelle en Centrafrique ont été au centre d’une rencontre initiée par l’Archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalaïnga avec les leaders d’opinion au quartier Boy-Rabe, ce vendredi 2 octobre.

 

«Il est temps de faire des propositions constructives à travers les responsables des jeunes, pasteurs etc.Il est temps de se regarder en face et de discuter», indique Mgr Nzapalaïnga.

 

Au terme de cette rencontre qui prendra fin demain, il est prévu la rédaction d’un mémorandum qui va contenir des revendications adressées au gouvernement et autres acteurs impliqués dans la résolution de conflit en Centrafrique.

 

« La deuxième décision est de mettre en place une cellule de réflexion en s’appuyant sur les analyses des partenaires extérieurs à travers des propositions pour le développement de quartier de Boy-rabe », a ajouté Mgr Dieudonné Nzapalaïnga

 

Cette rencontre intervient à un moment où la capitale a connu des troubles. La mort d’un conducteur de taxi moto serait à l’origine de ces actes de violences qui ont paralysé Bangui pendant 5 jours.

 

 

Sylvain Patassé appelle à une mobilisation générale pour vaincre les violences en Centrafrique

 

http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 2 OCTOBRE 2015

 

Sylvain Patassé, président de Centrafrique Nouvel Elan, candidat déclaré à la présidentielle a appelé à une mobilisation générale pour combattre les violences dans le pays. Il l’a dit dans un communiqué de presse dont une copie est parvenue au RJDH.

 

Pour Sylvain Patassé, les violences de ces derniers jours sont inutiles et ne profitent à personne. Il a rappelé dans son communiqué que la seule voie de sortie de la République Centrafricaine de cette crise est la réconciliation nationale. «  La réconciliation, la cohésion sociale, voilà les voie que nous devons suivre pour sortir du chaos dans lequel le pays est tombé depuis des années », a précisé le document.

 

« Ces évènements démontrent une fois de plus la fragilité de la situation de notre pays et le devoir pour les leaders tant politiques que religieux d’œuvrer plus que jamais au retour véritable de la réconciliation nationale. Personne aujourd’hui n’a intérêt à ce que le chaos s’installe de manière indéfinie en Centrafrique »,  précisé le communiqué de Sylvain Patassé.

 

Le président de Centrafrique Nouvel Elan dit condamner les derniers événements et appelle les autorités de la transition à restaurer le calme. « Au nom de Centrafrique Nouvel Elan, je tiens à condamner toute forme de violence d’où qu’elle vienne. J’invite les autorités de la transition à tout mettre en œuvre pour ramener l’ordre et la sécurité dans les arrondissements touchés par ces évènements en particulier, et sur toute l’étendue du territoire en général », précise le communiqué de presse.

 

Notons que les violences dont parle Sylvain Patassé, ont fait plus de 40 morts et plusieurs dizaines de blessés. C’est depuis le samedi que la ville de Bangui sombre dans ces violences. Le calme semble revenir depuis deux jours.

 

 

Crépin Mboli-Goumba pose deux conditions pour la participation à la concertation annoncée par la présidence

 

http://rjdh.org/  PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 2 OCTOBRE 2015

 

Le président du PATRIE, Crépin Mboli-Goumba, pose deux  conditions pour la participation de la coordination des partis, associations et personnalités politiques indépendantes au dialogue voulu par la cheffe de l’Etat.  Il faut que cette rencontre soit inclusive et l’ordre du jour doit être connu au préalable.

 

« Nous n’irons pas à cette concertation parce qu’il faut y aller. Nous avons deux conditions. La première, c’est qu’il faut que cette concertation soit la plus inclusive possible. Il faut que tous ceux qui doivent participer à la résolution de la crise et qui jusque là sont écartés soient inclus dans cette concertation. La deuxième condition, c’est qu’il faut au préalable la maitrise de l’ordre du jour du dialogue pour éviter la mascarade politique que nous avons vue au forum de Bangui dont l’objectif était de proroger le mandat de la transition », a présenté Crépin Mboli-Goumba.

 

Le président du PATRIE pense que cette concertation doit déboucher sur des réponses au vide qui risque d’intervenir d’ici fin décembre. « nous savons que les élections sont intenables entre octobre et novembre. Ce qui veut dire que d’ici le 30 décembre, il aura un vide. Il faut cette concertation pour que nous puissions éviter ce vide juridique » note Crépin Mboli Goumba.

 

Ce dernier dit ne pas croire à l’idée de coup d’Etat manqué, avancée par la cheffe de l’Etat de transition. Mboli Goumba fait remarquer qu’il s’agit d’une exaspération populaire. « C’est une réaction de la population qui en a marre de l’insécurité et de la précarité de la vie. Je ne pense pas qu’il s’agit d’un coup d’Etat et coup d’Etat contre qui ou quoi ? Il n’y a pas d’Etat, c’est la communauté internationale qui dicte tout. Je pense qu’il faut arrêter de distraire les gens » souligne le président du PATRIE.

 

C’est dans son adresse à la nation le  mercredi dernier que la cheffe de l’Etat de transition a promis la convocation d’une large concertation sur les derniers évènements de Bangui, évènements qu’elle a qualifiés de tentative de coup d’Etat. Pour le moment, la date de cette concertation n’est pas encore connue.

 

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Published by Centrafrique-Presse.com