PNUD fait un don du matériel de construction à la mosquée de Lakouanga
http://rjdh.org/ PAR SANDRINE MBAGNA LE 6 AOÛT 2015
Le Comité de reconstruction de la mosquée de Lakouanga, située dans le 2ème arrondissement de la ville de Bangui a reçu de matériaux de construction le mardi 3 août. Un don fait par le Programme de Nations Unies pour le développement (PNUD). La chapelle de la Paroisse Les Saints Martyrs de Lakouanga a été également visitée par la délégation.
Ce don est composé de 20 tonnes de ciment, soit 400 sacs de 50 kg160 barres de fer de 12 mm, 70 barres de fer de 10 mm, 96 barres de 6 mm et 20 rouleaux de fil à ligature. Le coût s’élève à 7 071 200 FCFA.
Le PNUD a envisagé appuyer la réfection et la transformation de la salle paroissiale de l’église Saint-Martyrs de Lakouanga en salle de réunion et salle multimédia. Il a projeté aussi favoriser l’emploi des jeunes à travers des travaux d’assainissement (curage des canaux).
La mosquée de Lakouanga a été détruite le 30 Mai 2014, par des manifestants. Le 24 décembre les habitants dudit quartier ont pris l’initiative de nettoyer la mosquée en solidarité de la communauté musulmane. C’était le 1er mai 2015 que la reprise solennelle de la prière a eu lieu en présence du Représentant Spécial du Secrétaire des Nations Unies Babacar Gaye et de Charles Malinas, Ambassadeur de France en RCA.
50 millions de l’UA en faveur des déplacés à travers la Croix-Rouge Centrafricaine
http://rjdh.org/ PAR FRIDOLIN NGOULOU LE 6 AOÛT 2015
L’Union Africaine a remis une enveloppe de 50 millions de FCFA à la Croix-Rouge Centrafricaine, dans le cadre du projet d’Assistance aux Victimes de la crise en Centrafrique. La cérémonie de remise de ces fonds a eu lieu mercredi 5 août au siège de cette structure internationale.
Le Projet est orienté dans la construction d’une unité de traitement d’eau potable, la construction des latrines, l’achat des médicaments pour le traitement des maladies courantes, la mobilisation par la troupe théâtrale de la Croix-Rouge et la prévention des IST/VIH-Sida sur les sites des déplacés de la mosquée Centrale et du Saint Joseph Mukassa dans le 3ème arrondissement de Bangui.
« Suite à la crise que la RCA a connue depuis Décembre 2012, la CRCA continue d’aider les familles touchées à Bangui avec les services de santé d’urgence, de l’eau et l’assainissement, ainsi que la sensibilisation pour la paix par le biais de divers canaux de communication. La Société nationale (SN) doit répondre aux urgences quotidiennes, ce qui a en retour débordé ses capacités et ses ressources limitées », a rappelé le président de la Croix-Rouge, Antoine Mbao-Bogo.
Selon la Croix-Rouge, le projet d’assistance aux victimes de la crise en RCA a pris en compte les principaux besoins des personnes déplacées tel que exprimé pendant les focus groupes: La Santé et la Promotion de l’hygiène et l’assainissement. Pour ce dernier volet, la CRCA a fait appel à l’Agence Nationale de l’Eau et l’Assainissement (ANEA) pour la construction d’une unité de traitement d’eau potable et la construction de deux latrines V.I.P sur le site de Saint Joseph Mukassa.
« Le volet Santé consiste à l’achat des médicaments pour couvrir les soins des personnes déplacées de la mosquée centrale, et des réactifs pour le dépistage volontaire du VIH/SIDA sur les deux sites après une sensibilisation par la Troupe Théâtrale »,ajoute le président de la Croix-Rouge Centrafricaine.
Jean Marie Michel Mokoko, Représentant Spécial de l’Union Africaine a retracé les circonstances dans laquelle l’UA veut venir en aide aux personnes déplacées à travers la Croix-Rouge qui est une institution humanitaire nationale et le plus proche des victimes
Le président de l’Autorité sous préfectorale des Elections de Mbaiki déplore l’omission de quelques centres d’enregistrement
http://rjdh.org/ PAR SYLVESTRE SOKAMBI LE 6 AOÛT 2015
Les opérations du recensement électoral ont pris fin le lundi 03 aout dernier à Mbaiki. Dans une interview accordée au RJDH, Raphaël Kobanga, président de l’Autorité sous préfectorale des Elections de Mbaiki a relevé l’omission de plusieurs centres dans les opérations du recensement. Ce dernier appelle l’Autorité Nationale des Elections à trouver des solutions pour permettre à ces Centrafricains de s’inscrire sur les listes électorales.
Selon le président de l’Autorité sous préfectorale des Elections de Mbaiki, huit villages n’ont pas été pris en compte lors de ces opérations du recensement électoral. « Dans la sous préfecture de Mbaiki, nous avons huit communes. Le recensement s’est déroulé dans les huit communes mais de manière partielle. Il y a quatre centres qui n’ont pas été couverts, ce qui correspond à huit villages. Il s’agit des centres des écoles Garabara, Bodjako, Bédoué et Mboulet qui sont dans la commune de Lésé» a déploré le président de l’Autorité sous préfectorale des Elections.
Pour Raphaël Kobanga, cette omission relève du travail de cartographie « les équipes qui sont venues pour faire la cartographie électorale, n’ont pas fait le travail comme il se doit. Elles se sont limitées aux grands axes sans touchés les zones régulées, c’est de là qu’est parti le problème » note t-il.
Il a confié au RJDH avoir mené les démarches en vain pour que ce problème soit réglé pendant les opérations « nous avons saisi les instances compétentes à ce sujet mais, les solutions ne sont pas venues, ce qui fait qu’aujourd’hui nous finissons le recensement sans que les potentiels électeurs de ces villages n’aient pas eu la chance de s’inscrire ».
Selon les informations du RJDH, le chef de groupe du groupement concerné s’était déplacé à Mbaiki pour plaider le sort de ses administrés sauf que celui-ci est rentré sans avoir gain de cause.
Le président de l’Autorité sous préfectorale des Elections de Mbaiki pense qu’il faut trouver des moyens pour permettre à ces gens de s’inscrire « aujourd’hui, ce que nous demandons à l’Autorité Nationale des Elections, c’est de permettre une dérogation ou de prolonger les opérations à Mbaiki pour que tout le monde s’inscrive » propose t-il.
Le président de l’autorité sous préfectorale des Elections a estimé le nombre de potentiels électeurs de ces villages à environ 2000.
Exhumation des ossements dans le 3e arrondissement de Bangui
http://rjdh.org/ PAR GERARD OUAMBOU LE 6 AOÛT 2015
Bangui, 08 aout (RJDH) – – Des ossements humains sont exhumés dans un puits au quartier Kokolo2 situé dans le 3e arrondissement de la ville de Bangui, pour identifier et informer les parents des victimes afin d’apaiser les cœurs et favoriser la cohésion sociale. Ce travail est fait suite à l’identification de certains puits contenants des ossements humains par la mairie de Bangui en faveur d’un protocole d’accord signé entre la mairie de Bangui et la Fondation suisse pour le déménage (FSD).
Ferdinand Songuelema, Chargé des affaires juridiques à la mairie de la ville de Bangui a confié que ces opérations se font dans le cadre d’un projet initié par la mairie de Bangui « L’exhumation de ces ossements humains n’est pas un fait du hasard. La présidente de la délégation spéciale de la ville de Bangui a mis en place un comité composé de la Croix rouge Centrafricaine, Fondation Suisse pour le Déménagement, de l’Ong IRAD et de la Mairie de Bangui pour un projet d’exhumation de ces corps dans la ville de Bangui avant les élections d’octobre 2015 » a-t-il précisé.
Pour Thomas Longue, chef du quartier kokolo 2 « l’ONG FSD était venu dans le quartier identifier les puits contenants des ossements humains. C’est ainsi que ce puits a été identifié » a relevé ce notable.
Frederick Edilitemo un de ceux qui ont exhumé ces ossements se réjouit du travail. Ce dernier a indiqué que des mesures sont prises pour protéger les travailleurs.
Selon une source proche de la mairie de Bangui, ces ossements humains seront transférés à la Croix Rouge Centrafricaine pour l’identification des corps
Trois corps ont été rassemblés depuis le début des opérations, la semaine dernière. Ce sont les cranes des victimes qui n’ont pas été retrouvés.
Vers le recrutement des jeunes du 6ème arrondissement pour les travaux de THIMO Bangui
http://rjdh.org/ PAR GERARD OUAMBOU LE 6 AOÛT 2015
Les difficultés dans l’avancement des travaux du programme THIMO a été au centre d’une rencontre, ce matin à la mairie de 6ème arrondissement. La population a été aussi sensibilisée sur l’importance du projet lors de cette rencontre.
Jules Yanganda, Chef de cellule communication à THIMO Bangui, a donné des précisions sur ce projet en ces termes « la réalisation de ce programme concerne trois volets repartis dans la ville de Bangui à savoir : la Réhabilitation de 10,15 Km de voiries et drainage dans les 1er, 3è, 4è et 8è arrondissement, la création de fossés maçonnés le long des voies réhabilitées dans les 2è, 3è, 4è, 5è et 8è arrondissement et les travaux de cantonnage THIMO.
Joël Seregue, Directeur technique de l’entreprise SGTS dans le 6e arrondissement de la ville de Bangui engage les autorités locales dans le choix des jeunes à recruter aussi le respect des travaux faits.
D’après certaines sources, certains chefs de quartier auraient réclamé de l’argent aux jeunes avant de les recruter. Une allégation rejetée par Marie Louise Sitivo, Chef de quartier Gbanikola2. « Je ne demande rien aux jeunes pour le recrutement et je pense la même hose pour mes collègues ».
Lancé officiellement le 22 janvier 2015 par la Cheffe de l’Etat de la transition Catherine Samba Panza, le programme THIMO Bangui vise, à offrir aux jeunes et à certaines populations vulnérables des opportunités d’accès à une source de revenus.
Cette activité veut aussi créer une dynamique de construction ou reconstruction afin d’améliorer les conditions de vie des populations. Une équipe de recrutement des jeunes et d’évaluation des activités de THIMO Bangui sera mise en place dans les jours à venir.
Rapport Global Witness, le gouvernement appelle la société civile à l'aide
http://www.radiondekeluka.org/ jeudi 6 août 2015 13:31
Le gouvernement centrafricain sollicite la contribution de la société civile pour la gouvernance forestière dans le pays afin d'éclairer l'opinion nationale et internationale sur le rapport produit par l'ONG Global Witness qualifiant le bois centrafricain de « bois de sang » ayant servi à financer la guerre dans le pays.
Les acteurs de la société civile estiment qu'un comité d'investigation sur la gestion des ressources forestières en Centrafrique devra préalablement être mis en place afin de faire la lumière sur cette question. « Il appartient à l’État d'entrevoir la possibilité de mettre en place un comité en urgence pour investiguer afin de voir effectivement sur la véracité du dit rapport », a déclaré Patrice Passe-Sanand, coordonnateur de la Plate-forme pour la Gestion Durable des Ressources Naturelles et de l’Environnement (GDRNE).
La société civile, renchérit Patrice Passe-Sanand, « doit aussi mettre en place un comité de réflexion pour faire la lumière sur le rapport publié par Global Witness. Concrètement, il est ici question de descendre sur le terrain, rechercher les informations et essayer de faire la confrontation avec le rapport publié par Global Witness ».
Une telle démarche gagnerait en crédibilité, a ajouté le coordonnateur de la GDRNE qui invite le gouvernement centrafricain à publier le rapport qu'il détient sur cette affaire pour une meilleure confrontation entre les deux. « La société civile centrafricaine sur la gouvernance forestière ne peut se prononcer que si l’État publie le rapport qu'il détient, qu'il le mette à sa disposition ; qu'elle puisse apprécier les 11 points contradictoires qui ont été relevés par l'administration ».
Dans un rapport publié le 15 juillet 2015 et couvrant la période allant du mois d’avril 2013 à janvier 2014, l'ONG britannique Global Witness a qualifié le bois centrafricain de « Bois de sang ». Une mauvaise publicité pour le gouvernement centrafricain qui, à travers Charlotte Isabelle Gaudeuille, ministre centrafricaine des Eaux, Forêts, Chasse et Pêche avait automatiquement réagi pour dénoncer ce rapport.
« Nous ne comprenons pas pourquoi Global Witness veut décourager le commerce du bois centrafricain alors que des efforts sont fournis par le régime de la transition pour corriger les forfaits des rebelles de l’ex-coalition Séléka, au pouvoir de mars 2013 à janvier 2014 et qui n’avaient pas directement participé à l’exploitation du bois », avait-elle déclaré avant de préciser que « le comité a déniché d’importantes contradictions sinon irrégularités dans le rapport de Global Witness ».