Bangui, 01 Mai 2015 (RJDH) – Après la révélation de Anders Kampas, directeur des opérations de terrain au Haut-commissariat de l’ONU pour les droits de l’homme, accusant les soldats français d'avoir commis des viols sur des enfants en Centrafrique, l’ambassade de France en Centrafrique a animé le 30 Avril dans la soirée une conférence de presse pour présenter les dispositions prises face à la situation des soldats indisciplinés. Selon lui, si les accusations sont fondées, « les auteurs seront sévèrement punis ».
Selon le communiqué de presse du ministère de la Défense française, le ministère des Affaires étrangères et du développement international et le ministre de la défense ont été saisis à la fin du mois de Juillet 2014 de témoignages des enfants victimes des viols des militaires français de l’opération Sangaris.
L’Ambassadeur de France en Centrafrique Charles Malinas réitère la détermination de la justice Française sur « les 14 soldats engagés dans cet acte de viol ».
« Les enquêtes sont en cours, c’est-à-dire pour déterminer la réalité ou non de cette responsabilité. Il faut à la fois savoir qui sont ces soldats et arriver à savoir qui sont les victimes pour pouvoir les interviewés, leur permettent de décrire ce qui est arrivé et de les confronter aux auteurs présumés. La France est un pays de droit » a-t-il souligné Charles Malinas.
« Si les accusations sont fondées et si ces crimes ont effectivement été commis, les auteurs seront sévèrement punis, c’est la position du gouvernement Français », a déclaré Charles Malinas.
Le diplomate français a souligné que le gouvernement Centrafricain n’est pas impliqué « dans l’enquête puisqu’elle est menée par la justice Française dans la mesure où elle concerne les soldats Français ». Mais, si besoins s’avère important, la justice de Centrafrique pourra solliciter les résultats dans le cadre de l’entraide judiciaire.
Dans la parution du quotidien britannique ‘’ The GUARDIAN’’ du 29 avril, il a été relevé l‘existence d’abus sexuel sur 10 mineurs à Bangui. Un acte qui aurait été commis par des soldats français de la Sangaris, déployés en Centrafrique pour la sécurité./
Vivien Ngalangou