Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 21:09

 

 

 

Il est désormais établi qu’il n’y aura pas de désarmement forcé des forces négatives (ennemis de la paix selon certains), qu’on ne leur fera pas la guerre (si elles se tiennent coi) et que les forces armées centrafricaines ne reprendront pas de service de sitôt. C’est à l’étalon de ces trois paramètres que la situation sécuritaire en République Centrafricaine doit être appréciée. N’en déplaise au Conseil de Sécurité et ses différentes résolutions.

 

Seulement, si les séléka sont, eux, cantonnés, localisés et repérés, il n’en va pas de même des antibalaka qui essaiment le pays en partant de Bangui. Entre les vrais et les faux, tout le monde y perd son latin, y compris leur coordonnateur principal et leurs différents « comzone » qui n’admettent jamais que les actes graves posés ne le sont jamais par leurs éléments.

 

En lieu et place des forces armées centrafricaines, les forces internationales qui sont en première ligne en matière de sécurité sont devenus, de ce fait, les empêcheurs de tourner en rond des antibalaka, c’est-à-dire leurs ennemis puisqu’elles les empêchent d’atteindre leur objectif initial : la prise du pouvoir de l’Etat par la force des armes.

 

A l’évidence elles n’y parviendront pas ou plus. Et le sachant, elles sont réduites à poser, au nez et à la barbe des forces internationales, des actes qui frôlent l’humiliation même si une certaine stratégie militaire voudrait laisser venir à l’ennemi. C’est à ce jeu que beaucoup d’antibalaka se sont laissés avoir et dans lequel nombre d’entre eux ont perdu la vie.

 

Le mode opératoire étant désormais connu de tous (action – représailles), on comprend mal que la capture de Ngaïbona Rodrigue alias Andjilo n’ait pas été préventivement accompagnée de précautions d’usage qui auraient pu éviter l’enlèvement de la religieuse française et son assistant, conduits manu militari à Boy Rabé, sanctuaire bien connu des antibalaka contre lequel personne ne veut rien faire.

 

Si les antibalaka n’ont pas gagné la grande guerre, ils accumulent de petites victoires contre les populations civiles, sans distinction de race et de pays. Ce qui leur laisse très souvent une certaine impression d’invincibilité. Comment alors comprendre que la seule témérité de beaucoup d’entre eux – ils n’ont pas la formation et la qualification des forces internationales dont des spéciales – suffise à empêcher Bangui, la Présidente de la transition et les autres institutions de l’Etat de mener une vie normale et même à les terroriser ?

 

Les coups militairement portés aux antibalaka par les forces internationales sont régulièrement contrastés par leurs revers, véritables défis au bon sens.

 

Même si l’on peut admettre qu’on est dans une guerre asymétrique où l’ennemi est le plus souvent invisible, force est tout de même de constater que son bastion et ses tranchées sont clairement identifiés.

 

A ce jeu, force est de constater que les forces internationales et au-delà d’elles, la communauté internationale, se sont mises la corde au cou, obligées qu’elles sont de créer dans les meilleurs délais, les conditions de sécurité permettant le déroulement de tout le processus électoral.

 

La reddition ou la capture de Ogwen par d’autres forces que celles spéciales des américains qui font le siège de la LRA depuis 2008 ; l’imbroglio de Bambari ; l’ultimatum donné à Sangaris de quitter la ville de Bria ; la neutralisation du marabout des antibalaka ; la reddition de Baba Ladé ; la capture de Andjilo, etc. sont autant d’indicateurs qui rendent sceptiques plus d’un observateur et qui font penser d’autres qu’une certaine volonté de laisser-faire des forces négatives est manifeste. Le bout du tunnel de l’insécurité en République Centrafricaine n’est pas pour demain. Vrai ou faux, à chacun de juger.

 

Un citoyen indigné et révolté

JUSQU’A QUEL POINT LES FORCES INTERNATIONALES SE LAISSERONT-ELLES RIDICULISER ET HUMILIER PAR LES ENNEMIS DE LA PAIX EN CENTRAFRIQUE AVANT DE REAGIR ? par un citoyen indigné et révolté
JUSQU’A QUEL POINT LES FORCES INTERNATIONALES SE LAISSERONT-ELLES RIDICULISER ET HUMILIER PAR LES ENNEMIS DE LA PAIX EN CENTRAFRIQUE AVANT DE REAGIR ? par un citoyen indigné et révolté
JUSQU’A QUEL POINT LES FORCES INTERNATIONALES SE LAISSERONT-ELLES RIDICULISER ET HUMILIER PAR LES ENNEMIS DE LA PAIX EN CENTRAFRIQUE AVANT DE REAGIR ? par un citoyen indigné et révolté
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com