Droit de Réponse à Martin ZIGUÉLÉ et ses acolytes
Nous, Anti BALAKA dans son ensemble, ayant résolument opté pour la Paix et la reconstruction de notre pays, la République Centrafricaine (RCA), condamnons l’arrestation de Rodrigue Ngaibona Andilo et dénonçons fermement l’esprit caricatural, hypocrite et indigne d’un autre âge que tentent d’inculquer au peuple Centrafricain, pour le tromper, Martin ZIGUÉLÉ et ses acolytes, Catherine Samba PANZA, Nicolas TIANGAYE et le tristement célèbre Jean Jacques DEMAFOUTH.
Suite à cette arrestation, nous avons pris acte de leurs prises de positions contre la Paix. De ce fait, ils ne seront pas les bienvenus dans nos zones en provinces pour faire la promotion du Forum Exclusif de Bangui et merci pour les campagnes électorales qui se dessinent à l’horizon.
Nous déclarons clairement à qui veut l’attendre, le véritable obstacle pour la Paix et le Développement de la RCA, sont ces vieux renards (Martin ZIGUÉLÉ et ses acolytes) qui doivent prendre leurs retraites politiques et confesser tous les malheurs causés au peuple centrafricain.
Nous confirmons que cette attitude contre la paix, ne nous détournera pas de notre objectif, la paix en RCA et nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale de notre soutien absolu aux pourparlers de Nairobi au Kenya aux cotés de nos frères de SÉLÉKA pour qu’ensemble nous ramenions la sécurité et la paix au Pays.
Vive la Paix en République Centrafricaine
Fait à Bozoum, le 25 janvier 2015
Pour la Coordination Militaire des Anti BALAKA
Capitaine Joséphine NAMSENÉ
NDLR : L’arrestation du criminel et bandit Andjilo fait visiblement sortir de leurs gonds Bozizé, sa clique et les anti-balakas qui montent désormais d’un cran dans leur modus operandi criminel qui se traduit par des enlèvements et prises d’otages à répétition quasi quotidiennement afin de tenter désespérément d’obtenir la libération de leur général autoproclamé. Tout cela s’inscrit aussi dans la droite ligne de la politique du « sans moi c’est le chaos » de François Bozizé qui comme par hasard s’entend paradoxalement maintenant comme larrons en foire avec certains dignitaires de Séléka à Nairobi avec la bénédiction du médiateur congolais. La virulence des termes de ce communiqué vis à vis des personnalités ciblées et ici citées traduit le profond désarroi de leurs auteurs et commanditaires. Le soutien sans réserve ici proclamé des anti-balakas au complot qui se trame à Nairobi pour saboter le processus de la transition devant aboutir à la tenue des prochaines élections libres et démocratiques grandement attendues par le peuple centrafricain, est également très révélateur de la volonté de ces criminels et véritables ennemis de la paix en République centrafricaine.
Il est étonnant que depuis la libération des otages, l’humanitaire française et son compagnon d’infortune centrafricain, les forces internationales n’aient pas encore donné l’assaut sur le sanctuaire des anti-balakas de Boy-Rabe bien connu de tous. La multiplication des enlèvements et prises d’otages à répétition est, qu’on le veuille ou non, la preuve d’un évident échec de la mission principale des forces internationales, MINUSCA, SANGARIS et EUFOR-RCA réunies qui, en dépit du mandat pourtant très clair du Conseil de sécurité des Nations Unies, n’en finissent pas de louvoyer et d'hésiter à désarmer les bandes armées. Après l'Accord de cessation des hostilités signé fin juillet dernier Brazzaville entre Séléka et Anti-balaka que les signataires n'ont jamais respecté une seule fois, on ne voit pas très bien la nécessité d'aller à Nairobi conclure encore en catimini un second accord qui n'aura pas davantage des chances d'être appliqué, d'autant plus qu'il aura été souscrit entre des protagonistes sous sanctions onusiennes et clients potentiels de la Cour Pénale Internationale et dont la seule préoccupation est la recherche d'une amnistie générale pour les crimes de guerre et crimes contre l'humanité qui les accablent.