28/03/2014 | 18:38(Reuters)
Un "mini-sommet" consacré à la situation en République centrafricaine aura lieu mercredi à Bruxelles avant le sommet Union européenne-Afrique, a-t-on appris vendredi auprès de l'Elysée.
Ce sommet sera coprésidé par le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, le président de l'Union africaine Mohamed Ould Abdel Aziz et le chef de l'Etat français François Hollande.
Les représentants de 34 pays et institutions internationales y prendront part.
"Ce sommet devrait permettre de refaire un point de la situation en RCA, notamment en ce qui concerne l'accompagnement des actions en cours. Des décisions pourraient être prises", a-t-on précisé à la présidence française.
La présidente centrafricaine, Catherine Samba-Panza, sera quant à elle reçue à l'Elysée à 16h00 par François Hollande mardi à la veille du sommet de Bruxelles.
Le déploiement de 2.000 militaires français dans le cadre de l'opération Sangaris, lancée en décembre dernier, ainsi que des 6.000 hommes de la force africaine Misca, n'a pas permis jusqu'à présent de mettre un terme aux violences en Centrafrique.
Sept personnes au moins ont péri à Bangui, la capitale, dans l'explosion d'une grenade parmi une foule assistant à des obsèques, faisant craindre une nouvelle spirale de violences, a rapporté la Misca.
"Il y a eu des incidents graves pendant le week-end et ce matin", a déclaré l'ambassadeur de France à l'Onu, Gérard Araud, à des journalistes À New York.
"C'est un fait. Il reste à savoir s'il s'agit d'incidents isolés ou s'il s'agit d'une aggravation durable de la situation. Il faut d'abord analyser ces incidents pour connaître leur signification", a-t-il ajouté.
En ce qui concerne l'adoption d'une résolution créant une opération de maintien de la paix en République centrafricaine, "nous espérons présenter au Conseil de sécurité un projet de résolution dans une dizaine de jours, c'est-à-dire au cours de la semaine du 5 au 12 avril", a-t-il ajouté.
"En ce qui concerne les effectifs de la force française, pour le moment nous sommes dans une phase d'analyse de la situation", a-t-il dit.