Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sommaire

  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
  • Contact

Recherche

Liens

18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 00:47

 

 

 

 

 

Lundi, 17 Février 2014 12:03 - AFP

 

N'DJAMENA, Tchad - La présidente centrafricaine de transition Catherine Samba Panza est arrivée lundi à N'Djamena pour une visite de travail de 24 heures, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Après un séjour à Brazzaville où elle avait rencontré le président Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise centrafricaine, elle doit s'entretenir avec son homologue tchadien Idriss Déby, partenaire incontournable de la Centrafrique en crise.

 

Aucun détail n'a officiellement filtré sur les sujets qui seront abordés lors de cette visite.

 

Mme Samba Panza a remplacé en janvier Michel Djotodia, poussé à la démission quelque mois après sa prise de pouvoir à la tête de la rébellion Séléka, durant lesquels il s'était montré incapable de restaurer l'ordre et la sécurité dans un pays ravagé par une crise humanitaire et des violences interconfessionelles.

 

Le Tchad, immense voisin du nord de la Centrafrique, a toujours été très présent en Centrafrique, tant sur le plan politique que militaire au cours des nombreuses crises et coups d'Etat qui ont secoué le pays.

 

Samba-Panza en visite au Tchad

 

http://www.bbc.co.uk/   17 février, 2014 - 17:44 GMT

 

La présidente centrafricaine de transition Catherine-Samba Panza est au Tchad, un pays accusé d'ingérence dans la crise centrafricaine par certains députés du parlement centrafricain de transition.

 

Elle arrive au Tchad après le Congo-Brazzaville où elle a effectué sa première visite auprès du médiateur dans la crise centrafricaine Denis Sassou N'Guesso.

 

Elle va s'entretenir avec Idriss Déby Itno, le président en exercice de la Communauté des Etats de l'Afrique centrale, CEAC.

 

Catherine Samba-Panza qui effectue sa visite en chef d'Etat d'un pays voisin connait bien le Tchad.

 

Elle y est néée en 1956 quand Ndjamena s'appelait encore Fort-Lamy.

 

La présidente de transition a été accueillie à la mi-journée par Idriss Déby et les deux se sont ensuite entretenus à La Villa des Hôtes autour de la situation sécuritaire et humanitaire en Centrafrique.

 

Malgré la présence des forces françaises de Sangaris et africaines de la Misca, les exactions se poursuivent à travers toute la Centrafrique, entrainant la fuite de milliers de personnes.

Accusés de complicité avec les combattants Séléka depuis le mois de décembre, plus de 60.000 ressortissants tchadiens installés en Centrafrique ont traversé la frontière pour rentrer au bercail.

 

C'est aussi l'un des sujets d'entretien entre Idriss Déby et Catherine Samba-Panza.

 

Idriss Déby s'était fait représenter le mois dernier à Bangui par son ministre des Affaires étrangères lors de la prise de fonction de Samba-Panza.

 

Avant de se rendre au Tchad, la présidente a souhaité que les troupes étrangères restent dans le pays jusqu'en 2015 au moins.

 

De son côté, Idriss qui voulait qu'on laisse la Misca remplir sa mission jusqu'à terme, ne s'oppose plus au déploiement éventuel de casques bleus.

 

 

Crise centrafricaine.

 

La Présidente centrafricaine de transition, Mme Catherine Samba-Panza effectue une visite officielle de 24 heures au Tchad.

 

Élue le 20 janvier dernier à la tête de son pays par le parlement de transition, la Présidente de la transition centrafricaine, Mme Catherine Samba-Panza a réservé au Tchad sa deuxième sortie officielle en Afrique. C’est le Président de la République IDRISS DEBY ITNO, par ailleurs Président en exercice de la CEEAC qui a effectué le déplacement de l’aéroport international Hassan Djamouss pour accueillir personnellement au bas de la passerelle Mme Catherine Samba-Panza.


Le Chef de l’Etat était entouré pour la circonstance du Premier ministre Kalzeubé Payimi Deubet, de quelques membres du gouvernement, des membres des cabinets de la Présidence de la République, du Maire de la ville de N’Djaména, M. Ali Haroun ainsi que le personnel de la chancellerie centrafricaine au Tchad. 


Après un tête-à-tête de quelques minutes au salon d’honneur de l’aéroport, le Chef de l’Etat a accompagné son hôte à la villa des hôtes de N’Djari. Peu avant cette étape, la colonie centrafricaine de N’Djaména, a tenu à saluer sa Présidente à sa manière : remise de bouquet de fleurs et intonation de l’hymne national centrafricain. Un moment très émouvant et de communion entre le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO, Mme Catherine Samba-Panza et les membres de la colonie centrafricaine de N’Djaména.

Cet après-midi, au cours d’une séance de travail élargie aux deux délégations, le Chef de l’Etat tchadien et la Présidente centrafricaine de transition évoqueront certainement au cours de leurs discussions l’insécurité grandissante qui règne ces derniers temps, dans la ville de Bangui et dans celles des provinces.

 

http://www.presidencetchad.org/affichage_news.php?id=865&titre=%20Lire%20article#sthash.8VYarkUX.dpuf

 

SECURISER LA RCA

 

Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO a été reçu hier à Paris par son homologue français François Hollande. L’entretien a porté essentiellement sur l’évolution de la situation en République centrafricaine.

 

 « Nous avons eu des échanges avec le Président de la République française sur des questions préoccupantes de l’heure en particulier, la question de la République centrafricaine ; nous avons échangé sur l’évolution de la situation en RCA depuis l’engagement des forces Sangaris et Misca et nous nous sommes rendus compte qu’il y a quelque part, de petites améliorations en terme de sécurité. Néanmoins, il reste beaucoup à faire pour sécuriser Bangui et le reste de la Centrafrique. En ce qui concerne Bangui, la décision qui a été prise est une décision que nous avons déjà rendue publique, la France notamment. Il s’agit de s’attaquer au mal : qu’il s’agisse des anti-balakas ou ex-sélékas pour éviter que la RCA soit divisée, à travers, les déclarations qui nous parviennent. Il y a eu des dégâts certes. 


La communauté musulmane tchadienne est l’une des victimes des sélékas ; la communauté musulmane centrafricaine avait été aussi victime. Il ya quelques mois, on parlait aussi d’épuration ethnique contre les chrétiens. Ce sont des déclarations. Maintenant, il faut sécuriser le pays en vue de voir ce qui s’est réellement passé pour poursuivre d’un côté comme de l’autre, ceux qui ont été à l’origine des massacres qui portent préjudice aux droits humains. Le Président Hollande m’a rassuré qu’il va renforcer le dispositif sangaris avec de nouveaux 2000 soldats. Ce qui portera leur effectif à 8000 soldats qui peuvent efficacement s’engager dans une opération de sécurisation à Bangui. C’est une bonne solution. Mais en attendant, la mise en place des casques bleus des Nations-Unies, et compte tenue de la procédure trop lente, nous nous sommes convenus que les Nations-Unies puissent aussi trouver d’autres pays donateurs de troupes qui seront mises sous la coupe des Nations-Unies. Nous sommes parfaitement d’accord sur ce point. On critique les soldats tchadiens mais également les soldats français. 


Mais nous n’entendons pas nous désengager de nos responsabilités qui consistent à ramener la paix en République centrafricaine. La campagne médiatique orchestrée contre l’armée tchadienne par certains média n’a pas son sens car l’armée tchadienne n’a pas fait des dégâts au Mali et en RCA. Que ceux qui l’ignorent, sachent que l’armée tchadienne est composée de musulmans, de chrétiens et des gens qui n’ont aucune religion. Donc, c’est plutôt un tord d’affirmer que l’armée tchadienne a pris gain et cause pour les musulmans. Ce sont aussi des mauvaises intentions lorsqu’on accuse aussi la France d’abandonner, les musulmans et de protéger les chrétiens.

 
Maintenant, nous avons engagé environ un millier de soldats tchadiens en RCA, plus d’un millier de nos soldats sont au Mali et environ 2000 soldats tchadiens sont engagés dans le cadre de la force mixte Tchad/Soudan. Un millier de soldats tchadiens opèrent également dans le bassin conventionnel du Lac-Tchad avec des soldats nigériens, nigérians et camerounais. »

 

http://www.presidencetchad.org/affichage_news.php?id=860&titre=%20Lire%20interview.#sthash.6Dckp5BV.dpuf

La présidente centrafricaine en visite au Tchad
La présidente centrafricaine en visite au Tchad
La présidente centrafricaine en visite au Tchad
Partager cet article
Repost0
Published by Centrafrique-Presse.com