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20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 11:09

 

 

 

 

 

http://www.la-croix.com/  19/2/14 - 17 H 17

 

Dans la journée du mercredi 19 février, les opposants aux désarmements des milices anti-balaka par l’armée française ont manifesté leur désaccord aux abords de l’aéroport de Bangui, le camp de base de Sangaris.

 

Barricades, tirs, explosions, la journée a été tendue pour les Français.

 

Pour protester contre les opérations de désarmement des milices anti-balaka par les Français de la force Sangaris et les soldats de la force africaines (Misca), des habitants ont levé des barrages sur la principale route qui relie le centre-ville à l’aéroport de Bangui, le camp de base de l’armée française.

 

Dans les quartiers voisins de l’aéroport, des tirs nourris d’armes automatiques et des explosions de roquettes et de grenades ont retenti dès le début de la matinée. Visiblement, ces tirs opposaient des soldats de la Misca à des miliciens anti-balaka. Des balles ont sifflé près des soldats français postés à l’entrée de l’aéroport.

 

LE BRAS DE FER AVEC LES ANTI-BALAKA

 

Alors qu’au début de l’opération Sangaris, les Français et la Misca se sont surtout attelés à désarmer et neutraliser les rebelles de l’ex-séléka, ils s’en prennent depuis quelques jours aussi aux anti-balaka. 

 

Le lundi 10 février, le chef de Sangaris, le général Francisco Soriano, les avait clairement désignés comme « les principaux ennemis de la paix en Centrafrique, ce sont eux qui stigmatisent les communautés ». 

 

Samedi 15 février, un accrochage entre la Misca et les anti-balaka s’est soldé par la mort de onze d’entre eux.

 

QUI SONT LES ANTI-BALAKA ?

 

Les anti-balaka sont au départ une constellation de milices d’autodéfense villageoises apparues en septembre en réaction aux exactions de la Séléka. 

 

On trouve aussi parmi elles, des Cocora et des Coac, deux milices formées et armées par François Bozizé en janvier 2013 pour lutter contre les avancées de la Séléka. D’ailleurs, le coordinateur des anti-balaka n’est autre qu’Édouard Ngaïssona, ancien ministre de la jeunesse et des sports de François Bozizé.

 

On y compte aussi des éléments des Forces armées centrafricaines (Faca, l’armée restée fidèle au président renversé François Bozizé). Et des jeunes gens désœuvrés, des petits délinquants qui profitent du désordre pour voler, piller ou tuer les musulmans.

 

Les anti-balaka sont issus des populations du sud de la RCA. Pour l’immense majorité, ils sont chrétiens, principalement évangéliques (les catholiques représentent environ 25 % de la population).

L’armée française sous tension à Bangui
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Published by Centrafrique-Presse.com