RFI jeudi 12 décembre 2013 à 19:42
Le président François Hollande veut renforcer les liens économiques entre la France et le Brésil et réchauffer aussi les relations politiques un peu distendues entre les deux pays. Première étape, avant même de rencontrer son homologue Dilma Rousseff, l'inauguration à Brasilia du futur lycée François-Mitterrand. Mais d'autres problématiques africaines se sont invitées dans le déplacement.
Avec notre envoyé spécial à Brasilia, Florent Guignard
Lors de l'inauguration du futur lycée François-Mitterrand à Brasilia, François Hollande tombe nez à nez avec les ambassadeurs du Cameroun et du Congo-Brazzaville. Et c'est de la Centrafrique évidemment qu'il leur parle pour les remercier de leur contribution à la Misca : «Je sais qu'il y aura d'autres contingents qui viendront du Congo et du Cameroun rapidement. Je vous remercie parce qu'on a besoin de tout le monde. »
La Centrafrique, c'est son dernier cheval de bataille et François Hollande se tient informé d'heure en heure : « La nuit a été plus calme, la situation progressivement est sécurisée, mais il faut rester très attentif, prudent, vigilant et faire le désarmement jusqu'au bout. »
D'accord sur tout, ou presque
Changement de décor et de ton, un peu plus tard, au palais présidentiel. François Hollande et Dilma Rousseff rendent compte à la presse de leur entretien : Syrie, Iran, climat, tous les sujets internationaux y passent, les deux chefs d'Etat sont d'accord sur tout. Pas un mot en revanche sur la Centrafrique, ce qui veut dire qu'ils ne sont pas d'accord du tout.
Le Brésil est toujours très réservé sur les interventions françaises en Afrique. Alors François Hollande et Dilma Rousseff préfèrent plaisanter sur la prochaine Coupe du monde de football.