Reuters - publié le 22/10/2013 à 01:40
Depuis qu'il a renversé le président François Bozizé en mars, l'ancien chef de la coalition rebelle Séléka, Michel Djotodia, n'a pas réussi à contrôler ses combattants, dont des mercenaires tchadiens, soudanais et ougandais, qui ont plongé la Centrafrique dans une spirale de violence ethnique.
Lors d'un sommet à N'Djaména, les chefs d'Etat des dix pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), ont demandé lundi aux troupes de l'UA "de procéder au désarmement et à l'éloignement sans délai, volontaire ou forcé, de tous les éléments armés étrangers du territoire de la République centrafricaine".
Plusieurs de ces pays, dont le Tchad, le Gabon, la République démocratique du Congo et le Cameroun, ont déployé en Centrafrique quelque 2.600 soldats dans le cadre d'une force de l'UA (Misca) qui devrait comporter au final 3.600 hommes.
Les membres de la CEEAC se sont engagés à apporter une aide supplémentaire à la Misca, dont un appui aérien, ajoute le communiqué final du sommet de N'Djaména, sans plus de précisions.
(Madjiasra Nako; Tangi Salaün pour le service français) )
