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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 18:40

 

 

Source: Humanitarian and Development Partnership Team - Central African Republic (HDPT CAR) 21 Jul 2008


Points saillants

 

- Don de la Chine de 9 millions de dollars

- Hôpitaux de Bangui affectés par la crise de l’énergie

- Soutien apporté aux déplacés de Kamba Kota et de Batangafo dans l’Ouham

- Toby Lanzer, Coordonnateur Résident et Humanitaire des Nations Unies, quitte la RCA

 

Contexte et sécurité

 

Attaque mortelle près de Sibut

 

La voiture de Pierre Ndikini, Chargé de mission du Ministère des Eaux et Forêts, a été la cible des armes à feu des coupeurs de route le 16 juillet près de Sibut à quelques 180 km au nord de Bangui. Mortellement blessé, M. Ndikini est décédé peu après à l’hôpital de Sibut. Le lendemain une autre attaque est survenue au même endroit frappant un camion d’une ONG humanitaire.

 

Don de la Chine de 9 millions de dollars

 

Au cours d’une cérémonie de signature d’accord de coopération économique et technique le 16 juillet, M. Shi Hu, l’Ambassadeur de Chine en RCA, a annoncé que son pays a accordé une aide à la RCA de 60 millions de yuan, soit environ neuf millions de dollars. L’enveloppe est destinée au financement des projets retenus par les gouvernements chinois et centrafricain, parmi lesquels l’installation des émetteurs additionnels pour la Radio Centrafrique à Bimbo, une commune de la capitale.

 

Actualités

 

La crise de l’énergie frappe les hôpitaux

 

Suite à la crise énergétique causée par la vétusté des centrales qui ne peuvent satisfaire les besoins en électricité de la population, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a effectué une évaluation rapide de l’impact de la pénurie d’électricité sur les structures sanitaires à Bangui. Il en résulte que les conséquences de cette crise sont significatives pour le fonctionnement des hôpitaux. Ainsi, les couveuses de néonatologie, les maternités, les salles de réanimation, les blocs opératoires, les banques de sang et les laboratoires doivent urgemment bénéficier d’un d’appui énergétique temporaire à travers des panneaux solaires ou des groupes électrogènes.

 

Une surveillance accrue des maladies à potentiel épidémique s’avère également essentielle, de même qu’une sensibilisation de la population afin d’intervenir efficacement en cas de crise épidémique. Du 21 juillet au 20 août, un projet visant à collecter quotidiennement les données sur les maladies à potentielle épidémique sera réalisé dans les formations sanitaires de Bangui et sa périphérie.

Pour en savoir plus : conjugop@cf.afro.who.int

 

Soutien apporté aux déplacés d’Ouham

 

Environ 1.500 déplacés survivent à Kamba Kota, dans la préfecture d’Ouham depuis le mois de février. La situation des déplacés est particulièrement intenable : ils survivent principalement grâce aux feuilles de manioc données par la population locale et ils puisent l’eau des ruisseaux. Leurs abris sont constitués de feuilles qui ne résistent pas à la pluie. Ces conditions de vie entrainent des maladies diarrhéiques, parasitaires et respiratoires. Il y a trois forages dont un seulement est fonctionnel à Kamba Kota. Comme la pluie n’est pas venue en quantité suffisante, le niveau de l’eau est bas et le forage est incapable de satisfaire les besoins des 1.000 habitants du village.

 

Les 150 ménages des déplacés à Batangafo, soit quelques 1.000 personnes arrivées au début du mois de mai, négocient désormais l’accès aux terrains communaux pour leur permettre de construire un abri et de cultiver. Néanmoins, plusieurs d’entre eux dorment à ciel ouvert dans l’enceinte des familles d’accueil apparentées. Afin de secourir ces populations déplacées, le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) commencera une distribution de rations alimentaires à partir de la semaine prochaine à travers CARITAS, son partenaire de terrain à Batangafo. Un effectif total de 4.000 personnes déplacées à Kamba Kota, à Batangafo et dans d’autres villages de la zone, recevra des vivres pendant quatre mois, couvrant la période de soudure de juillet à octobre.

 

Les agences des NU pour les réfugiés (HCR) et pour l’enfance (UNICEF) envisagent de fournir aux déplacés de Batangafo, des kits de non-vivres et des ustensiles de cuisine. Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), partenaire de l’UNICEF qui appuie déjà les déplacés et la population hôte des deux localités dans le domaine de l’éducation, se chargera également de la distribution de ces kits.

 

Médecins sans frontières Espagne/Belgique (MSF E/B) a réalisé une visite d'évaluation médicale a Kamba Kota au début du mois de juillet. L’ONG a doté le poste de santé du village d’un kit de base composé de médicaments essentiels, de petits matériels médical, et d’un kit de paludisme pour assister les populations déplacées et hôte avec des médicaments gratuits pour environ 1.000 consultations. MSF E/B offre déjà des soins de santé gratuits à l’hôpital de Batangafo.

 

3 millions d’euros pour le nord-est

 

Dans le cadre du programme d'accompagnement à la stabilisation du nord-est de la RCA, le gouvernement centrafricain et la Commission Européenne ont signé un accord de financement à exécuter à travers le Fonds Européen de Développement, qui s'élève à près de 3 millions d'euros. Ce programme qui sera mis en oeuvre à Birao et ses alentours permettra dans un premier temps de désenclaver la région en réaménageant les pistes. Ensuite, la réhabilitation et la dotation en équipement des infrastructures de santé et de l’éducation sont également envisagées.

 

L‘OMS rejoint le bureau des NU à Ndélé

 

Le 14 juillet, l’unité de secours humanitaire d’urgence de l’OMS a rejoint le sous-bureau des Nations Unies à Ndélé, chef lieu de la préfecture de la Bamingui-Bangoran, situé dans le nord-est du pays. L’antenne s’attèlera à étendre les activités de prise en charge des victimes de violences sexuelles et à appuyer les activités des autres unités telles que le programme élargi de vaccination, le programme de la santé reproductive, et les interventions concernant le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.

 

Coordination

 

Lancement du CAP 2008 révisé

 

La revue à mi-parcours de l’Appel global 2008 pour la République Centrafricaine a été lancée le 16 juillet au village d’enfants SOS à Ouango. Marie-Solange Pagonendji-Ndakala, Ministre des Affaires Sociales a présidé la cérémonie. Les autres intervenants étaient Toby Lanzer, Coordonnateur Humanitaire des NU, Jean-Nicolas Marti, Chef de Délégation du Comité International de la Croix Rouge (CICR) et Boris Varnitzky, Directeur Pays de International Rescue Committee (IRC).

 

Une soixantaine de personnes constituée des membres du gouvernement, de la communauté internationale et humanitaire et des médias ont participé à la séance. L’attention des participants a été attirée sur les 114 millions de dollars requis pour apporter une réponse adéquate aux besoins humanitaires dans les zones frappées par le conflit dans le nord et le sud-est du pays. Plus de 70 millions de dollars ont déjà été mobilisés et les intervenants ont encouragé les donateurs à combler le déficit.

 

Toby Lanzer quitte la RCA

 

Le 17 juillet, Toby Lanzer, qui a occupé le poste de Coordonnateur Résident et Humanitaire des Nations Unies en RCA pendant deux ans, a quitté le pays pour assumer de nouvelles fonctions en tant que Coordonnateur Résident et Humanitaire Adjoint pour le Nord-Soudan. Pendant qu'il était en fonction, d'importants progrès ont été observés, tels que l’achèvement du Document de Stratégie de la Réduction de la Pauvreté en septembre 2006 et la mobilisation de fonds pour sa mise en oeuvre à travers la Table Ronde de Bruxelles le mois suivant.

 

Au cours de diverses missions à l'étranger, Toby Lanzer n'a cessé d'attirer l'attention de la communauté internationale sur la situation humanitaire précaire et la souffrance des Centrafricains. Ainsi, aujourd'hui 23 ONG internationales sont présentes dans le pays, contre six en 2006, et d’importantes sommes ont été décaissées pour la réponse humanitaire. En attendant l'arrivée du remplaçant de M. Lanzer, le représentant de l’Organisation des NU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en RCA, Mai Moussa Abari assurera l'intérim.

 

Pour toutes informations, veuillez contacter: UN OCHA RCA


Nancy Snauwaert snauwaert@un.org |+236 75 54 22 78


Gisèle Willybiro willybiro@un.org |+236 75 54 90 31

 

 

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 13:50

Contestés par la population

 

 

Le Révélateur mardi 22 juillet 2008

 

Dans une déclaration à la presse, le commandant de la 9ème Région militaire, le général de Brigade Jean claude Kifwa, a déclaré que près de 5.000 Mbororo, éleveurs nomades étrangers, seront refoulés des districts du Haut-Uélé et du Bas-Uélé, dans la Province Orientale, avec plus de 90.000 têtes de bétail, vers leurs pays d’origine la Centrafrique, le Tchad et le Cameroun. Ces éleveurs nomades ont été enregistrés à l’issue de la deuxième opération d’identification et de recensement, initiée par le gouvernement provincial en mai dernier sur 6 sites où ils sont localisés, indique un communiqué du ministère congolais de l’Intérieur.

 

Rapatriement ou refoulement


Selon le commandant de la 9ème Région militaire et président de la commission d’identification et de recensement des Mbororo, qui donne les chiffres de différents sites, dans le site de Banda, on a recensé 1.485 Mbororo et 19.550 têtes de bétail; dans le site de Dakwa, 1.545 Mbororo et un cheptel de bovins de 50.000 individus; dans le site de Boso, 1.081 Mbororo, avec 15.567 têtes de bétail; dans Digba, 327 Mbororo et 6.150 têtes de bétail; dans le site de Gwane, 327 Mbororo et 6.150 bêtes et enfin dans Diagbe, 147 Mbororo qui détiennent 1.400 têtes de bétail.

 
Le général Jean-Claude Kifwa affirme attendre maintenant l’implication du gouvernement central dans la phase de rapatriement ou de refoulement de ces éleveurs nomades vers leurs pays d’origine: la Centrafrique, le Tchad et le Cameroun. La présence d’éleveurs Mbororo dans la Province Orientale a toujours été contestée par la population autochtone qui leur reproche un esprit belliqueux, des caprices de cohabitation et d’intégration pacifique.

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20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 14:46



 

© Unicef France 2008

 

Dans l'école de brousse de Bénan 2, près de Paoua, en République centrafricaine.

 

292 000 personnes, dans le pays, ont fui leurs villages à cause de la violence. L'Unicef travaille auprès de ces personnes et des plus vulnérables dans un contexte d'extrême insécurité.

 

Dans tout le nord du pays, depuis 2005, les combats engagés entre les différents groupes rebelles (à l’est, l’UFDR et à l’ouest, l’APRD) et les troupes gouvernementales centrafricaines ont engendré la destruction de centaines de villages, forçant près de 292 000 personnes à fuir pour trouver refuge dans la brousse ou dans les pays frontaliers comme le Tchad, le Soudan ou encore le Cameroun.

 

Malgré l’accalmie enregistrée ces derniers mois, notamment grâce aux accords de paix signés entre les groupes rebelles et le gouvernement, les habitants du nord du pays ne sont pas revenus dans leur village d’origine. La situation est encore trop fragile, d’autant plus que de nouveaux acteurs ont fait leur apparition dans ce paysage déjà conflictuel. Ceux que l’on nomme communément les coupeurs de route écument les routes, attaquant les villages, détruisant ou brûlant les maisons, kidnappant les enfants et femmes contre rançon, tuant les civils en toute impunité.


C’est dans ce contexte difficile et complexe que l’Unicef Centrafrique (RCA) œuvre quotidiennement pour fournir une assistance aux populations déplacées les plus vulnérables. Aussi, le travail de l’Unicef RCA et de ses partenaires a permis, en une année, de rétablir un semblant de normalité dans la vie de milliers de femmes et d’enfants. Face à cette crise, l'Unicef France s'est mobilisé et a transféré au total 821 483 € pour la mise en oeuvre de programmes d'éducation, de santé et de protection de l'enfance en réponse à l'urgence.

 

34 000 enfants rescolarisés, dans le nord-ouest

 

Ainsi, uniquement dans la zone nord-ouest, les programmes d’éducation en urgence ont permis à 34 000 enfants de reprendre leur scolarité, malgré un contexte quelque peu insolite, puisqu’elle se déroule dans des écoles établies sur les sites de déplacement des populations, par exemple en pleine brousse, pour éviter aux enfants de se déplacer sur les axes routiers peu sécurisés et permettre aux parents de reprendre le travail aux champs.

 
Des programmes de protection de l’enfance sont en cours au nord-est et vont être initiés au nord-ouest. Ils visent à libérer près de 1 000 enfants associés aux groupes armés sur l’ensemble du territoire, à leur permettre d’être réunifiés avec leur famille et/ou communauté et à les soutenir sur les plans psychosocial, scolaire et/ou professionnel afin que leur retour dans le monde civil soit viable. Dans le nord-est, 450 enfants ont pu être libérés et ont retrouvé leur famille.


Un large programme de vaccination contre les 6 maladies infantiles a également été engagé, enregistrant des taux de vaccination de plus de 90%. Pendant ces sessions de santé, des moustiquaires imprégnées ont été distribuées et les enfants ont bénéficié d’un déparasitage et d’une supplémentation en vitamine A.


Ces résultats encourageants ne doivent pas faire oublier que même si un mouvement de retour des populations au sein de leur village d’origine est en marche, ce processus va être extrêmement long et peut s’enrayer à tout moment, tant la situation sécuritaire est instable. C’est pourquoi l’aide apportée par l’Unicef et l’ensemble de ses partenaires demeure aujourd’hui plus que jamais essentielle et nécessaire.

 

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 04:47

 

 

 

APA Bangui 2008-07-17 (Centrafrique) Le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Toby Lanzer, a déploré, au cours d’une conférence de presse, mercredi à Bangui, l’extrême pauvreté de la population centrafricaine, caractérisée par «la misère et une violence très aiguë».

 

Selon le Rapport national sur le développement humain de 2008, «la situation en République Centrafricaine est dramatique, car deux personnes sur trois survivent avec 400 FCFA par jour », a indiqué M. Lanzer, arrivé au terme de son mandat de deux ans en Centrafrique, pays enclavé d’Afrique centrale peuplé de 3,5 millions d’habitants et qui s’étend sur une superficie de 622.984km2.

 

«Le défi, pour le gouvernement, est de faire en sorte que le Centrafricain puisse mieux vivre», a-t-il dit, soulignant que «le destin de la République centrafricaine est entre les mains de son peuple et non dans les mains de la communauté internationale».

 

«Avec la signature de l’accord global de paix, le 21 juin dernier à Libreville, au Gabon, entre le gouvernement et les groupes politico-militaires, le gouvernement a maintenant la possibilité de garantir une stabilité de paix en Centrafrique pour que les bailleurs de fonds puissent venir investir dans le pays afin, de réduire la pauvreté très frappante», a-t-il souligné.

 

Le représentant du PNUD a appelé le gouvernement centrafricain à procéder le plus rapidement possible à la démobilisation et à la réinsertion des combattants soit dans les Forces armées centrafricaines (FACA), soit dans leurs communautés locales, afin d’apaiser la population.

 

M. Lanzer a joué un rôle déterminant dans le réengagement de institutions de Bretton Woods en RCA ainsi que dans l’élaboration du Document de stratégie de la réduction de la pauvreté (DSRP), principal document de référence de la table-ronde des bailleurs de fonds de la RCA réunie à Bruxelles (Belgique), le 26 octobre 2007.

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18 juillet 2008 5 18 /07 /juillet /2008 04:44

 

Bangui, 16 juil.(ACAP)-quatre vingt étudiants de cours biblique de Bangui ont reçu leur parchemin, mercredi 16 juillet 2008, au Centre Béoko, lors de la célébration du 7ème anniversaire de l'ong Ambassade Chrétienne, en présence de trois membres du Gouvernement, du Pasteur Ambassadeur Josué Binoua et de M.Christian Caron, président du conseil d'administration de l'Ambassade Chrétienne venu pour la circonstance.

 





         Josué Binoua

Cette célébration a vu la participation d'une centaine de membres de l'Association des évangéliques de Centrafrique (AEC), de l'église Maranatha en France et de quelques chrétiens congolais à cette manifestation.

 
Le pasteur Ambassadeur Josué Binoua a remercié les membre du Gouvernement qui ont accepté de prendre part a cette cérémonie, ce remerciement s'adresse aussi au couple Caron et tous ceux qui ont œuvré pour la bonne marche de cette célébration, il a demandé aux adeptes de se mobiliser afin de lutter contre la pauvreté.


Il a souligné que l'Ambassade Chrétienne a pour mission d'aider la population centrafricaine à s'auto prendre en charge par la micro finance, la création d'activités génératrices de revenus, rappelant que son institution a eu à former un certain nombre de cadres qui sont intégrés dans la fonction publique.


L'une des missions consiste à servir les autres et aussi de servir le bon Dieu.


Le Pasteur Christian Caron, président du conseil d'administration de l'Ambassade Chrétienne a pour sa part indiqué que les sept ans d'existence permettent d'évaluer le bilan des activités passées. « nous sommes témoin nous sommes engagés à plaider et agir aux coté du peuple centrafricain tout en donnant la lumière a leurs actions. », a-t-il a expliqué.


Le président du Haut Conseil de la Communication (HCC), M. Pierre Sammy Mackfoy, a quant a lui félicité les jeunes français qui sont venus pour la circonstance et pour leur aide matérielle et financière.

 
Il a également annoncé que pour la plupart les étrangers qui arrivent à Bangui viennent dans le cadre d'exploitation de nos richesses, mais il est surpris de voir les jeunes chrétiens qui abandonnent leur études pour œuvrer pour les autres, ce geste témoigne l'amour de ceux-ci envers le peuple centrafricain, a-t-il conclu.

 
Il convient de noter que l'Ambassade Chrétienne est une ong confessionnelle qui a vu le jour en 2001.

 

 

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 02:12



 


                            Toby Lanzer

APA Bangui 2008-07-16 (Centrafrique) Les bailleurs de fonds ont déjà mobilisé 11 millions de dollars sur les 114 millions prévus dans le cadre du fonds commun humanitaire pour la Centrafrique, a déclaré, mercredi, le coordonnateur humanitaire des Nations unies à Bangui, Toby Lanzer.

 

A l’occasion du lancement de la revue à mi-parcours du Programme d’aide coordonné pour la République centrafricaine, M. Lanzer a expliqué que le Fonds commun humanitaire a bénéficié à chacun des 80 projets du Programme d’aide coordonné des six secteurs prioritaires que sont notamment l’éducation, la sécurité alimentaire, la santé, la protection, l’eau et l’assainissement.

 

Dans le cadre de ce programme, le Comité international de la croix rouge (CICR) va doter l’hôpital communautaire d’un groupe électrogène pour pallier les délestages intempestifs, a indiqué, pour sa part, le chef de délégation du CICR, M. Jean Nicolas Marti. M. Marti a déploré l’austérité et l’absence d’équipements dans les prisons et les hôpitaux de la capitale centrafricaine.

 

La présence des organisations humanitaires a contribué à la diminution des cas de violations des droits de l’homme dans les zones de conflits en Centrafrique. Les organisations humanitaires ont multiplié de manière exponentielle le nombre de programmes fournissant une assistance aux victimes des viols et autres violences.

 

Environ le tiers des 305.000 Centrafricains aujourd’hui réfugiés ou déplacés ont été obligés de fuir leurs villages à cause du banditisme et non en raison de la situation politique intérieure.

Quelque 45.000 Centrafricains sont réfugiés au Cameroun et des dizaines de milliers d’autres au Tchad. En février et mars derniers, 10.000 Centrafricains ont fui vers le Tchad et un cinquième camp de réfugiés centrafricains a été aménagé au sud de ce pays en mai dernier.

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 02:08



 









   Mme Willemine Dallot Béfio ici accroupie


Journalexpress.ca  16 juillet 2008 à 11:15

 

L’école Montessori Drummond a profité de sa fête de fin d’année sous le thème de «Merveilleuse Afrique» pour annoncer qu’elle versera la somme de 1600 $ à l’école maternelle moderne de Boali Chûtes, située dans le petit village de Boali, en République centrafricaine.

L’idée a été inspirée par un jumelage entre les deux écoles, en janvier 2008, proposé par Willemine Dallot-Béfio, présidente de l’association Bonne action nature et santé (BANS) Canada.

Mme Dallot-Béfio, qui est née en Centrafrique et a fait ses études d'enseignante en Nouvelle-Écosse, demeure maintenant à Drummondville depuis huit ans. Boali est le village natal de son père.


Grâce à la branche de BANS en France, l’école de Boali Chûtes a rouvert ses portes en juillet 2007 après avoir été fermée pendant quelques années pour des raisons financières.

L’aide apportée par Montessori Drummond permettra la réinstallation de l’électricité et de l’eau courante à l’école, l’achat de fournitures scolaires et l’installation d’un système d’alarme solaire pour sécuriser le matériel.


En effet, à cause de vols fréquents, l’institutrice ne peut pas laisser de matériel pédagogique dans sa classe, ce qui l’empêche d'enseigner selon l’approche Montessori dont elle a pourtant la formation.


«Les amis de Montessori Drummond, principalement les parents, ont été très généreux. Ils ont financé notre fête de fin d’année scolaire en sachant que les surplus seraient consacrés à l’école Montessori en Centrafrique», a fait savoir Françoise Monville Sauvage, directrice de l’école Montessori Drummond.


«Merci infiniment pour ce geste d'une grande générosité qui permettra à BANS d'aider l'école maternelle moderne de Boali Chûtes à continuer de se prendre en mains avec confiance tout en maintenant le lien qui se raffermit entre elle et l'école Montessori de Drummondville», a pour sa part ajouté Willemine Dallot-Béfio.

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16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 00:07

 

BANGUI, 15/07 (PANA) - Les retraités ne vivent pas, il y a trop de cas de décès par manque de soins médicaux, manque de nourriture, abandonnés, livrés à eux-mêmes, certains sont obligés de mendier.


Joyau des sociétés et des offices parapublics de l’Etat centrafricain dans les années 70 avec d`importantes réserves de capitaux, l`Office centrafricain de sécurité sociale est dans une situation critique: il ne joue plus son rôle de protection sociale aujourd`hui.


L`Ocss cumule 5 ans d’arriérés de pensions, 6 ans et demi d’arriérés d’allocations familiales et une créance de 35 milliards de francs CFA sur l’Etat africain. Les retraités qui sont gérés par cette institution sont dans une situation alarmante.


Les cotisations à l’époque ont été dilapidées par les gouvernements précédents ce qui a mis l’Office à genou

 

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13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 20:31



 

Bangui, 12 juil (ACAP)- Six centrales syndicales ont remis samedi au gouvernement centrafricain un manifeste contenant des recommandations destinées à résoudre l'épineux problème de la flambée des prix, a constaté l'ACAP sur place.

 

Les centrales syndicales recommandent au gouvernement l'adoption de mesures dites de décrispation parmi lesquelles le déblocage et l'augmentation des salaires dans la fonction publique, l'indexation des salaires après concertation entre le gouvernement, les employeurs et les travailleurs dans le secteur privé et para public, la stricte application des lois et règlements en matière de commerce, le rôle régulateur de l'Etat dans le contexte de libéralisation des prix et le recouvrement effectif des taxes due à l'Etat.


Considérant leur acte comme une alerte, les syndicats, par la voix de leur coordonnateur, M. Noël Ramadan, ont déploré les conséquences de la flambée désordonnée des prix ont indiqué avoir choisi la voie de la sagesse en demandant « au gouvernement, à l'Assemblée Nationale, au Conseil Economique et Social et dans une certaine mesure aux partenaires bi- et multilatéraux de la RCA de prendre la mesure de cette inestimable contribution des organisations syndicales ».

 
Selon M. Ramadan, le niveau général des prix est arrivé à un seuil critique qui rend l'accessibilité à certains produits de première nécessité très difficile, même pour les classes moyennes.

Il a indiqué, à titre d'exemple, que de 1999 à 2007, la variation des prix pour les produits pétroliers, les féculents y compris le maïs, la viande de bœuf, la volaille et le poisson a été respectivement de 58,9%, 38,8% et 51,2% ».


Parmi les facteurs explicatifs de l'inflation observée, « on peut citer la baisse de la production agricole par tête, le volume vivrier par tête qui est passé 257,5kg en 1987 à 255 kg en 2007, ce qui traduit se notamment par une situation de marché caractérisé par une production inférieure à la demande et favorable à la hausse des prix ».

 
« Depuis 1986, le niveau des salaires est bloqué, alors que le coût de la vie s'est renchéri énormément, par conséquent le pouvoir d'achat s'est sérieusement effrité, rendant la couverture des besoins primaires de plus en plus problématique pour la plupart des ménages centrafricains », a encore expliqué M. Ramadan.


Rappelons qu'en février dernier, le gouvernement et les six centrales syndicales avaient signé un accord mettant un terme à une grève déclenchée le 2 janvier 2008 pour réclamer le déblocage des salaires et l'apurement des arriérés de salaires accumulés depuis une quinzaine d'années.

 

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11 juillet 2008 5 11 /07 /juillet /2008 17:50

 

Huitième assemblée générale de l’ACERAC

 

ROME, Jeudi 10 juillet 2008 (ZENIT.org) - La 8ème assemblée plénière de l'Association des Conférences épiscopales de la région de l'Afrique centrale (ACERAC), a achevé ses travaux le week-end dernier, à Bangui (Centrafrique), sur une série de recommandations et de résolutions « pour une meilleure gestion des biens dans nos Eglises d'Afrique centrale », thème central des discussions, soulignent les évêques dans leur message final.

 

Samedi a eu lieu la clôture officielle à l'Assemblée nationale, et dimanche la messe d'action de grâce sur le parvis de Notre-Dame, à la cathédrale de l'Immaculée Conception de Bangui, en présence de milliers de fidèles et du président de la République, François Bozizé et de son épouse.

 

« Les évêques sont interpellés par le drame humanitaire qui attriste le cœur de millions d'hommes et de femmes au Darfour et qui a un impact négatif sur la qualité de la vie dans d'autres régions, particulièrement au Tchad et en République centrafricaine », peut-on lire dans le communiqué final rendu public lors de la cérémonie de clôture.

 

Les évêques assurent toutes les victimes de leur prière et « demandent à tous ceux qui sèment la mort et le désespoir dans cette région d'enterrer la hache de guerre, d'aller au-delà des ambitions individuelles ethniques, pour travailler à la recherche de la paix durable au Darfour, au Tchad et en République centrafricaine ».

 

Les travaux de l'Assemblée de Bangui ont permis aux participants d'échanger leurs réflexions respectives sur la gestion des Eglises, les évêques rappelant d'emblée dans leur message que « le droit de l'Eglise offre des structures et une discipline pour une gestion correcte et ecclésiale des biens, qui doivent être respectées et appliquées ».

 

Le message est signé par Mgr François-Xavier Yombandje, évêque de Bossangoa en Centrafrique, qui, au cours des travaux de l'assemblée, a été remplacé à la présidence de l'ACERAC par Mgr Timothée M. Zokela, évêque de Franceville au Gabon.

 

Après avoir constaté que « malgré la générosité et la bonne volonté des fidèles, les diocèses, paroisses et institutions dépendent encore en grande partie de l'aide extérieure ; que toutes les potentialités locales ne sont pas suffisamment exploitées ; et que les biens de l'Eglise ne sont pas toujours correctement gérés », les évêques ont rappelé les trois qualités requises pour une bonne gestion : « Transparence, honnêteté et respect du bien commun ».

 

Mais une meilleure gestion des biens suppose « des efforts, des changements de mentalités et de comportements », affirment les évêques de Centrafrique, du Cameroun, du Congo, du Gabon, du  Tchad et de Guinée équatoriale (membres de l'ACERAC) contre « toute attitude de paresse et de négligence qui entraverait le cheminement vers l'autofinancement ».

 

« Cela exclut tout esprit d'intérêt personnel, de népotisme et de corruption et requiert un style de vie simple et évangélique », ont-ils ajouté avant de conclure : « Aujourd'hui, dans nos Eglises, les exigences d'une nouvelle évangélisation requièrent non seulement la disponibilité des personnes mais aussi des moyens financiers (..). L'autonomie financière de nos Eglises, quant à leurs besoins essentiels, est devenue un objectif urgent ».

 

L'Assemblée plénière de l'ACERAC se tient tous les trois ans. La prochaine assemblée aura lieu au Gabon en 2011.

 

Isabelle Cousturié

 

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