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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 22:35

 

 

QUAI D ORSAY

 

 

Paris, France 26/02/2011 (Pana) – Il y a un risque que la contestation des irrégularités électorales avérées lors du premier tour des législatives en Centrafrique se fasse par des voies autres que démocratiques et menace la sécurité de ce pays, a déclaré vendredi à Paris, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

S’exprimant lors d’un point de presse, il a regretté le fait que la mobilisation active de la communauté internationale n’ait pas permis de garantir, le 23 janvier dernier, un scrutin régulier, transparent et démocratique en Centrafrique .

«En particulier, les élections législatives ont donné lieu par endroits à de graves irrégularités. L’opposition a décidé de retirer ses candidats au second tour. Elle serait donc absente de l’Assemblée nationale issue de ce scrutin», a ajouté M. Valero.

Il a appelé tous les acteurs politiques centrafricains à renouer le dialogue pour que le second tour des législatives se déroule dans de meilleures conditions.

«Nous pensons que par le dialogue, la classe politique centrafricaine peut surmonter ses divergences et arriver à un terrain d’entente. Nous avons encore 48 heures pour agir et éviter le boycott du scrutin par l’opposition», a déclaré M. Valero.

 

NDLR : Quel débordement de violences pouvait-il y avoir à ramener Bozizé sur le droit chemin ? Redouter une explosion de violences au point de laisser valider une mascarade électorale et des fraudes électorales à vaste échelle est irresponsable. C'est même ce laisser-faire qui est susceptible d'amener la violencedans ce pays puisqu'il s'agit d'une inadmissible et grave injustice et un déni de démocratie. Comment la France peut-elle cautionner le fait accompli d'une parodie d'élection !

 

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 01:02

 

 

Sarko.jpg

 

 

Voici le texte d'un courrier qui circule énormément sur le Web et qu'aurait adressé le président français à Youssouf Bakayoko l'ex-président de la commission électorale indépendante de Côte d'Ivoire. Si cette correspondance est authentique, elle permet de mieux comprendre un certain nombre de chose qui se produisent dans ce pays depuis quelques mois.

 

Rédaction C.A.P

 

 

 

 

 

lettre de Sarko à Bakayoko 

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 01:47

 

 

MAE France

 

Le Monde | 22.02.11 | 12h03  •   22.02.11 | 14h22

Un groupe de diplomates français de générations différentes, certains actifs, d'autres à la retraite, et d'obédiences politiques variées, a décidé de livrer son analyse critique de la politique extérieure de la France sous Nicolas Sarkozy. En choisissant l'anonymat, ils ont imité le groupe Surcouf émanant des milieux militaires, dénonçant lui aussi certains choix du chef de l'Etat. Le pseudonyme collectif qu'ils ont choisi est "Marly" – du nom du café où ils se sont réunis la première fois. Ceci est leur premier texte public.

La manœuvre ne trompe plus personne : quand les événements sont contrariants pour les mises en scène présidentielles, les corps d'Etat sont alors désignés comme responsables.

Or, en matière diplomatique, que de contrariétés pour les autorités politiques ! A l'encontre des annonces claironnées depuis trois ans, l'Europe est impuissante, l'Afrique nous échappe, la Méditerranée nous boude, la Chine nous a domptés et Washington nous ignore ! Dans le même temps, nos avions Rafale et notre industrie nucléaire, loin des triomphes annoncés, restent sur l'étagère. Plus grave, la voix de la France a disparu dans le monde. Notre suivisme à l'égard des Etats-Unis déroute beaucoup de nos partenaires.

Pendant la guerre froide, nous étions dans le camp occidental, mais nous pesions sur la position des deux camps par une attitude originale. Aujourd'hui, ralliés aux Etats-Unis comme l'a manifesté notre retour dans l'OTAN, nous n'intéressons plus grand monde car nous avons perdu notre visibilité et notre capacité de manœuvre diplomatique. Cette perte d'influence n'est pas imputable aux diplomates mais aux options choisies par les politiques.

Il est clair que le président n'apprécie guère les administrations de l'Etat qu'il accable d'un mépris ostensible et qu'il cherche à rendre responsables des déboires de sa politique. C'est ainsi que les diplomates sont désignés comme responsables des déconvenues de notre politique extérieure. Ils récusent le procès qui leur est fait. La politique suivie à l'égard de la Tunisie ou de l'Egypte a été définie à la présidence de la République sans tenir compte des analyses de nos ambassades. C'est elle qui a choisi MM. Ben Ali et Moubarak comme "piliers sud" de la Méditerranée.

Un WikiLeaks à la française permettrait de vérifier que les diplomates français ont rédigé, comme leurs collègues américains, des textes aussi critiques que sans concessions. Or, à l'écoute des diplomates, bien des erreurs auraient pu être évitées, imputables à l'amateurisme, à l'impulsivité et aux préoccupations médiatiques à court terme.

Impulsivité ? L'Union pour la Méditerranée, lancée sans préparation malgré les mises en garde du Quai d'Orsay qui souhaitait modifier l'objectif et la méthode, est sinistrée.

Amateurisme ? En confiant au ministère de l'écologie la préparation de la conférence de Copenhague sur le changement climatique, nous avons abouti à l'impuissance de la France et de l'Europe et à un échec cuisant.

Préoccupations médiatiques ? La tension actuelle avec le Mexique résulte de l'exposition publique d'un dossier qui, par sa nature, devait être traité dans la discrétion.

Manque de cohérence ? Notre politique au Moyen-Orient est devenue illisible, s'enferre dans des impasses et renforce les cartes de la Syrie. Dans le même temps, nos priorités évidentes sont délaissées. Il en est ainsi de l'Afrique francophone, négligée politiquement et désormais sevrée de toute aide bilatérale.

Notre politique étrangère est placée sous le signe de l'improvisation et d'impulsions successives, qui s'expliquent souvent par des considérations de politique intérieure. Qu'on ne s'étonne pas de nos échecs. Nous sommes à l'heure où des préfets se piquent de diplomatie, où les "plumes" conçoivent de grands desseins, où les réseaux représentant des intérêts privés et les visiteurs du soir sont omniprésents et écoutés.

Il n'est que temps de réagir. Nous devons retrouver une politique étrangère fondée sur la cohérence, l'efficacité et la discrétion.

Les diplomates français n'ont qu'un souhait : être au service d'une politique réfléchie et stable. Au-delà des grandes enceintes du G8 et du G20 où se brouillent les messages, il y a lieu de préciser nos objectifs sur des questions essentielles telles que le contenu et les frontières de l'Europe de demain, la politique à l'égard d'un monde arabe en révolte, nos objectifs en Afghanistan, notre politique africaine, notre type de partenariat avec la Russie.

Les diplomates appellent de leurs vœux une telle réflexion de fond à laquelle ils sauront apporter en toute loyauté leur expertise. Ils souhaitent aussi que notre diplomatie puisse à nouveau s'appuyer sur certaines valeurs (solidarité, démocratie, respect des cultures) bien souvent délaissées au profit d'un coup par coup sans vision.

Enfin, pour reprendre l'avertissement d'Alain Juppé et d'Hubert Védrine publié le 7 juillet 2010 dans Le Monde "l'instrument [diplomatique] est sur le point d'être cassé". Il est clair que sa sauvegarde est essentielle à l'efficacité de notre politique étrangère.

 

Lire la contre-enquête sur "la diplomatie française bousculée par la révolte arabe", dans l'édition Abonnés du site et dans Le Monde daté du 23 février 2011 et disponible dans les kiosques mardi 22 février à partir de 14 heures.

le groupe "Marly", un collectif qui réunit des diplomates français critiques Article paru dans l'édition du 23.02.11

 

La pression monte à l’UMP pour un départ de Michèle Alliot-Marie

par Emile Picy

PARIS (Reuters) Reuters - Publié le 22/02/2011 à 17:00 -  La pression monte au sein de l'UMP pour que Nicolas Sarkozy se sépare de Michèle Alliot-Marie à l'occasion du remaniement gouvernemental qui devrait suivre les élections cantonales de la fin du mois de mars.

La ministre des Affaires étrangères a été vivement critiquée par l'opposition pour avoir utilisé par deux fois pendant ses vacances tunisiennes de fin d'année le jet privé d'Aziz Miled, un homme d'affaires tunisien liée au président Zine ben Ali, quelques jours avant la fuite de ce dernier en Arabie saoudite.

Les attaques ont redoublé lorsque la ministre a reconnu la semaine dernière que ses parents, qui étaient du voyage en Tunisie, en avaient profité pour acheter les parts d'une société immobilière appartenant au même Aziz Miled.

Le gouvernement et Nicolas Sarkozy, ainsi que l'UMP, ont jusqu'à présent soutenu Michèle Alliot-Marie mais de nombreux députés de la majorité étiquetés "sarkozystes" estiment que l'heure de son départ a désormais sonné.

"Il faut qu'elle dégage", a déclaré mardi l'un d'eux à Reuters en réclamant le respect de son anonymat.

Un autre député UMP a estimé que la ministre, qui a cédé mardi la place à la responsable de l'Economie Christine Lagarde pour le premier déplacement d'un ministre français en Tunisie depuis la chute de Zine ben Ali, n'était "plus crédible".

Les déclarations de Michèle Alliot-Marie offrant l'aide de la France au maintien de l'ordre en Tunisie en pleine répression des manifestations par le régime Ben Ali rendent la position du chef de la diplomatie française extrêmement délicate dans ce pays où la France a d'importants intérêts.

Pour un autre député UMP, la conclusion est claire.

"Sarkozy doit profiter de l'occasion offerte par le remaniement prévu en mars pour la virer", a-t-il expliqué.

RAFFARIN POUR UNE IMPULSION

Des rumeurs sur son départ et son remplacement par le ministre de la Défense Alain Juppé ou l'ancien ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo avaient déjà circulé il y a deux semaines mais les révélations sur le voyage en Egypte de François Fillon avaient rendu tout départ impossible.

Le remaniement gouvernemental prévu selon une source gouvernementale après les cantonales des 27 et 27 mars pourrait donc être plus large que l'arrivée de trois secrétaires d'Etat afin de seconder les ministres de la Défense et de l'Intérieur.

Depuis la formation du nouveau gouvernement de François Fillon le 14 novembre dernier, le ministre de la Défense Alain Juppé s'occupe également des Anciens combattants. Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux traite aussi de l'immigration.

Plusieurs noms circulent avec insistance, comme ceux des députés UMP Valérie Rosso-Debord, François Vannson, Marc Laffineur ou du Nouveau centre Jean-Christophe Lagarde.

Le Premier ministre, François Fillon, n'avait pas écarté, en décembre, des "ajustements" au gouvernement afin de répondre "à des manques" au sein de l'équipe gouvernementale et de calmer le mécontentement des centristes de l'UMP, grands perdants du remaniement du 14 novembre.

Pour l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, Nicolas Sarkozy doit donner une nouvelle impulsion à son quinquennat alors que les partis politiques échafaudent déjà leur projets pour la présidentielle et les législatives de 2012.

Jean-Pierre Raffarin a plaidé mardi sur Europe 1 en faveur d'une "initiative politique" du gouvernement fin mars.

"Je pense qu'il faudra une relance politique après les élections cantonales", a-t-il déclaré, avant de rappeler avoir été "toujours été favorable à un acte II du quinquennat".

"Ça peut être des remaniements, ça peut être des textes à l'Assemblée nationale, ça peut être des grands débats, ça peut être un Congrès", a expliqué le sénateur UMP de la Vienne.

Edité par Yves Clarisse

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 00:11

 

 

Jean-Pierre-Vidon.jpg

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 22 Février 2011 15:01

Un lot d’équipements informatiques a été remis par l’ambassade de France à Bangui à l’Ecole Inter-Etats des Douanes de la CEMAC (Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale). La cérémonie de remise de don s’est déroulée dans la matinée du 22 février 2011 dans l’enceinte de l’établissement en présence de nombreuses personnalités.

Dans son allocution, Jean-Pierre VIDON, Ambassadeur de France, a déclaré que la cérémonie était une illustration du « soutien de la France au processus d’intégration régionale dans lequel sont engagés les six Etats membres de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale. » Il s’agit, a-t-il encore expliqué d’un  appui ciblé d’une valeur de 17. 710. 834 F CFA, soit près de 27 000 euros.

Cette dotation est composée de 10 ordinateurs de bureau, 2 ordinateurs portables, 9 onduleurs, une imprimante réseau, un commutateur réseau, un photocopieur, un vidéoprojecteur, un scanner, 10 logiciels anti-virus, et deux climatiseurs.

En complément à cet appui matériel, l’ambassadeur de France à Bangui a confirmé qu’il est également prévu au cours de cette année, la venue de plusieurs missions de professionnels de la Douane française, qui pourront ainsi rendre optimales les formations dans cette école régionale.

 

NDLR : C’est une misère ! La modicité et la nature de ce don ne sont pas dignes d’un pays comme la France qui a tant d’années de relations d’amitié et de coopération avec la RCA. Si les douanes centrafricaines étaient mieux gérées, elles auraient largement les moyens de s’offrir plusieurs fois ce que l’ambassade de France leur a remis.  

 

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 23:47

 

 

Sarko-Bozize

 

Source : lepost.fr 17/02/2011 à 17h57

La France invite l’opposition centrafricaine à accepter les résultats de la présidentielle du 23 janvier tels que proclamés dimanche (13/02/11) par la Cour constitutionnelle qui a déclaré le président sortant, François Bozizé, vainqueur avec près de 64 pour cent des voix, a déclaré lundi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

S’exprimant lors d’un point de presse, il a exhorté l’opposition centrafricaine à s’investir dans le cycle électoral et à porter son message lors du second tour des législatives. "La France prend note des résultats proclamés par la Cour constitutionnelle le 12 février. Elle souhaite que les difficultés identifiées lors du scrutin du 23 janvier, notamment par la Cour constitutionnelle, fassent l’objet d’un large dialogue", a ajouté M. Valero.

Selon lui, les insuffisances constatées lors de la présidentielle et du premier tour des législatives devront être prises en compte afin d’améliorer l’organisation des prochaines élections. "Les élections du 23 janvier en République centrafricaine ont été marquées par la mobilisation de la population, sans incidents significatifs", a affirmé M. Valero.

L’ancien président Ange-Félix Patassé est arrivé en deuxième position devant l’ancien Premier ministre Martin Ziguelé, tandis que l’économiste Emile Gros-Raymond occupe la quatrième place. Ils estiment que la présidentielle n’a été ni transparente ni démocratique.

C'est Sarkozy qui choisit qui sont les bons ou les mauvais présidents de l'Afrique noire! Jeunesse d'Afrique tous ces faits doivent vous éveiller! Courage Gbagbo toute l'Afrique est derrière toi!


P.Y

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 16:01

 

 

MAE France

 

 

Paris, France –15/02/2011 (Pana) La France invite l’opposition centrafricaine à accepter les résultats de la présidentielle du 23 janvier tels que proclamés dimanche  par la Cour constitutionnelle qui a déclaré le président sortant, François Bozizé, vainqueur avec près de 64 pour cent des voix, a déclaré lundi à Paris le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

S’exprimant lors d’un point de presse, il a exhorté l’opposition centrafricaine à « s’investir dans le cycle électoral et à porter son message lors du second tour des législatives ».

«La France prend note des résultats proclamés par la Cour constitutionnelle le 12 février. Elle souhaite que les difficultés identifiées lors du scrutin du 23 janvier, notamment par la Cour constitutionnelle, fassent l’objet d’un large dialogue», a ajouté M. Valero.

Selon lui, les insuffisances constatées lors de la présidentielle et du premier tour des législatives devront être prises en compte afin d’améliorer l’organisation des prochaines élections.

«Les élections du 23 janvier en République centrafricaine ont été marquées par la mobilisation de la population, sans incidents significatifs», a affirmé M. Valero.

L’ancien président Ange-Félix Patassé est arrivé en deuxième position devant l’ancien Premier ministre Martin Ziguelé, tandis que l’économiste Emile Gros-Raymond occupe la quatrième place.

Ils estiment que la présidentielle n’a été ni transparente ni démocratique.

 

NDLR : Le manque de courage de la France à soutenir le peuple centrafricain plutôt que le despote Bozizé qui vient de réaliser un hold-up et un passage en force électoral est inadmissible est pathétique. Puisse la France tirer leçon de ses turpitudes tunisiennes où son soutien des décennies durant au dictateur Ben Ali s’est retourné contre elle ? Un jour viendra aussi où elle regrettera l’aveuglément dont elle fait preuve actuellement en Centrafrique en protégeant contre vents et marées un despote comme Bozizé.  

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 19:52

 

 

MAE-France.jpg

 

République centrafricaine : Point de presse du porte parole du Quai d’Orsay

 

PARIS, France, 14 février 2011/African Press Organization (APO)/ — Point de presse du 14 Février 2011.

(…) Question: Considérez-vous que la proclamation dimanche soir des résultats de la présidentielle en Centrafrique par la Cour constitutionnelle, jugée partiale par les adversaires du président François Bozizé, clôt le contentieux électoral dans ce pays ?

 

 Réponse : – Les élections du 23 janvier en République centrafricaine ont été marquées par la mobilisation de la population, sans incidents significatifs.

 

 La France prend note des résultats proclamés par la Cour Constitutionnelle le 12 février. Elle souhaite que les difficultés identifiées lors du scrutin du 23 janvier, notamment par la Cour Constitutionnelle, fassent l’objet d’un large dialogue, et soient prises en compte, afin d’améliorer les conditions des prochains scrutins.

La France invite l’opposition politique à continuer à s’investir dans le cycle électoral, et à porter son message lors du deuxième tour des législatives.

 

 

SOURCE : France – Ministry of Foreign Affairs

 

 

NDLR : En clair, on sait que ces élections étaient nulles mais on ferme les yeux dessu en attendant les prochaines. Vraiment de la foutaise. Ce genre de position officielle à la Ponce Pilate de la France exprimée ici par le porte-parole du Quai d’Orsay n’est pas une surprise et ne règlera pas la crise centrafricaine que Bozizé vient de raviver par son hold-up électoral en faisant une parfaite démonstration qu’avec lui aux pouvoir, la voie électorale n’apportera jamais le changement et l’alternance que la grande majorité des Centrafricains attendent.

Selon nos informations, l’opposition se prépare déjà à un boycott du second tour des législatives duquel elle entendrait se retirer purement et simplement. On le voit, la mascarade du 23 janvier dernier, au lieu d’apporter de l’apaisement dans le pays, va plutôt mettre le feu aux poudres dans ce pays qui n’en finit pas de souffrir.

La volonté politique hégémonique de Bozizé, sa famille et son KNK, d’écraser et de s’imposer partout et à tout le monde finira tôt ou tard par les emporter. La France ferait mieux de mieux décrypter la réalité actuelle avant de devoir intervenir quand l’incendie sera là. Malheureusement son actuel ambassadeur à Bangui feint de ne pas percevoir les signes avant-coureur du réel mécontentement des Centrafricains qui couve actuellement.

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 16:33

 

 

 

sarko-saluant-un-mili-de-rca-14-juillet-2010.jpg 

 

Bozizé KNK

 

 

Le Canard enchaîné du mercredi 9 février 2011

 

Seize millions d’euros, dont 500.000 à la charge de la France. C’est la somme dépensée par la Communauté internationale pour financer un festival de fraudes en Centrafrique. Bourrage d’urnes, bureaux de vote non comptabilisés (27% d’ »oublis »), violences et intimidations d’opposants, rien n’a été négligé, comme le rapportent l’association Survie et de nombreux observateurs européens. Résultat : la « réélection »  au premier tour, obtenue avec 67 % des voix, du président sortant, le général Bozizé.

« Mon fils a été menacé, tout comme mon gendre, français, qui a été contraint de fuir », confie au « Canard » Martin Ziguélé, ex-Premier ministre, finaliste de la présidentielle de 2005, cette fois gratifié de 6 % des voix. Et de préciser : « A Bangui, c’est la garde présidentielle qui fait la loi..» Une garde accusée par plusieurs témoins d’avoir, entre autres exactions, fait périr l’opposant Charles Massi sous la torture en 2009.

Et la France ? Pas plus que lors des élections truquées, naguère au Congo, au Togo, au Gabon ou en Tunisie, elle n’a fait entendre sa voix. A se demander même pourquoi Paris fait tant d’histoires à propos des magouilles électorales en Côte d’Ivoire ? Il est vrai qu’en Centrafrique les Français travaillent « à l’ancienne ». Soutien militaire du régime – ils ont aidé l’armée régulière à mâter des rébellions armées au Nord en 2006 -, ils sont aussi fortement impliqués, via Areva, dans l’exploitation de l’uranium.

Cet enjeu stratégique a motivé plusieurs voyages à Bangui de Patrick Balkany, au nom du président Sarkozy. Sur place, le maire de Levallois a utilisé à diverses reprises l’avion d’un ami du régime, le milliardaire belge Georges Forrest. A titre purement privé, comme dirait MAM…  

Jean François Julliard

 

  

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 18:48

 

 

PS-logo.jpg

 

PS

 

10, rue de Solférino - 75333 Paris cedex 07 - Tél. : 01 45 56 77 26 ou 79 55

parti-socialiste.fr – courriel : presse@parti-socialiste.fr

 

Paris, le 31 janvier 2011

 

Communiqué

 

Jean-Christophe CAMBADÉLIS,

Secrétaire national à l’Europe et aux relations internationales

 

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

 

Le Parti socialiste exprime son inquiétude après le déroulement des élections en République centrafricaine et, plus encore, devant les conditions de leur dépouillement.

Plusieurs missions d'observation électorale, notamment celle de la francophonie, et plusieurs ONG ont exprimé, dès le lendemain des élections, des réserves sur leur déroulement.

Les dernières informations sur les conditions de collecte des résultats et leur récolement par une « Commission électorale indépendante » abandonnée par les représentants de l'opposition, les menaces physiques exercées sur certains candidats par des éléments de la garde présidentielle, font craindre le pire.

Le Président de la RCA doit comprendre que certaines méthodes du passé ne peuvent plus être acceptées ni par les populations, ni par la communauté internationale. Sa première responsabilité aujourd'hui doit être que le résultat des élections dans son pays soit incontestable.

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 00:15

 

 

JMS.jpg

 

 

Notre Voie mardi 11 janvier 2011 

Après avoir activement contribué à la déstabilisation de la Centrafrique à partir de 2001, Jean-Marc Simon repart à la charge. Cette fois-ci en Côte d’Ivoire, neuf ans plus tard.

«Cet homme fait partie des ambassadeurs-barbouzes dont disposent l’Elysée et le Quai d’Orsay pour déstabiliser les pays africains dont les dirigeants affichent une indépendance vis-à-vis de Paris». C’est en ces termes qu’une source diplomatique en poste dans la sous-région ouest-africaine nous a présenté Jean-Marc Simon, actuel ambassadeur de France en Côte d’Ivoire. Mais surtout un des acteurs-clé avec l’ambassadeur des Etats-Unis, Philip Carter 3 et le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, Young J. Choi, de la fraude massive dans le nord du pays puis du hold-up électoral visant à installer illégalement Alassane Dramane Ouattara, candidat de l’étranger, à la tête de la Côte d’Ivoire.

Précédemment ambassadeur au Gabon, M. Jean-Marc Simon a atterri en Côte d’Ivoire en mission commandée par l’Elysée. Le chef de l’Etat français, Nicolas Sarkozy, qui a visiblement juré de réussir là où son prédécesseur, Jacques Chirac, a échoué (c’est-à-dire renverser par tous les moyens, le Président ivoirien souverainiste, Laurent Gbagbo), a confié à Jean-Marc Simon, les rênes du complot interne contre Gbagbo. Pour avoir réussi une telle mission de 2001 à 2003 en Centrafrique face au chef d’Etat centrafricain d’alors, Ange-Félix Patassé, M. Jean- Marc Simon avait le profil de l’emploi.

En effet, alors qu’il était ambassadeur de France en Centrafrique, Jean-Marc Simon, a chapeauté sous le contrôle de l’Elysée de Jacques Chirac, le renversement d’Ange-Félix Patassé par un coup d’Etat. La France reprochait au Président Patassé, soutient une source proche du dossier, son attachement à la souveraineté de la Centrafrique et son engagement pour le contrôle du pétrole centrafricain par le pays.

Paris qui avait «toléré», quelques années auparavant, la tenue d’élections transparentes aux termes desquelles Patassé avait battu André Kolingba, le Président sortant, a pris la décision dès 2001 de remettre en selle Kolingba parce qu’Ange-Félix Patassé affichait un souverainisme qu’abhorrait la France dans sa volonté de faire une main basse totale sur les richesses de la Centrafrique. Patassé dénonçait, par exemple, l’exploitation sauvage et illégale des mines d’or menée par des entreprises françaises sur tout le territoire centrafricain. Coaché par les services français et l’ambassade de France à Bangui (capitale centrafricaine), André Kolingba tente en 2001 un coup d’Etat contre Ange-Félix Patassé. La tentative échoue au grand désarroi de Paris. Les armes découvertes au domicile de Kolingba contigu à celui de l’ambassadeur Jean-Marc Simon à Bangui sont toutes estampillées «Ambassade de France en Centrafrique». La télévision nationale centrafricaine les présente à l’opinion publique en guise de témoignage de l’implication de Paris dans le coup.

Avant la tentative du coup d’Etat, la France via ses médias dont RFI soutient activement l’idée d’une guerre civile entre les ethnies Baya et Yakoma. Chose souhaitée, chose obtenue. L’échec du coup d’Etat donne lieu à des affrontements sanglants entre les Baya (ethnie de Patassé) et les Yakoma (ethnie de Kolingba) qui font plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés. Bangui est à feu et à sang. André Kolingba est exfiltré avec l’aide de Jean-Marc Simon vers le domicile de l’ambassadeur de France d’où il lance un appel via RFI à l’endroit de Patassé.

De 2001 à 2003, la Centrafrique vit une instabilité profonde orchestrée par Paris.

L’Elysée met à profit cette période pour rechercher un nouvel adversaire à Patassé. Chirac le trouve en la personne du général François Bozizé, ex-chef d’état-major de l’armée, limogé par Patassé pour diverses raisons. François Bozizé lance une rébellion armée avec la bénédiction de Paris. Le Tchad en devient la base arrière.

Le 15 mars 2003, alors qu’Ange-Félix Patassé est en visite officielle à l’extérieur du pays, la rébellion gagne Bangui. L’avion du Président Patassé est interdit d’atterrir à l’aéroport de la capitale. C’est le coup d’Etat réussi. Une situation dans laquelle, précisent les sources, l’ambassadeur Jean-Marc Simon a joué un rôle déterminant.

Paris évacue ses ressortissants vers le Gabon et abandonne les Centrafricains à leur sort. Après avoir réussi sa «mission» en Centrafrique, Jean-Marc Simon est muté au Gabon pour un «repos». Avant d’être ré-envoyé en «mission» en Côte d’Ivoire par l’Elysée.

Comme à Bangui, le schéma est le même : une rébellion armée parrainée par l’hexagone, un pion (Alassane Dramane Ouattara), une base arrière (le Burkina Faso), un Président (Laurent Gbagbo) gênant à cause de son attachement à la souveraineté de son pays et un enjeu (le contrôle du pétrole et de toutes les matières premières). Mais contrairement en Centrafrique, Jean-Marc Simon rencontre des difficultés sur le terrain en Côte d’Ivoire. A cause d’une population ivoirienne déterminée et aussi souverainiste que son Président, Laurent Gbagbo. Ainsi que l’interpénétration des ethnies qui rend quasi impossible l’éclatement d’une guerre interethnique voulue en vain par l’Elysée.

Autre obstacle majeur, l’homme de la France, Alassane Ouattara, n’est pas accepté par la majorité de la population ivoirienne à cause de son passé et sa propension à la violence. En dépit de tout, Jean-Marc Simon et l’Elysée ne baissent les bras…

Didier Depry ddepry@hotmail.com

 

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