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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 03:37

 

 

 

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2013-01-12 06:08:41  (xinhua) - L'Union européenne s'est félicitée vendredi de la signature d'un accord de cessez-le-feu entre les belligérants centrafricains, sous l'égide de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), pour mettre fin à l'instabilité que connaît actuellement la République Centrafricaine.

 

Mme Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ainsi que vice-présidente de la Commission européenne, a appelé tous les signataires à "respecter entièrement et de bonne foi l'accord auquel ils ont souscrit et à le mettre en oeuvre sans délai, a fait savoir le porte-parole de Mme Ashton.

 

"Il est essentiel que tous les signataires s'engagent à assurer la sécurité des populations concernées", a indiqué le porte-parole.

 

Il a souligné qu'un tel accord était "un premier pas vers une sortie de crise. La normalisation et la stabilisation du pays à plus long terme nécessitent, pour être durables, que les causes sous-jacentes à l'émergence de conflits récurrents en Centrafrique soient traitées de manière consensuelle par l'ensemble des parties prenantes et que des réponses adéquates y soient apportées".


Depuis début décembre dernier, la coalition Séléka de trois formations rebelles a pris les armes dans le nord de la Centrafrique contre le président François Bozizé. Les rebelles ont conquis de plus en plus de villes sur leur route vers la capitale Bangui, accusant M. Bozizé de ne pas respecter les accords de 2007 et 2011 signés entre le gouvernement et les groupes de la rébellion.

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 17:40

 

 

 

 

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Slate Afrique 19/04/2012

De Giscard d'Estaing à Juan Carlos, l’Afrique enivre les puissants d’Europe, mais se révèle épine dans leur pied.

C’est bien connu, la torpeur africaine fait perdre tout sens commun. Un décalage horaire, une bouffée de chaleur, une insolation, un dos joliment cambré… on se déboutonne et l’on se retrouve avec une hanche fracturée ou une réputation brisée.

Pour avoir voulu taquiner le pachyderme, un dinosaure du gotha espagnol se retrouve sous les feux de la rampe. Déjà, en 2006, le roi Juan Carlos, posait devant le cadavre d’un éléphant botswanais.

Lui qui se voulait monarque moderne au train de vie moins dispendieux que son homologue d’Angleterre, il incarnait soudain l’anachronique majesté en plein fantasme postcolonial. Pas de remous, à l’époque, mais la récidive lui coûtera un scandale...

En 2012, âgé de 74 ans, Juan Carlos, lors d'une expédition de chasse à l'éléphant, trébuche sur une marche, se fracture la hanche, est rapatrié d’urgence et finit sur des béquilles. Il reçoit une volée de bois vert.

Dans une lettre ouverte, publiée le 16 avril dernier, la fondation Brigitte Bardot dénonce la virée du chasseur espagnol déjà «féru des corridas», rappelant que «l'éléphant d'Afrique, partout, est victime du braconnage, mais que l'urgence de préserver la biodiversité» n'est «pas la préoccupation première de la famille royale d'Espagne.»

Le souverain n’aura pas à supporter que les séquelles physiques de sa nouvelle prothèse et les cris d’orfraie de sa collègue de béquilles.

Traité de «riches oisifs» par “BB” (Brigitte Bardot), le souverain se voit attaqué par toute la presse espagnole. Incriminé: le coût de son séjour africain. Dans une péninsule ibérique qui ne cesse de se serrer la ceinture depuis les soubresauts de la crise économique, le quotidien El Mundo évoque une facture de la fracture royale d’un montant de 30.000 euros.

Le voyage africain est qualifié d’irresponsable et la maison royale, déjà ébranlée par l'inculpation du gendre de Juan Carlos, tremble sur ses bases.

Le 18 avril, contrit, Juan Carlos présente ses excuses devant les caméras espagnoles, pensant sans doute qu’il aurait mieux fait de se fouler la cheville à Madrid plutôt que d’aller se fracturer la hanche en Afrique.

L’Afrique est présentée comme un lupanar pour dépravés bling-bling

Le roi aurait dû savoir que le cocktail “politique / chasse africaine” donne parfois la gueule de bois. Juste avant d’être élu président de la République française, Valéry Giscard d'Estaing était allé chasser trois fois dans une concession du nord de la Centrafrique.

A l’une de ces occasions, en avril 1973, Jean-Bedel Bokassa, chef de l'État centrafricain, avait remis au ministre des Finances de Georges Pompidou des fruits d'ébène et une plaquette de diamants africains. C’est le 10 octobre 1979, au renversement de Bokassa, que l’hebdomadaire Le Canard enchaîné fera exploser «L'affaire des diamants» qui polluera la deuxième campagne présidentielle de Giscard. En 1981, le chasseur de Centrafrique sera battu par le socialiste François Mitterrand

Lorsque les politiciens européens ne sont pas férus d’armes à feu, c’est parfois une proie moins animale qu’ils viennent traquer en Afrique. Le safari consiste alors à chasser la “gazelle” dans les riads marocains ou les villas tunisiennes.

Au Caire, à Djerba ou à Marrakech, les mœurs sont, en principe, protégées par les services bienveillants des dirigeants locaux. Discrétion assurée… jusqu’à ce qu’un scandale new-yorkais ne mette la puce à l’oreille de journalistes “affamés”.

Jusqu’à ce qu’un ancien membre du gouvernement français comme Luc Ferry affirme, sans ambages, qu'un ancien ministre s'était «fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons».

Jusqu’à ce qu’une rumeur prétende qu’un autre ancien ministre aurait saccagé sa chambre dans un grand hôtel marocain, après une dispute avec sa compagne.

Les parties fines africaines sont à double tranchant. Mieux vaut ne pas se faire prendre le doigt dans le pot de confiture…

Lorsque ce ne sont pas les virées de chasseur ou de dragueurs qui deviennent des épines dans le pied, ce sont les campagnes africaines de “recouvrement”. En novembre 2011, dans l’ouvrage Le scandale des biens mal acquis de Xavier Harel et Thomas Hofnung, un conseiller personnel d'Omar Bongo affirme que le défunt président gabonais a «contribué au financement de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy».

Ses déclarations, même différentes sur bien des points, vont dans le sens de la thèse des mallettes et des djembés de Robert Bourgiqui affirmait avoir été lui-même porteur de valises pour la classe politique française.

Une fois encore, dans les médias, l’Afrique apparaît comme un lupanar pour dépravés bling-bling, le lieu le plus infréquentable de la planète où se mêleraient sexe immoral, financements occultes et parfums de mort, celle d’animaux rares où de victimes de guerres civiles.

Faut-il se plaindre de la médiatisation réductrice de ces affaires? Faut-il espérer, au contraire, qu’elle décourage ceux qui viennent souiller le continent noir?

De la petite erreur touristique aux scandales politico-financiers à relents de vente d’armes, en passant par l’assouvissement de fantasmes sexuels de grosses légumes, les systèmes les plus rodés n’échappent pas aux dérapages incontrôlés. À l’ère du tout communicationnel, les escapades inavouables évitent de moins en moins les fuites qui résistent de moins en moins à la rumeur, au buzz et au journalisme d’investigation qui flirte de plus en plus volontiers avec le graveleux et le people.

Politiciens qui planifiez une longue carrière politique, préférez la chasse au cafard dans la cuisine insalubre de votre beau-frère aux safaris luxueux dans un ranch d’Afrique australe; privilégiez les câlins conjugaux, même routiniers, plutôt que les étreintes coupables dans un palace maghrébin; oubliez les pétrodollars du continent noir et réapprenez la campagne électorale de proximité au carburant sudoripare.

Damien Glez

Damien Glez est un dessinateur burkinabé. Il dirige le Journal du Jeudi, le plus connu des hebdomadaires satiriques d'Afrique de l'Ouest.

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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 01:22

 

 

 

 

logo PS

 

 

« Ne pas banaliser l’extrême droite » (PS)

AFP  24/07/2011 | Mise à jour : 21:26

Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a estimé aujourd'hui qu'"aucun parti d'extrême droite ne devait être banalisé", deux jours après les attaques meurtrières survenues en Norvège et perpétrées par un homme classé à l'ultra-droite. "Si ces jeunes sont morts, c'est parce qu'ils étaient socialistes. La plupart d'entre eux étaient des militants de gauche et ont été tués par un homme convaincus par les thèses d'extrême droite", écrit Benoît Hamon dans un communiqué.

"Militant du Parti du Progrès, parti nationaliste qui a recueilli 22% des voix aux élections législatives en Norvège en 2009" Anders Behring Breivik, le principal suspect, "y a participé à des réunions, à des formations et fréquenté les sites internet où l'on partage la même haine banale des étrangers, des immigrés, de la gauche et du multiculturalisme", dit-il. "C'est dans ce milieu que le militant s'est construit et s'est transformé en terroriste, passant du discours de haine à la violence pure dirigée contre ceux qu'il jugeait ses ennemis, les militants socialistes", poursuit-il.

"Voilà où mène aussi l'idéologie du choc des civilisations, de l'incompatibilité des cultures, de l'impossibilité de construire des mondes au-delà de nos sociétés habituelles : à la haine, à la destruction, au terrorisme", ajoute Benoît Hamon. "Ailleurs en Europe, en Hongrie, au Danemark, en Finlande, en Belgique ou en France, les thèses d'extrême droite gagnent du terrain. Aucun parti d'extrême droite ne doit être banalisé", conclut-il.

 

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 01:14

 

 

Zine Abidine Ben Ali

 

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Source : www.slate.fr jeudi 3 février 2011,

 

Ce qui se passe en Egypte, après ce qui est advenu en Tunisie, nous renvoie à une très vieille question, avec laquelle nous vivons depuis la révolution hongroise de 1956, au moins: les démocraties doivent-elles intervenir pour aider un peuple qui se bat contre une dictature?

La réponse fut alors négative. Depuis, les démocraties ne sont intervenues nulle part: ni en Iran quand une révolution fut détournée par des mollahs, ni en Chine quand une autre fut écrasée sous les chars, ni dans aucun pays d'Afrique ou d'Amérique latine. Et c'est parce que Gorbatchev a décidé de ne plus tirer sur les foules que le système soviétique s'est effondré

Au contraire, les démocraties ont continué à financer ces régimes, à former leurs polices, à recevoir les dictateurs, sans exiger d'eux qu'ils réduisent la pauvreté, luttent contre la corruption ou respectent les droits de l'homme. De même, aucune institution internationale n'a mis une réelle condition démocratique à son soutien.

La situation se reproduit aujourd'hui en Tunisie et en Egypte, où s'expriment des peuples magnifiques. On la retrouvera de plus en plus souvent, de plus en plus vite, dans la moitié du monde encore sous le contrôle de dictatures, aux contours divers: certaines se camouflent en démocraties, d'autres sont ouvertement des régimes totalitaires. A l'inverse, certaines démocraties évoluent vers des régimes totalitaires, et certains régimes totalitaires évoluent à leur rythme vers la démocratie.

Pourtant, les démocraties ne sont jamais là pour soutenir ceux qui tentent d'accélérer ce que promet l'Histoire. Avec toujours de bonnes raisons: la stabilité, le refus des fondamentalismes, la non-ingérence; et le fait qu'aucune démocratie n'a de vraie leçon à donner, car nulle ne respecte intégralement la Déclaration universelle des droits de l'homme, écrite en 1948 par Eléonore Roosevelt et René Cassin. Comment alors s'étonner que les peuples se retournent contre les démocraties qui les ont négligés?

Pour soutenir ces transitions, une solution serait de créer une nouvelle institution internationale, regroupant toutes les nations bénéficiant de la démocratie, revendiquant un devoir d'ingérence et se donnant les moyens d'aider à la liberté politique, en fournissant aux peuples soumis des moyens spécifiques pour y appuyer la liberté de la presse, les partis politiques, les associations, la lutte contre la pauvreté et contre la corruption.

 Les embryons d'une telle institution existent. En économie, les démocraties sont rassemblées dans l'OCDE. En matière militaire, dans l'Otan. Même si ce n'était pas, au départ, la raison d'être de ces deux organismes. Leur coordination donnerait les moyens de penser autrement l'action à mener en la matière.

D'autres institutions, privées, se donnent la mission de promouvoir la démocratie: des ONG comme Transparence International. Des fondations, telles celles des anciens présidents américains Jimmy Carter et Bill Clinton, ou celle du financier George Soros. Et surtout d'innombrables ONG dans les pays victimes de la dictature.

Une solution minimale, plus réaliste, serait de créer un forum rassemblant l'ensemble de ces institutions, pour étudier la situation de chaque dictature et réfléchir aux moyens d'offrir un appui cohérent et coordonné à ces peuples dans leur transition vers la démocratie.

Si les démocraties ne vont pas dans cette direction, c'est qu'elles n'ont pas confiance dans leur propre modèle. Elles ne pourront pas, alors, s'étonner que d'autres s'en éloignent.

 

Jacques Attali

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 00:12


drapeaux_rca_ue_200.jpg

DÉCISION DE LA COMMISSION sur le financement d'actions humanitaires en République centrafricaine par le budget général de l'Union européenne (ECHO/CAF/BUD/2010/01000)

Source: Commission européenne d'aide humanitaire (ECHO)

Date: 26 janvier 2010


LA COMMISSION EUROPEENNE,

Vu le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne,

Vu le règlement (CE) No.1257/96 du 20 Juin 1996 concernant l'aide humanitaire, et notamment ses articles 2 et 4 et l'article 15 (3) de celle-ci, considérant que:

(1) La situation sécuritaire en République centrafricaine (RCA) est toujours instable et demeure un obstacle au retour des personnes déplacées (IDP) et des réfugiés et continue d'accroître la vulnérabilité de la population locale, qui restent donc dans le besoin de davantage d'aide humanitaire;

(2) En 2009, l'insécurité persistante, avec des affrontements fréquents et des victimes, la résurgence des violences ethniques et d'attaques menées par l'Armée de Résistance du Seigneur (LRA) a provoqué de nouveaux déplacements et le nombre de déplacés a dépassé 125.000;

(3) Environ 1400 réfugiés de la République démocratique du Congo installés dans les provinces de l'est de la RCA, en plus de 2.600 réfugiés soudanais. Quelque 137.000 réfugiés centrafricains sont également accueillis dans des pays voisins (Tchad, Cameroun);

(4) Afin d'atteindre les populations dans le besoin, l'aide humanitaire doit être acheminée par l'intermédiaire des organisations non gouvernementales (ONG) et organisations internationales dont celles des Nations Unies (ONU). C'est pourquoi la Commission européenne devrait mettre en œuvre le budget en gestion centralisée directe ou en gestion conjointe;

(5) Une évaluation de la situation humanitaire mène à la conclusion que les actions d'aide humanitaire devraient être financées par l'Union européenne pour une période de 15 mois;

(6) Il est estimé qu'un montant de EUR 5.000.000 de l'article budgétaire 23 02 01 du budget général de l'Union européenne est nécessaire pour fournir une assistance humanitaire à plus de 150.000 personnes vulnérables, en tenant compte du budget disponible, les contributions des autres donateurs et d'autres facteurs. Bien qu'en règle générale les actions financées par cette décision devrait être co-financées, l'ordonnateur, conformément à l'article 253 du Règlement d'exécution du règlement financier, mai accepter le financement intégral des actions;

(7) En raison de la situation qui évolue rapidement sur le terrain et la nature des actions financées en vertu de la présente décision, il est nécessaire d'établir une réserve pour imprévus afin de répondre à des événements imprévus;

(8) La présente décision constitue une décision de financement au sens de l'article 75 du règlement financier (CE, Euratom) n ° 1605/2002, l'article 90 des règles détaillées d'application du règlement financier déterminé par le règlement (CE, Euratom ) n ° 2342/2002, et l'article 15 des règles internes sur l'exécution du budget général de l'Union européenne;

(9) Conformément à l'article 17 (2) du règlement (CE) No.1257/96 du 20 Juin 1996, le Comité d'aide humanitaire a donné un avis favorable le 10 Décembre 2009.

A ARRÊTÉ LA PRÉSENTE DÉCISION:

Article 1

1. Conformément aux objectifs et aux principes généraux de l'aide humanitaire, la Commission approuve un montant total de EUR 5.000.000 pour le financement d'actions humanitaires en République centrafricaine à l'article budgétaire 23.02.01 du budget 2010 général de l'Union européenne.

2. Conformément aux articles 2 et 4 du règlement No.1257/96, l'objectif principal de cette décision est de fournir une assistance humanitaire aux populations vulnérables touchées par la crise en République centrafricaine. Les actions humanitaires seront mises en œuvre dans la poursuite de l'objectif spécifique suivant (s):

- D'assurer une protection et des secours pour améliorer la situation humanitaire des réfugiés, des personnes déplacées et autres groupes vulnérables de la population touchée par la crise à travers une assistance multi-sectorielle.

Un total de 3.300.000 euros est affecté à cet objectif spécifique.

- Afin d'améliorer les conditions d'acheminement de l'aide humanitaire, notamment par l'aide à la coordination et des mécanismes de plaidoyer et de services de transports, un total de 1.200.000 euros est affecté à cet objectif spécifique.

Un total de 500.000 euros est affecté à la réserve pour imprévus.

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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 15:33




 

 
ADDIS ABEBA (AFP) - mercredi 14 octobre 2009 - 16h17 - Le chef de la junte en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, doit être jugé "pour crime contre l'humanité", à la suite de la répression sanglante du 28 septembre à Conakry, a déclaré mercredi le Commissaire européen en charge du développement et de l'aide humanitaire.

"Le leader du coup d'Etat doit rendre compte de ses actes devant un tribunal pour crime contre l'humanité", a estimé Karel de Gucht lors d'une conférence de presse au siège de l'Union africaine (UA).

"La répression du 28 septembre a été d'une brutalité jamais vue. On est véritablement confronté à un crime contre l'humanité. Et il y a une idée de principe qui est que, partout, quand il se passe un crime contre l'humanité, ces crimes soient jugés", a-t-il expliqué.

"La justice internationale doit aussi être universelle, sinon elle perd sa crédibilité", a-t-il insisté.

La violente répression d'une manifestation de l'opposition à Conakry le 28 septembre a soulevé l'indignation de la communauté internationale.

La junte affirme que 56 civils ont été tués et 934 personnes blessées, tandis que l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme estime que plus de 157 personnes ont été tuées et 1.200 blessées, dont de nombreuses femmes violées. Les Nations unies ont fait état de plus de 150 morts.

M. de Gucht s'exprimait à l'issue d'une réunion UA-UE qui a notamment évoqué les questions de paix et sécurité en Afrique, et des changements inconstitutionnels de pouvoir.

Le capitaine Camara a pris le pouvoir lors d'un coup d'état sans effusion de sang en décembre 2008, après la mort de Lansana Conté, qui dirigeait le pays depuis 1984.

L'UA a fixé au 17 octobre la date limite pour que le chef de la junte renonce à se présenter à la présidentielle prévue en janvier, ainsi que tous les membres de la junte.

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA a prévu de se réunir jeudi après-midi pour se prononcer sur cette question.

"Je ne vois pas pourquoi il y aurait opposition entre l'UA et l'UE sur ce sujet. Notre communiqué est la réflexion d'un consensus international", a précisé le Commissaire du département Paix et sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra au cours de cette conférence de presse.

"Ce que nous voulons, c'est remettre sur les rails le processus de transition en Guinée", a-t-il indiqué, rappelant que "dans les prochaines 48 heures, le CPS devra se prononcer" sur les sanctions, si les responsables de la junte ne se sont pas engagés par écrit à ne pas se présenter à la prochaine élection.



Guinée: les Etats-Unis demandent à la junte de quitter le pouvoir

WASHINGTON - Les Etats-Unis demandent à la junte du capitaine Dadis Camara de quitter le pouvoir en Guinée, a déclaré mercredi un porte-parole du département d'Etat.

"Nous avons dit clairement dans les discussions, tant à Washington qu'à Conakry, que la junte actuelle conduite par le capitaine Dadis Camara doit quitter le pouvoir et ouvrir la porte à des élections légitimes afin que puisse se former un gouvernement légitime, dûment élu par le peuple de Guinée", a indiqué Philip Crowley lors du point de presse quotidien de la diplomatie américaine.

"Nous pensons que la junte doit s'effacer. Ils doivent partir pour ouvrir la porte à des élections que pourront contrôler des observateurs internationaux", a-t-il insisté.

Washington réclame également "une enquête internationale sur les récents événements ayant abouti à la mort de plus de 150 personnes", a-t-il poursuivi en allusion au massacre du stade de Conakry le 28 septembre.

"Nous faisons pression pour qu'apparaisse une meilleure gouvernance, pour que la corruption soit traitée. C'est notre objectif central aujourd'hui concernant la Guinée", a-t-il ajouté.

(©AFP / 14 octobre 2009 19h59)

 

Répression en Guinée : "examen préliminaire" du procureur de la CPI

LA HAYE (AFP) - mercredi 14 octobre 2009 - 19h44 - Le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mercredi procéder à un "examen préliminaire" de la situation en Guinée afin de déterminer si des crimes relevant de la compétence de la Cour ont été commis lors de la répression du 28 septembre.

"Un examen préliminaire de la situation" a été "engagé afin de déterminer si des crimes relevant de la compétence de la CPI ont été perpétrés", a indiqué le bureau du procureur dans un communiqué.

"Le bureau du procureur a pris connaissance d’allégations graves concernant les événements du 28 septembre 2009 à Conakry et a reçu des informations relatives à ces événements", poursuit le communiqué.

"Des informations que nous avons reçues, des images que jai vues, il apparaît que des femmes ont été violées ou en tout cas brutalisées sur la pelouse du stade de Conakry, apparemment par des hommes en uniforme qui ont même utilisé leur arme", a déclaré Fatou Bensouda, procureure adjointe de la CPI, citée dans le communiqué.

"Tout ceci est révoltant, insoutenable. Cela ne doit plus jamais se reproduire et les responsables devront rendre des comptes", a-t-elle ajouté.

La Guinée étant un Etat partie au statut de la CPI depuis 2003, la Cour a compétence pour les crimes de guerre, contre l’humanité ou génocide pouvant y être commis, "y compris les meurtres de civils et des violences sexuelles", souligne le bureau du procureur.

Le Commissaire européen en charge du développement et de l'aide humanitaire, Karel de Gucht avait déclaré plus tôt mercredi à Addis Abeba que le chef de la junte en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, devait être jugé pour crime contre l'humanité, à la suite de la répression du 28 septembre à Conakry.

La junte affirme que 56 civils ont été tués et 934 personnes blessées, tandis que l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme estime que plus de 157 personnes ont été tuées et 1.200 blessées, dont de nombreuses femmes violées. L'ONU a fait état de plus de 150 morts.

Des examens préliminaires sont actuellement menés par le bureau du procureur concernant les situations en Afghanistan, en Colombie, en Côte d’Ivoire, en Géorgie, au Kenya et en Palestine notamment.

Basée à La Haye, la Cour pénale internationale est le premier tribunal international permanent compétent pour juger les auteurs de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide.

 

 

 
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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 15:36




Linternationalmagazine.com, 29/09/2009

C’est la troisième fois en moins d’un an que le Cavaliere commente la couleur de peau du président américain, fait remarquer L’Express. Cette fois, sa sortie douteuse porte également sur la First Lady, elle aussi « bronzée ».

Silvio Berlusconi, a une fois de plus qualifié dimanche le président américain Barack Obama et sa femme, Michelle, de « bronzés », dans un discours prononcé à l’occasion de la fête de son parti, à Milan, (nord), reprenant une plaisanterie qui avait indigné l’opposition.

De sources diplomatiques, le chef du gouvernement italien a été vexé par la First Lady lors du G20. En effet, alors que Berlusconi voulait lui donner l’accolade, Michelle Obama a gardé ses distances, lui tendant seulement une main, sous le regard attentif de Barack Obama.

De retour de Pittsburgh, « je dois vous porter les salutations d’un homme qui s’appelle, qui s’appelle… attendez, c’était quelqu’un de bronzé : Barack Obama ! », a lancé Silvio Berlusconi à son public, des ministres de son gouvernement et des sympathisants du Popolo delle Libertà (le Peuple des Libertés), son parti. « Vous ne le croirez pas, mais ils sont deux à être allés à la plage pour prendre le soleil parce que même sa femme est bronzée ! », a-t-il ajouté sous les applaudissements amusés de son auditoire.

Berlusconi n’en est pas à sa première sortie douteuse sur la couleur de peau du président américain. Quelques jours après l’élection de Barack Obama, en novembre, le Cavaliere, qui cultive un hâle constant, l’avait salué comme un homme « jeune, beau et même bronzé », un « compliment » dénoncé comme une blague raciste par une opposition indignée et considéré comme une gaffe par de nombreux médias étrangers.

En mars, le chef du gouvernement italien s’était jugé de nouveau «  plus pâle » que Barack Obama.

 

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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 16:17






  Libreville - (AFP) 18/07/09 12:01- L'ex-chef de la délégation européenne en Centrafrique, Jean-Claude Esmieu, accusé à la fin de son mandat de propos peu diplomatiques, a fustigé l'entourage du président de ce pays, estimant qu'il s'agit d'une "+nomenklatura+ de Bangui qui monopolise" les deniers publics.

       "La population centrafricaine (...) est fatiguée par cette +nomenklatura+ de Bangui qui monopolise les petits, les très faibles moyens que cette République a dans son budget", a déclaré M. Esmieu dans un entretien diffusé vendredi par Radio France Internationale (RFI).
       "Elle en est totalement exclue et ça se ressent", a ajouté ce diplomate de 62 ans, qui avait été prié par les autorités centrafricaines de quitter Bangui fin mai, à deux semaines de l'expiration de son mandat, pour avoir tenu durant son séjour des discours "peu conformes à la déontologie d'ambassadeur".

Selon M. Esmieu, qui avait pris ses fonctions dans la capitale centrafricaine en janvier 2005, le président centrafricain François Bozizé est entouré de personnes qui "ne lui racontent pas tout".

"Et comme on ne lui raconte pas tout, il ne croit que ses proches et  ses proches sont souvent des militaires. Alors, à partir de ce moment là, il croit ce qu'il veut bien croire. (...) J'ai entendu le président Bozizé me dire: +Ah, alors vous avez plus d'information que moi+", a-t-il raconté.

 "Je crois que Bozizé devrait revoir l'ensemble des personnes, et notamment des militaires, sur lesquelles il s'appuie parce que c'est en train de ternir son image", a-t-il ajouté, relevant que "tout ce qui semble critiquer la situation actuelle (était) considéré comme subversif par le cercle restreint autour du président Bozizé".

 

NDLR : Les oreilles de Bozizé doivent vraiment siffler d’autant plus qu’Esmieu n’est plus sur le territoire centrafricain. Il a déjà quitté le pays mais gentleman, il continue de prodiguer des conseils gratuits à Bozizé. Il lui recommande notamment de nettoyer dans son entourage. Mais Bozizé est-il à même de suivre ces conseils, il est permis d’en douter. Quelques mois seulement avant les élections, Bozizé ne peut pas changer, ni dans ses méthodes de gestion ni dans sa façon de s’entourer. C’est le vrai bilan de la gestion de Bozizé que vient de dresser ce diplomate en attendant celui que doivent faire les Centrafricains eux-mêmes, à l’approche des échéances électorales.

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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 14:54




 Linternationalmagazine.com, publié le 16/07/2009

Dans cette nouvelle liste noire établie par l’UE (que nous publions ici en partie), on note la présence de nombreuses compagnies africaines mais aussi les opérateurs individuels comme Air West (Soudan), Silverblack cargo freighters (Rwanda)...

 

La liste noire de l’UE comprend 200 compagnies de 17 pays, pour la majorité du continent africain, mais également d’Asie. Les compagnies africaines incriminées sont souvent inconnues et ne bénéficient pas, pour la plupart, d’une licence officiellement délivrée par les organisations internationales.

La RD Congo compte parmi les têtes de liste des pays possesseurs d’"avions poubelles". En effet, beaucoup d’avions militaires ayant servi pendant la guerre civile dans ce pays qui enregistre de nombreux crashs aériens ont été reconvertis dans le transport de passagers.

Le communiqué parvenu à la rédaction d’International magazine ne mentionne pas le nom de Yémania Airways. L’Union européenne attend les conclusions sur les causes de l’accident avant de prononcer une éventuelle interdiction de vol contre Yémania Airways en Europe.

Liste des transporteurs aériens faisant l’objet d’une interdiction d’exploitation générale dans la communauté européenne

AIR KORYO - République populaire démocratique de Corée

AIR WEST CO. LTD - République du Soudan

ARIANA AFGHAN AIRLINES - République islamique d’Afghanistan

MOTOR SICH - Ukraine

SIEM REAP AIRWAYS INTERNATIONAL - Royaume du Cambodge

SILVERBACK CARGO FREIGHTERS - République du Rwanda

UKRAINE CARGO AIRWAYS - Ukraine

UKRAINIAN MEDITERRANEAN AIRLINES - Ukraine

VOLARE AVIATION ENTREPRISE – Ukraine

 

Tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités de l’Angola responsables de la surveillance réglementaire (à l’exception de TAAG Angola Airlines), à savoir :

AEROJET - République d’Angola

AIR26 004 - République d’Angola

AIR GEMINI - République d’Angola

AIR GICANGO - République d’Angola

AIR JET 003 - République d’Angola

AIR NAVE - République d’Angola

ALADA - République d’Angola

ANGOLA AIR SERVICES - République d’Angola

DIEXIM - République d’Angola

GIRA GLOBO - République d’Angola

HELIANG - République d’Angola

HELIMALONGO - République d’Angola MAVEWA 016 Inconnu République d’Angola

PHA République d’Angola

RUI & CONCEICAO République d’Angola

SAL - République d’Angola

SERVISAIR - République d’Angola

SONAIR - République d’Angola

 

Tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités du Bénin - République du Bénin responsables de la surveillance réglementaire, à savoir :

AERO BENIN - République du Bénin

AFRICA AIRWAYS - République du Bénin

ALAFIA JET PEA - République du Bénin

BENIN GOLF AIR PEA - République du Bénin

BENIN LITTORAL AIRWAYS - République du Bénin

COTAIR - République du Bénin

ROYAL AIR - République du Bénin

TRANS AIR BENIN - République du Bénin

Tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) responsables de la surveillance réglementaire, à savoir :

AFRICA ONE - République démocratique du Congo (RDC)

AFRICAN AIR SERVICES COMMUTER - République démocratique du Congo (RDC)

AIGLE AVIATION - République démocratique du Congo (RDC)

AIR BENI - République démocratique du Congo (RDC)

AIR BOYOMA - République démocratique du Congo (RDC)

AIR INFINI - République démocratique du Congo (RDC)

AIR KASAI - République démocratique du Congo (RDC)

AIR KATANGA - République démocratique du Congo (RDC)

AIR NAVETTE - République démocratique du Congo (RDC)

AIR TROPIQUES - République démocratique du Congo (RDC)

BEL GLOB AIRLINES - République démocratique du Congo (RDC)

BLUE AIRLINES - République démocratique du Congo (RDC)

BRAVO AIR CONGO - République démocratique du Congo (RDC)

BUSINESS AVIATION - République démocratique du Congo (RDC)

BUSY BEE CONGO - République démocratique du Congo (RDC)

BUTEMBO AIRLINES - République démocratique du Congo (RDC)

CARGO BULL AVIATION - République démocratique du Congo (RDC)

CETRACA AVIATION SERVICE - République démocratique du Congo (RDC)

CHC STELLAVIA - République démocratique du Congo (RDC)

COMAIR - République démocratique du Congo (RDC)

COMPAGNIE AFRICAINE D’AVIATION (CAA) - République démocratique du Congo (RDC)

DOREN AIR CONGO - République démocratique du Congo (RDC)

EL SAM AIRLIFT - République démocratique du Congo (RDC)

ENTREPRISE WORLD AIRWAYS (EWA) - République démocratique du Congo (RDC)

ESPACE AVIATION SERVICE - République démocratique du Congo (RDC)

FILAIR - République démocratique du Congo (RDC)

FREE AIRLINES - République démocratique du Congo (RDC)

GALAXY KAVATSI - République démocratique du Congo (RDC)

GILEMBE AIR SOUTENANCE (GISAIR) - République démocratique du Congo (RDC)

GOMA EXPRESS - République démocratique du Congo (RDC)

GOMAIR - République démocratique du Congo (RDC)

GREAT LAKE BUSINESS COMPANY - République démocratique du Congo (RDC)

HEWA BORA AIRWAYS (HBA) - République démocratique du Congo (RDC)

INTERNATIONAL TRANS AIR BUSINESS (ITAB) - République démocratique du Congo (RDC)

KATANGA AIRWAYS - République démocratique du Congo (RDC)

KIN AVIA - République démocratique du Congo (RDC)

KIVU AIR - République démocratique du Congo (RDC)

LIGNES AÉRIENNES CONGOLAISES (LAC) - République démocratique du Congo (RDC)

MALU AVIATION - République démocratique du Congo (RDC)

MALILA AIRLIFT - République démocratique du Congo (RDC)

MANGO AVIATION - République démocratique du Congo (RDC)

PIVA AIRLINES - République démocratique du Congo (RDC)

RWAKABIKA BUSHI EXPRESS - République démocratique du Congo (RDC)

SAFARI LOGISTICS SPRL - République démocratique du Congo (RDC)

SAFE AIR COMPANY - République démocratique du Congo (RDC)

SERVICES AIR - République démocratique du Congo (RDC)

SUN AIR SERVICES - République démocratique du Congo (RDC)

SWALA AVIATION - République démocratique du Congo (RDC)

TEMBO AIR SERVICES - République démocratique du Congo (RDC)

THOM’S AIRWAYS - République démocratique du Congo (RDC)

TMK AIR COMMUTER - République démocratique du Congo (RDC)

TRACEP CONGO AVIATION - République démocratique du Congo (RDC)

TRANS AIR CARGO SERVICES - République démocratique du Congo (RDC)

TRANSPORTS AÉRIENS CONGOLAIS (TRACO) - République démocratique du Congo (RDC)

VIRUNGA AIR CHARTER - République démocratique du Congo (RDC)

WIMBI DIRA AIRWAYS - République démocratique du Congo (RDC)

ZAABU INTERNATIONAL - République démocratique du Congo (RDC)

Tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités de Guinée équatoriale responsables de la surveillance réglementaire, à savoir :

CRONOS AIRLINES - Guinée équatoriale

CEIBA INTERCONTINENTAL- Guinée équatoriale

EGAMS - Guinée équatoriale

EUROGUINEANA DE AVIACION Y TRANSPORTES - Guinée équatoriale

GENERAL WORK AVIACION - Guinée équatoriale

GETRA - GUINEA ECUATORIAL DE TRANSPORTES AEREOS - Guinée équatoriale

GUINEA AIRWAYS - Guinée équatoriale

STAR EQUATORIAL AIRLINES - Guinée équatoriale

UTAGE – UNION DE TRANSPORT AEREO DE GUINEA ECUATORIAL - Guinée équatoriale

 

Tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités indonésiennes responsables de la surveillance réglementaire, à l’exception de Garuda Indonesia, Airfast Indonesia, Mandala Airlines et Ekspres Transportasi Antarbenua, notamment :

AIR PACIFIC UTAMA - République d’Indonésie

ALFA TRANS DIRGANTATA - République d’Indonésie

ASCO NUSA AIR - République d’Indonésie

ASI PUDJIASTUTI - République d’Indonésie

AVIASTAR MANDIRI - République d’Indonésie

CARDIG AIR - République d’Indonésie

DABI AIR NUSANTARA - République d’Indonésie

DERAYA AIR TAXI - République d’Indonésie

DERAZONA AIR SERVICE - République d’Indonésie

DIRGANTARA AIR SERVICE - République d’Indonésie

EASTINDO - République d’Indonésie

GATARI AIR SERVICE - République d’Indonésie

INDONESIA AIR ASIA - République d’Indonésie

INDONESIA AIR TRANSPORT - République d’Indonésie

INTAN ANGKASA AIR SERVICE - République d’Indonésie

JOHNLIN AIR TRANSPORT - République d’Indonésie

KAL STAR - République d’Indonésie

KARTIKA AIRLINES - République d’Indonésie

KURA-KURA AVIATION - République d’Indonésie

LION MENTARI AIRLINES - République d’Indonésie

MANUNGGAL AIR - République d’Indonésie

MEGANTARA - République d’Indonésie

MERPATI NUSANTARA AIRLINES - République d’Indonésie

METRO BATAVIA - République d’Indonésie

MIMIKA AIR - République d’Indonésie

NATIONAL UTILITY HELICOPTER - République d’Indonésie

NUSANTARA AIR CHARTER - République d’Indonésie

NUSANTARA BUANA AIR - République d’Indonésie

NYAMAN AIR - République d’Indonésie

PELITA AIR SERVICE - République d’Indonésie

PENERBANGAN ANGKASA SEMESTA - République d’Indonésie

PURA WISATA BARUNA - République d’Indonésie

REPUBLIC EXPRESS AIRLINES - République d’Indonésie

RIAU AIRLINES - République d’Indonésie

SAMPOERNA AIR NUSANTARA - République d’Indonésie

SAYAP GARUDA INDAH - République d’Indonésie

SKY AVIATION - République d’Indonésie

SMAC - République d’Indonésie

SRIWIJAYA AIR - République d’Indonésie

SURVEI UDARA PENAS - République d’Indonésie

TRANSWISATA PRIMA AVIATION - République d’Indonésie

TRAVEL EXPRESS AVIATION SERVICE - République d’Indonésie

TRAVIRA UTAMA - République d’Indonésie

TRI MG INTRA ASIA AIRLINES - République d’Indonésie

TRIGANA AIR SERVICE - République d’Indonésie

UNINDO - République d’Indonésie WING ABADI

AIRLINES - République d’Indonésie

 

Tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités du Kazakhstan responsables de la surveillance réglementaire (à l’exception d’Air Astana), à savoir :

AERO AIR COMPANY - République du Kazakhstan

AEROPRAKT KZ - République du Kazakhstan

AEROTOUR KZ - République du Kazakhstan

AIR ALMATY - République du Kazakhstan

AIR COMPANY KOKSHETAU - République du Kazakhstan

AIR DIVISION OF EKA - République du Kazakhstan

AIR FLAMINGO - République du Kazakhstan

AIR TRUST AIRCOMPANY - République du Kazakhstan

AK SUNKAR AIRCOMPANY - République du Kazakhstan

ALMATY AVIATION - République du Kazakhstan

ARKHABAY - République du Kazakhstan

ASIA CONTINENTAL AIRLINES - République du Kazakhstan

ASIA CONTINENTAL AVIALINES - République du Kazakhstan

ASIA WINGS - République du Kazakhstan

ASSOCIATION OF AMATEUR PILOTS OF KAZAKHSTAN - République du Kazakhstan

ATMA AIRLINES - République du Kazakhstan

ATYRAU AYE JOLY - République du Kazakhstan

AVIA-JAYNAR - République du Kazakhstan

BEYBARS AIRCOMPANY - République du Kazakhstan

BERKUT AIR/BEK AIR - République du Kazakhstan

BERKUT STATE AIRLINE - République du Kazakhstan

BERKUT KZ - République du Kazakhstan

BURUNDAYAVIA AIRLINES - République du Kazakhstan

COMLUX - République du Kazakhstan

DETA AIR - République du Kazakhstan

EAST WING - République du Kazakhstan

EASTERN EXPRESS - République du Kazakhstan

EOL AIR - République du Kazakhstan

EURO-ASIA AIR - République du Kazakhstan

EURO-ASIA AIR INTERNATIONAL - République du Kazakhstan

EXCELLENT GLIDE - République du Kazakhstan

FENIX - République du Kazakhstan

FLY JET KZ - République du Kazakhstan

IJT AVIATION - République du Kazakhstan

INVESTAVIA - République du Kazakhstan

IRBIS - République du Kazakhstan

IRTYSH AIR - République du Kazakhstan

JET AIRLINES - République du Kazakhstan

JET ONE - République du Kazakhstan

KAVIASPAS - République du Kazakhstan

KAZAIR JET - République du Kazakhstan

KAZAIRTRANS AIRLINE - République du Kazakhstan

KAZAIRWEST - République du Kazakhstan

KAZAVIA - République du Kazakhstan

KOKSHETAU - République du Kazakhstan

MAK AIR AIRLINE - République du Kazakhstan

MEGA AIRLINES - République du Kazakhstan

MIRAS - République du Kazakhstan

NAVIGATOR - République du Kazakhstan

OLIMP AIR - République du Kazakhstan

ORLAN 2000 AIRCOMPANY - République du Kazakhstan

PANKH CENTER KAZAKHSTAN - République du Kazakhstan

PRIME AVIATION - République du Kazakhstan

SALEM AIRCOMPANY - République du Kazakhstan

SAMAL AIR I- République du Kazakhstan

SAYAT AIR - République du Kazakhstan

SAYAKHAT AIRLINES - République du Kazakhstan

SEMEYAVIA - République du Kazakhstan

SCAT - République du Kazakhstan

STARLINE KZ - République du Kazakhstan

SKYBUS - République du Kazakhstan

SKYJET - République du Kazakhstan

SKYSERVICE - République du Kazakhstan

TAHMID AIR - République du Kazakhstan

TULPAR AVIA SERVICE - République du Kazakhstan

TYAN SHAN - République du Kazakhstan

UST-KAMENOGORSK - République du Kazakhstan

ZHETYSU AIRCOMPANY - République du Kazakhstan

ZHERSU AVIA - République du Kazakhstan

ZHEZKAZGANAIR - République du Kazakhstan

 

Tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités de la République kirghize responsables de la surveillance réglementaire, à savoir :

AIR MANAS - République kirghize

AVIA TRAFFIC COMPANY 23 AVJ République kirghize

AEROSTAN (EX BISTAIR-FEZ BISHKEK) - République kirghize

CLICK AIRWAYS - République kirghize

DAMES - République kirghize

EASTOK AVIA - République kirghize

GOLDEN RULE AIRLINES - République kirghize

ITEK AIR - République kirghize

KYRGYZ TRANS AVIA - République kirghize

KIRGHIZSTAN - République kirghize

MAX AVIA - République kirghize

S GROUP AVIATION - République kirghize

SKY GATE INTERNATIONAL AVIATION - République kirghize

SKY WAY AIR - République kirghize

TENIR AIRLINES République kirghize

TRAST AERO - République kirghize

VALOR AIR - République kirghize

 

Tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités du Libéria responsables de la surveillance réglementaire

Tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités de la République du Gabon responsables de la surveillance réglementaire (à l’exception de Gabon Airlines, d’Afrijet et de SN2AG), à savoir :

AIR SERVICES - République du Gabon

AIR TOURIST - République du Gabon

NATIONALE ET REGIONALE TRANSPORT - République du Gabon

SCD AVIATION - République du Gabon

SKY GABON - République du Gabon

SOLENTA AVIATION GABON - République du Gabon

 

Tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités de Sierra Leone responsables de la surveillance réglementaire, à savoir :

AIR RUM - Sierra Leone

HEAVYLIFT CARGO - Sierra Leone

ORANGE AIR SIERRA - Sierra Leone

PARAMOUNT AIRLINES - Sierra Leone

SEVEN FOUR EIGHT AIR SERVICES - Sierra Leone

TEEBAH AIRWAYS - Sierra Leone

 

Tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités du Swaziland responsables de la surveillance réglementaire, à savoir :

AERO AFRICA (PTY) - Swaziland

JET AFRICA SWAZILAND - Swaziland

ROYAL SWAZI NATIONAL AIRWAYS - Swaziland

SCAN AIR CHARTER,- Swaziland

SWAZI EXPRESS AIRWAYS - Swaziland

SWAZILAND AIRLINK - Swaziland

Tous les transporteurs aériens certifiés par les autorités de la Zambie responsables de la surveillance réglementaire, à savoir :

Zambezi Airlines - Zambie

 

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 21:09




Deux Camerounais, qui prétendaient pouvoir dupliquer des billets de banque avec un produit chimique et un papier spécial, ont été arrêtés à Genève. Ils proposaient à un commerçant de copier plusieurs dizaines de milliers de francs et de partager le bénéfice en deux.

Quelques jours plus tôt, l'un des escrocs a effectué une démonstration devant le commerçant. Il a versé un liquide sur un vrai billet, puis a lavé deux papiers blancs, coupé à la taille des coupures, dans un seau d'eau et les a remplacés par deux vrais billets, faisant croire que le procédé fonctionnait.

Le commerçant a averti les forces de l'ordre qui sont intervenues lors du rendez-vous fixé le 30 juin par les malfaiteurs pour copier des sommes plus importantes. Les deux individus avaient en leur possession deux mallettes contenant notamment des coupures de 200 et 1000 francs, et de 500 euros, ainsi que diverses fioles. La police recherche d'autres victimes de ce type d'escroquerie.

(ats / 06 juillet 2009 20:45)

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