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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 19:42

 

 

Ndoutingai

 

 

Radio Ndéké Luka Dimanche, 08 Janvier 2012 13:24


« L’ajustement de 3,75% des prix des produits pétroliers à la pompe permet d’élargir la masse budgétaire du gouvernement et permet d’engranger des gains supplémentaires nets de l’ordre de 3,5 milliards de francs CFA (environ 5384615 euros). Par ailleurs, il permet de réduire la part des subventions jusqu’alors accordés aux produits pétroliers, augmentant le pouvoir d’actions du gouvernement en matière de redistribution dans les secteurs porteurs de croissance ».


C’est en ces termes que le ministre d’Etat aux finances Sylvain Ndoutingaï a justifié la hausse du prix des hydrocarbures à la pompe de 30 francs CFA (environ 0,4 euros) en République Centrafricaine. Une justification qui a été faite lors d’une conférence de presse radiotélévisée ce samedi 7 janvier 2012, en présence de 7 autres membres du gouvernement concernés par l’augmentation du prix de ces produits pétroliers.


Selon le ministre d’Etat « Les fondamentaux de notre économie, c’est-à-dire les valeurs de nos ressources naturelles ne nous permettent pas de mobiliser des ressources conséquentes pour, à la fois, subventionner les prix des produits pétroliers et financer des actions de développement du gouvernement. Cette subvention qui consiste à maintenir un prix bas par rapport au prix réel qui devrait être pratiqué à la pompe, a entrainé des charges insoutenables par le budget de l’Etat. Elle conduit à des accumulations des arriérés de payement auprès des marketteurs, fournisseurs, partenaires techniques et financiers, rendant difficile l’accès du pays aux financements interne et externe ».

 

D’autres raisons évoquées par Sylvain Ndoutingaï sont que « le pays n’est pas producteurs de produits pétroliers et par conséquent, subit les cours internationaux. Son enclavement a aussi contribué à l’augmentation des prix pratiqués à la pompe à cause des coups de transports, étant donné que ces produits sont importés des producteurs extérieurs fixant le prix en tenant compte de la charge d’exportation ».

 

Toutefois a-t-il indiqué, le gouvernement propose des mesures d’accompagnement pour calmer l’impact de cette réforme liée à cette hausse  sur le panier de la ménagère et le pouvoir d’achat du centrafricain. Les mesures sont entre autres le déblocage partiel des salaires des fonctionnaires sur une période allant de 2004 à 2007, la réduction des taxes d’abattement sur les indemnités, de l’apurement de la dette intérieure afin de soutenir les opérateurs économiques nationaux, la réduction du délai d’homologation des prix des produits à surveillance et ceux de grande consommation, puis la publication et la diffusion desdits prix. L’instauration des droits de passage sur les marchandises en transit vers les pays voisins et l’installation des postes de contrôle pour un meilleur suivi de déclaration d’importation et d’exportation commerciales et des transits.

 

A titre de rappel, l’annonce de cet ajustement structurel du prix de produits pétroliers lundi dernier avait suscité plusieurs remous sociaux tant à Bangui qu’en provinces. Pour preuve le syndicat des conducteurs des taxis et bus avait observé mardi une journée « sans taxis » dans la ville de Bangui. Et, depuis lors, le gouvernement est en négociation avec les partenaires sociaux en vue de trouver un terrain d’entente.

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 21:41

 

 


boucherie à Bouboui


Radio Ndéké Luka Vendredi, 06 Janvier 2012 12:14

 

Surprise ce vendredi 6 janvier 2012, chez les consommateurs de  viande de bœuf de constater une pénurie de cette denrée très prisée des Centrafricains sur les marchés de la ville de Bangui. Ajouter à cela une surenchère sur quelques carcasses dont disposent certains bouchers : le prix d’un kilogramme passe de 2000 (environ 3 euros) à 2500 francs CFA (environ 3,8). La grève des bouchers entamée ce vendredi en est la principale cause.

 

Les bouchers dénoncent entre autres l’éloignement du nouveau marché à bétail logé au PK 45,  le non-respect de la prestation des services par la Société d’Etat de Gestion des Abattoirs (SEGA) et le prix élevé des bœufs.

 

Dans leur mouvement, ces derniers exigent aussi la dissolution de leurs entités dénommées Association Nationale des Bouchers Centrafricains (ANBC) et l’Union des Bouchers Centrafricains (UNBC). Des entités taxées par ces derniers de jouer le jeu du gouvernement centrafricain.

 

D’après les reporters de Radio Ndeke Luka qui ont sillonné quelques marchés, certains clients se sont rués sur les poissons fumés ou frais et autres denrées alimentaires au détriment de la viande de bœuf très prisée par les centrafricains.

 

SelonAlain KONAMNA, président du groupement des bouchers du marché de Combattant et délégué du collectif de ces bouchers, « de toutes les démarches entreprises pour améliorer les conditions de travail des bouchers après le transfert du marché à bétail du PK 13 au PK 45, le gouvernement oppose une fin de non-recevoir. Eu égard à la hausse de prix des bêtes et ne réalisant pas de bénéfice, ces bouchers attendent par leur mouvement, des autorités une solution urgente à leur revendication ».


De leur côté, certaines ménagères interrogées par Radio Ndeke Luka, ont déclaré que « la quantité de la viande achetée ne répond pas aux besoins de leur famille ». D’autres ont indiqué que « ce n’est pas tout le monde qui dispose d’importantes ressources financières pour se procurer de la viande de bœuf. Nous demandons au gouvernement de vite réagir pour nous garantir notre suffisance alimentaire ».


Joints au téléphone jeudi par Radio Ndeke Luka, les Directeurs Généraux de l’élevage et celui de la SEGA, n’ont pas voulu se prononcer sur la situation.


Il faut dire que le transfert du marché à bétail à Bouboui (45 kilomètres sur la route de Boali au nord de Bangui) il y a 2 mois a fait couler de l’encre et de la salive. A titre d’exemple, certains commerçants de bœufs préfèrent rester au PK 22 sur la route de Damara (nord de Bangui) créant ainsi une division entre les acteurs de ce secteur. L’autre problème c’est la perte d’emploi décriée par les bouchers de l’ancien site du PK13 et ceux du marché Combattant.


Signalons que la grève des bouchers intervient 3 jours après celle des conducteurs des taxis et bus. Ils ont  manifesté pour protester contre la hausse du prix des produits pétroliers.

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 15:45

 

 

Bonne année 2012

 

station d'essence de Damara

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 02 Janvier 2012 13:34


La nouvelle de la hausse du prix du carburant à la pompe est tombée ce 2 janvier 2012, tombe comme un cheveu dans la sauce. Nombreux sont les chauffeurs de taxis, de bus et quelques particuliers qui s’interrogent sur cette augmentation de 30 francs CFA (environ 0,4 euros) sur tous les produits pétroliers : Pétrole, super et gas-oil.


Le pétrole qui s’achetait à 600 F CFA (environ 0,92 euros) se vend désormais à 630 F CFA environ 0,96 euros), le super, initialement vendu à 810 F CFA (environ 1,24 euros) coûte maintenant 840 F CFA (environ 1,29 euros). Enfin le gas-oil passe de 800 F CFA (environ 1,23 euros) à 830 F CFA (environ 1,27 euros).

D’après certains consommateurs interrogés par Radio Ndeke Luka, aucune sensibilisation n’a été faite dans ce sens. Ils s’interrogent sur les raisons de cette hausse quasi annuelle de ces produits pétroliers ?


De son côté, Brice Pordjiane, secrétaire général du syndicat des conducteurs de taxis et bus, affirme que le gouvernement ne les a pas associés dans la prise de cette décision. « Pour preuve, nous ne sommes pas encore entrés en possession du nouvel arrêté fixant ces tarifs ».

Il convient de rappeler que les produits pétroliers ont été augmentés en 2007, 2010 et la dernière en date est celle de ce 01er janvier 2012.


Relevons que la République du Tchad pourra bientôt vendre ses produits pétroliers à la République Centrafricaine. Le ministre tchadien de l’Energie et du Pétrole TABE Eugène et son collègue Centrafricain Léopold Mboli FATRAN ont signé le 30 décembre dernier un protocole d’accord en vue de l’exportation et la vente des produits de ces produits pétroliers.


Cette convention a porté essentiellement sur l’approvisionnement de la République Centrafricaine en super et en gaz tchadiens. Les deux parties ont convenu de faciliter depuis la frontière tchado-Centrafricaine le flux et la vente de ces matières premières tout en veillant sur le rapport de partenariat qui lie ces deux grands Etats de la sous-région Afrique Centrale. Les prix de transport et autres taxes reconnus dans l’espace CEMAC seront ficelés ultérieurement par les deux parties.


Pour le ministre Centrafricain de l’Energie et de l’Hydraulique Léopold Mboli FATRAN, « son pays reste tributaire des produits pétroliers des pays voisins pour satisfaire la demande estimée à plus de 84.000 mètres cube ». Il a exprimé sa satisfaction pour l’expression de la coopération agissante entre le Tchad et la RCA avant de saluer la signature de ce protocole d’accord qui augure, selon lui, des perspectives heureuses dans la coopération bilatérale.

 

 

 

Coopération TCHAD/RCA: Bientôt des produits pétroliers tchadiens exportés à Bangui


(ATP 02/01/2012)

 

La République du Tchad et la République Centrafricaine, deux pays frères et voisins liés par l’histoire font désormais cause commune face à la problématique énergétique. Un protocole d’accord en vue de l’exportation et la vente des produits pétroliers de la mini raffinerie de Djarmaya en RCA a été paraphé ce vendredi, 30 décembre 2011 à la Direction Commerciale de la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT) par le ministre tchadien de l’Energie et du Pétrole TABE Eugène et son collègue Centrafricain Léopold Mboli FATRAN.

 

Cette convention porte essentiellement sur l’approvisionnement de la République Centrafricaine en super et en gaz tchadiens, deux produits pétroliers exploités en excédent à la mini raffinerie de Djarmaya. Les deux parties ont convenu de faciliter depuis la frontière tchado-Centrafricaine le flux et la vente de ces matières premières tout en veillant sur le rapport de partenariat qui lie ces deux grands Etats de la sous-région Afrique Centrale. Les prix de transport et autres taxes reconnus dans l’espace CEMAC seront ficelés ultérieurement par les deux parties.

 

Pour TABE Eugène, ce protocole d’accord est un document important pour les deux pays enclavés et qui dépendent entièrement des pays voisins en matière des produits pétroliers. « La providence a voulu que le Tchad puisse disposer d’une raffinerie qui puisse fournir des produits pétroliers à l’un des deux pays afin de nous affranchir de la dépendance », s’est réjoui TABE Eugene avant de souhaiter que cette coopération soit fructueuse pour les deux pays et les deux peuples. Il a émis le vœu que cette coopération puisse se renforcer davantage au bénéfice des deux peuples tchadien et centrafricain.

 

Pour le ministre Centrafricain de l’Energie et de l’Hydraulique Léopold Mboli FATRAN, son pays reste tributaire des produits pétroliers des pays voisins pour satisfaire la demande estimée à plus de 84.000 mètres cube. Il a exprimé sa satisfaction pour l’expression de la coopération agissante entre le Tchad et la RCA avant de saluer la signature de ce protocole d’accord qui augure, selon lui, des perspectives heureuses dans la coopération bilatérale.

Léopold Mboli FATRAN a rassuré les autorités tchadiennes qu’il traduira fidèlement les résultats des travaux de cette convention au Président de la République François Bozizé et au Premier ministre centrafricain qui suivent avec beaucoup d’intérêt l’aboutissement de ce projet. Le ministre Centrafricain de l’Energie et de l’Hydraulique a enfin souhaité que la mise en œuvre de ce protocole d’accord soit plus diligente pour les deux parties.

 

Hassan Adoudou Bao


© Copyright ATP

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 18:09

 

 

Sylvain-Ndoutingai

 

Radio Ndéké Luka Mercredi, 28 Décembre 2011 16:26


Partout en Afrique Centrale, la rumeur prend de l'ampleur. Le franc CFA serait dévalué au 1er janvier 2012. La rumeur vient d’être infirmée à la sortie de la 22ème Session Ordinaire du Conseil des Ministres de l’Union Économique de l’Afrique Centrale (UEAC) tenue du 07 au 19 décembre dernier à Brazzaville.

 

L’annonce a été officiellement rendue publique en Centrafrique, le 27 novembre 2011, par le Ministre d’Etat aux Finances et au Budget de la République Centrafricaine, Sylvain Ndoutingaï, de retour de Brazzaville.

Selon le ministre centrafricain, les fondamentaux de l’économie de la Sous-région sont au beau fixe. De ce fait, rien ne devra justifier pour l’instant une possible mesure de dévaluation du FCFA.

 

« Il faut reconnaître que les sous-régions CEMAC est en surliquidité et les fondamentaux de l’économie se portent très bien : Voilà les deux mesures qui poussent une monnaie soit à se surévaluer, soit à se dévaluer. Donc il n’y a pas de raison pour que notre monnaie puisse connaître de dévaluation, bien au contraire, c’est une sous-région qui pouvait avoir sa propre monnaie, selon les indicateurs monétaires actuels », dit-il.

 

Sylvain Ndoutingaï ajoute que toute tentative de dévaluation du FCA conduirait à la perte de l’Euro et aussi, la Banque Centrale suit de près la conjoncture monétaire de la zone CFA.


« Prendre la décision de dévaluer le Franc CFA, c’est donner un coup de fouet au Franc Français ou à l’euro, qui vont perdre, puisque l’euro par exemple s’adosse sur le FCFA », ajoute le ministre d’Etat centrafricain chargé des finances qui complète que « notre comité ministériel [celui des Etats de l’Afrique centrale membres du FCFA] a donné un sur champ à la banque centrale de suivre de près la conjoncture économique et monétaire de la sous-région. Lorsque nous allons voir que les menaces s’approchent de nous, nous allons être alertés plus que les autres ».


La parité fixe jusque-là est de 1 euro qui équivaut à 655,59 FCFA. La première dévaluation avait eu lieu en janvier 1994.

 

 

 

NDLR : « Prendre la décision de dévaluer le Franc CFA, c’est donner un coup de fouet au Franc Français ou à l’euro, qui vont perdre, puisque l’euro par exemple s’adosse sur le FCFA ». Sylvain Ndoutingaï ajoute que « toute tentative de dévaluation du FCA conduirait à la perte de l’Euro et aussi, la Banque Centrale suit de près la conjoncture monétaire de la zone CFA ».


Le moins que l'on puisse dire est que le « Vice-Président », comme on l’appelle à Bangui, ne maîtrise pas vraiment le sujet dont il parle. S'il était un expert en monnaie, cela se saurait. Qui n’a pas fait d’enquête n’a pas droit à la parole dit-on ! S’agissant de dévaluation d’une monnaie, par expérience, on ne le crie jamais à l’avance sur les toits.

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 01:29

 

 

francois-bozize-photo-non-datee

 

Qui ne se souvient pas des allégations de Fidèle Gouandjika au lendemain de la fameuse table ronde de Bruxelles des 16 et 17 juin 2011, réunion organisée à la hussarde par le pouvoir de Bozizé pour quémander quelques subsides à la communauté internationale et à laquelle avait pris part une imposante, pléthorique, coûteuse et inutile délégation gouvernementale (135 millions de F CFA sortis du trésor).

 

Fidèle Gouandjika avait eu l’outrecuidance et l’indécence de convertir l’humiliation que la partie centrafricaine avait subie et le cuisant échec essuyé en promesse mirobolante de don de près de 400 milliards de Franc CFA. Peu de temps après, à l’issue de sa mission à Bangui courant juillet 2011, le FMI découvre une hémorragie injustifiée de près de 70 milliards de F CFA au Trésor national. A peine six mois seulement après ces tonitruantes allégations de Gouandjika, le régime commence à crier que les caisses de l’Etat sont vides.

 

Au 15 décembre 2011, le niveau d'endettement de l'Etat auprès des banques commerciales de la place est tellement critique que ne pouvant les rembourser, le super gestionnaire Bozizé et sa clique n'ont pas trouvé mieux que de faire pression sur Ecobank - à qui le trésor doit déjà 8.325.390.002 de F CFA - pour qu'elle consolide (en fait pour qu'elle gèle) ses créances sur l’Etat, afin de leur prêter à nouveau du cash frais pour payer les salaires de fin décembre 2011.

 

Toujours au 15 décembre 2011, le trésor centrafricain devait :

 

* 986.814.190 de F CFA à la Banque Populaire Maroco-Centrafricaine (BPMC) ;

 

*773.383.122 de F CFA à la Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce (BSIC) dont le DG avait été dernièrement passé à tabac et expulsé de la RCA

 

* 734.784.790 de F CFA à la Commercial Bank de Centrafrique (CBCA)

 

Total : 10.820.372.104  de F CFA

 

Sur le compte du Trésor à la BEAC, il n’y avait en disponible  en tout et pour tout : 811.871.931 de F CFA.

 

C'est une véritable débâcle financière sur les bords de l'Oubangui....Le ministre d’Etat Sylvain avait osé avouer dernièrement que le pays ne produit rien et n’exporte rien, d’où ses difficultés. C’est un peu court comme explication de la sécheresse financière ambiante actuelle qui risque d’emporter le pouvoir s’il n’y prend garde. Bozizé ne sait où donner de la tête.

 

En prenant son bâton de pèlerin, apparemment, il a vraisemblablement pu ramener du Qatar après une ostensible mendicité devant l’émir de ce pays à la mi-novembre dernier, de quoi verser les salaires du mois de novembre, ce qui a pu lui assurer des festivités de la commémoration du 1er décembre, relativement tranquilles. En sera-t-il ainsi fin décembre veille du nouvel an ? Il est permis d’en douter. Dépêché au FMI à Washington quémander quelques subsides, le PM Touadéra aurait fait chou blanc. Le ministre d’Etat Sylvain Maliko, envoyé lui à la BAD à Tunis, serait aussi revenu bredouille. Partout, c’est « non possumus », c’est un refus ferme et sans appel.

 

Rédaction C.A.P

 

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 00:20

 

 


foret-bassin-du-Congo.jpg


Radio Ndéké Luka Lundi, 26 Décembre 2011 13:46


La grande forêt équatoriale, qui passe par la préfecture de la Lobaye dans le sud de la Centrafrique, est en train de disparaître sous l’effet des feux de brousse. La situation perdure. Elle devient très inquiétante en ce début de saison sèche qui s’annonce très rude. Les populations autochtones et les peuhls s’accusent mutuellement, sur les causes de ces incendies.

 

A l’origine de certains de ces incendies, les peuhls brulent les forêts, pour permettre une germination des herbes fraîches, devant leur permettre de paître leurs troupeaux. Les autochtones quant à eux, mettent ces feux pour dégager le passage pour chasser.

 

Ces feux de brousse ont déjà ravagé plusieurs superficies des forêts dans la Lobaye.

 

Selon Youssoufa Abatare, rapporteur général du comité des minorités peulhs du parti KNK de la sous-préfecture de Boganangone, c’est la méconnaissance des textes juridiques  qui fait que les  peulhs ne peuvent pas  protéger la forêt.  

 

« Nous attendons, avec l’aide des partenaires, former les peuhls sur la protection de l’écosystème. Le gouvernement doit aussi nous aider dans ce sens, car cette forêt est un patrimoine commun », dit-il.

 

Interrogé par Radio Ndeke Luka, Gilbert Bitty, Député de Boganangone confirme le phénomène. Il affirme que cela constitue un danger et qu’il faut prendre des dispositions pour lutter contre la désertification. « Nous allons très bientôt organiser une grande réunion avec la mairie et les représentants des diverses communautés de la région pour y trouver une solution », ajoute-t-il.

 

Les autorités administratives et locales de la Lobaye ont également pris conscience de cette situation. Elles attendent mettre en place une stratégie dans les jours à venir au niveau local, pour interpeller le gouvernement pour une meilleure gestion de cette forêt.

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 17:54

 

 

 

 

anne-lauvergeon-en-mars-2010-.jpg

 

Bozizé KNK


 Par  Jacques Marie Bourget   Bakchich jeudi, 22/12/2011 - 14:00


Des "privés" suisses ont espionné l'ex patronne d'Areva, Anne Lauvergeon, pour comprendre les tenants et aboutissants de l'étrange balade du géant du nucléaire sur les bords de l'Oubangui. Bien inutile, il suffisait d'attendre l'enquête de Bakchich. 

 

En matière d’écoutes téléphoniques Anne Lauvergeon, l’ancienne patronne d’Areva qui vient de porter plainte pour avoir souffert  d’espionnage, ne doit pas être dépaysée.  A l’Elysée la charmante, et très instruite, dame a été, sous la flamboyante ère Mitterrand, la « plume » de Tonton. Qui lui-même, faut-il le rappeler, a été un maître dans l’art de dresser l’oreille à la porte des autres. Le Canard Enchainé le révèle, le 19 décembre, la blonde Anne se plaint de « complicité et recel de violation du secret professionnel », « complicité et recel de divulgation de données portant atteinte à la vie privée » et « complicité et recel d’abus de confiance » ! Du lourd.

 

Uramin, minier des îles


 Mais, à l’époque où elle était encore l’impératrice du nucléaire tricolore, qui pouvait avoir envie d’espionner cette ancienne élève de Normale Sup ? En réalité ils étaient nombreux à souhaiter capter la voix grave de la belle blonde et celle, plus aigüe, de son mari Olivier Fric… Ce souhait, de regarder par le trou du téléphone, fut même brûlant à l’été 2007 quand Areva, contre 2,5 milliards de dollars a lancé une « OPA amicale » pour racheter  Uramin, une société minière théoriquement canadienne, mais surtout basée dans des paradis fiscaux.

 

La question roulant sur les lèvres brûlantes était la suivante « comment est-il possible de dépenser cette énorme masse d’argent pour acquérir une société qui, au maximum, n’est valorisée qu’à 200 ou 300 millions de dollars ? Pis, qui sur le terrain minier de la Centrafrique où elle est implantée, ne possède pas toutes les licences pour  exploiter le gisement d’uranium de Bakouma ?» Des mal élevés  (et parfois même mâles élevés) se demandaient même si une âme damnée n’avait pas envoyé Anne Lauvergeon dans le mur, dans un dossier du genre « avions renifleurs ». Ces langues fourchues avaient d’ailleurs raison d’évoquer ces avions là puisque y faire référence c’est évoquer Giscard ce qui, derechef, nous renvoie en Centrafrique ! 

 

 Pourtant, Anne et ses experts tenaient bon : l’avenir est au tout nucléaire sur toute la planète, même Kadhafi et les Emirats vont plonger dans les kilowatts atomiques. Pour le bien du futur approvisionnement en uranium, le prix n’avait pas de prix. Payons donc 2,5 milliards puis buvons un coup. 


Bozizé se sent cocufié


Vus de Bangui ces rêves en plutonium dorés ont une autre allure. Aujourd’hui, ayant le sentiment d’avoir été cocufié par Anne et ses amis, l’excellent général Bozizé, chef de l’Etat crie « aux voleurs » par la voix inextinguible de son avocat Jacques Vergès. Plus grave le général, lui-même auto proclamé président par un coup d’état qui a viré le très corrompu Patassé,  sent le tapis du pouvoir glisser sous ses pieds. Son scénario, vous allez le constater, n’est absolument pas crédible : pour sauver les intérêts d’Aréva en Centrafrique, la France de Nicolas Sarkozy serait bien capable de lancer contre lui une forme de putsch, de le virer pour mettre à sa place un vrai ami comme Josué Binoua, le ministre de l’Administration qui vient, ça tombe à pic, de faire un long séjour en France… C’est dire si à Bangui l’atome, même sans EPR, électrise.

 

Revenons à l’Histoire, la source de toutes les vérités.  C’est en 1959 que le gisement de M’Patou, près de Bakouma est mis à jour. En 1969, l’Etat Centrafricain et la Compagnie Française des Minerais d’Uranium (CFMU), fondent une société commune, URBA. En 1973 c’est la compagnie Société Aluminium Suisse qui reprend la pioche après de premiers essais peu concluants. Cette fois le duo helvéto-centrafricain accouche d’une firme baptisée URCA. En 1978, tout le monde est prêt à piocher si un financement se fait jour…  Mais le rêve s’écroule avec le cours mondial de l’uranium.

 

 Centrafrique l'eldorado nucléaire


 Quinze ans plus tard l’eldorado nucléaire refait surface. Le 26 février 2006 est signée à Bangui une convention de plus, cette fois entre l’Etat et Uramin CAR Limited une société de droit des Iles Vierges britanniques. L’Article 2.1.1 prévoit la constitution d’une société de droit centrafricain (une de plus) qui « aura pour objet de détenir le permis d’exploitation et de conduire les opérations minières ». Il est bien précisé que c’est cette nouvelle boîte à outils qui fera la demande de permis d’exploitation et que ce dernier aura une validité de 25 ans. Tout roule enfin.  

 

Sauf qu’un os de yassa poulet se glisse dans l’aventure. Les fourbes d’Uramin CAR Limited, par un subterfuge qui reste à mettre à jour (corruption d’un fonctionnaire ? Inimaginable !), Uramin donc, obtient le permis de piocher en son nom propre et non en celui de la société fraternelle qui doit naître de l’accouplement entre Centrafrique et Iles Vierges. Le décret 06/149 du 2 mai 2006 est bien attribué à la seule Uramin. A croire que le général Bozizé est bien distrait ? 

 

En août 2007 survient l’extase, l’OPA d’Areva sur Uramin. Tant pis pour Anne et ses experts si le permis d’exploiter est pour le moins fragile si Bozizé décide d’acter en justice… Pour les besoins de la cause, Uramin CAR Limited devient, sous l’onction d’Areva, la société Uramin Centrafrique SA. Un avenant vient, ouf, régler le malentendu portant sur le permis d’exploiter. Le 1er aout 2008, sous la charge du roi de Levallois, et chargé des affaires africaines de Sarkozy, Patrick Balkany, Bozizé  accepte de donner à Areva les droits initialement accordés à Uramin. Toutefois, mais on s’en serait douté, l’article 3.2 du nouvel accord prescrit que « le transfert du titre d’Uramin à Areva se fera dans les conditions prévues par les textes en vigueur en République Centrafricaine »… Un Etat bien connu pour sa fermeté en matière de droit. 

 

Droit et passe droit

 

Parfait puisque le 26 février 2010 une réunion, autour des responsables centrafricains, d’Enrico Barbaglia vice-président  d’Areva et de Daniel Wouters vice-président « Ressources Afrique du Sud » et vice-président « Business Development » chez Areva toujours, une réunion donc qui met tout le monde d’accord pour entériner la convention minière du 28 février 2006, celle, je le rappelle aux étourdis, signée entre Bangui et Uramin. Une boîte qui n’en fait qu’à sa tête.  

 

Alors que ces courageux mineurs devaient tout bonnement transférer leur permis d’exploiter « obtenu par la ruse » à Areva Ressources Centrafrique, voilà que par le truchement de maître Doraz Serefessenet, notaire à Bangui, Uramin ne « transfère » pas le sacrosaint permis, mais en fait « cession ». Ce qui, si on sait lire, veut dire qu’Areva devrait pour cela ouvrir sa bourse ? Non. Chez Uramin on est avant tout mineurs et pas hommes d’argent. Officiellement le permis a été gratuit. Sauf que la convention prévoit que « la cession est exonérée de tout droit d’enregistrement et de timbre et ne donne pas lieu à une imposition des plus values ».  Voilà qui n’est pas courtois pour le si exsangue Trésor de Centrafrique. Des juristes locaux, qui voient tout en noir, écrivent alors «Fort de cette cession rocambolesque, un enregistrement à titre gratuit a été effectué par le service de la Conservation foncière le 31 aout 2010, en fraude aux droits de l’Etat ». Décidemment, Bozizé ne tient pas ses fonctionnaires !

 

 Où l'on retrouve la bande à Balkany

 

Et voilà un général qui se croyait assis sur un tas d’or et qui n’est plus qu’un roi nu. Si l’exploitation du site de Bakouma est possible, elle sera coûteuse même si le minerai a une très riche concentration en uranium. Et patatras, Fukushima est passé par là et le nucléaire ne vaut plus un clou. C’est trop bête.

 

Pour la Centrafrique, restent les larmes, elle en a l’habitude et vit même l’arme au pied. Mais, en cocu qui fait un sursaut, le général-président Bozizé n’entend pas se laisser faire. Ses avocats ont demandé à rencontrer ceux d’Areva.  Le duel aura-t-il lieu sur le pré de Bakouma ? 

 

Si un autre acteur de cette coûteuse et ténébreuse affaire, homme de premier plan dans la panoplie de la Françafrique, est aujourd’hui dans l’embarras, c’est bien  Georges A. Forrest. Néo-zélando-belgo et potentat de la République du Congo… Un ennemi des militants altermondialistes qui accusent cet empereur de tous les minerais de « sucer le sang des africains ». Forrest grand ami de Balkany, a contresigné l’accord entre la Centrafrique, Areva et Uramin, en tant que « facilitateur » (je n’invente rien). Ah, un « facilitateur » c’est bien utile quand on signe des contrats. Ce n’est pas Balladur qui viendra dire le contraire.

 

Résultat de ce sketch : les malfaisants qui ont écouté illégalement Anne Lauvergeon se sont certainement bien amusés de voir, en direct, Areva creuser son trou. Ce qui est pourtant bien normal pour des mineurs.  

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 23:54

 

 


betail à abattre

 

Betaillere-002.jpg

 

bétaillère destinée au transport du bétail de Bouboui aux abattoirs de la SEGA. Il y en a cinq de ce type qui auraient 600 millions de F CFA financés dit-on par BOZIZE


Radio Ndéké Luka mardi, 20 Décembre 2011 14:08

 

Situé à 45 kilomètres route  de Boali (sortie nord e Bangui), désormais le nouveau marché à bétail de Bouboui dispose d’un point d’eau potable construit sur instruction du Chef  de l’Etat centrafricain François Bozizé. L’œuvre fait suite à sa visite d’il y a plus 2 mois sur le site qui manquait cruellement d’infrastructures de base.

 

Plus d’une centaine de bœufs sont parqués dans 2 enclos : Un pour le comptage, la commercialisation et l’identification de la provenance des bœufs et l’autre pour leur convoyage sur l’abattoir frigorifique de Bangui.

 

Ce constat est fait ce 20 décembre 2011, par Radio Ndeke Luka qui s’est rendue à Bouboui.

 

La fausse note dans l’exercice de notre activité quotidienne, explique un des membres de l’Association Nationale des Bouchers Centrafricains (ANBC), « … nous sommes toujours victimes de racket  de la part des forces de défense et de sécurité en poste sur différentes barrières. Aussi, nous avons de la  peine à évacuer vite nos marchandises à cause du retard accusé par les véhicules affectés par l’Etat centrafricain. L’autre difficulté concerne la hausse du prix des bœufs: une bête peut coûter, par exemple, plus de 400 000 francs CFA… »

 

« Une partie des commerçants et éleveurs ont créé de leur propre marché parallèle et clandestin au niveau du PK 22 route de Damara (nord de Bangui).  Cette pratique se fait au su et au vu des autorités compétentes qui ont pourtant exigé le transfert du marché à bétail du PK 13 vers Bouboui. Nous, par souci de nous conformer à la loi, sommes obligés de nous installer dans ce nouveau marché en dépit des difficultés rencontrées », indique un des membres de la Fédération Centrafricaine des Eleveurs de Centrafrique (FNEC).

 

Interrogé par Radio Ndeke Luka sur ce cas de dysfonctionnement, un agent du ministère du développement rural affirme que son département réfléchit sur la question. Il s’agit aussi d’un stade de sensibilisation et de répression à petite échelle. Toutefois, nulle n’est au-dessus de loi et que ces dissidents devraient regagner Bouboui.

 

Il est à noter que le transfert du marché à bétail du PK 13 à Bouboui visait aussi l’amélioration des conditions hygiéniques liées à l’abattage des bœufs.

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 06:45

 

 

 

fric en CFA

 

 

Nous sommes arrivés à l'heure de bilan de ce que la bozizie a pompé dans les caisses de l'Etat sur la seule année 2010. BOZIZE ne peut  pas dire qu'il n'était pas au courant puisque ce sont ses proches collaborateurs comme son chef de cabinet particulier, le général de police Joël SINFEI MOIDAMSE, son fils Francis et certains de ses ministres bien connus, dont ceux qui se vantent d’être des milliardaires, qui passaient outre les procédures pour aller régulièrement sortir l'argent du Trésor avec la complicité de ceux-là mêmes qu'il a installés aux manettes à savoir son ami et complice le général d’opérette Guillaume LAPO et son 2ème fondé Boniface YOMBO et bien d’autres hommes de main, etc..

 

C’est pour cela qu’on est encore plus sidéré d’apprendre dernièrement que le chef de l'Etat, par le biais d’un communiqué présidentiel, a pris des mesures visant à sécuriser les recettes de l'Etat. De quoi parle-t-on ? C'est évidemment de la simple poudre aux yeux car tant que la bozizie ne renoncera pas à sa volonté de prédation des moyens de l’Etat et à vivre à son crochet, tant que les auteurs de détournement de deniers publics qui sont pourtant bien identifiés ne seront pas poursuivis devant la justice et bénéficieront au contraire de la protection de BOZIZE lui-même, il n’y aura jamais d’assainissement des finances publiques qui tienne et personne ne pourrait croire à ses déclarations et volonté de combattre la corruption et les malversations dans ce pays.

 

Le PM Elie DOTE a mis en place à l’époque cette procédure sur laquelle BOZIZE revient aujourd’hui. Afin de passer outre et pomper le trésor, il a viré Elie DOTE pour mettre à sa place Faustin TOUADERA qui on le sait, est totalement écarté s’agissant des décisions en matière financière. La preuve en est que le comité de Trésorerie ne sert à rien dans la mesure où tous les dossiers qui sont présentés tous les jeudis ont l'aval de BOZIZE lui-même.

 

C'est lui qui annote les dossiers à régler en fonction de leur importance à ses yeux. Au sortir de chaque comité de trésorerie, la liste des fournisseurs à payer est remise au ministre qui la transmet au DGT Guillaume LAPO. Ce dernier choisi de payer les fournisseurs qu'il veut moyennant 10% de frais de commission au point que les noms de certains fournisseurs reviennent quasiment toutes les semaines sur la liste à payer sans que BOZIZE ne s’en rende compte. Si ce n'est pas le comité de trésorerie qui donne la liste des dépenses, c'est Guillaume LAPO qui usait et abusait des OP dont on se rend compte de l'ampleur du détournement aujourd'hui.

 

C'est donc vraiment ahurissant d'entendre BOZIZE dire aujourd'hui que les recettes de l'Etat doivent être logées à la banque centrale sur le compte du trésor. Cette logique est d’autant plus incompréhensible dans la mesure où l'un des principes du budget qui est l'unicité des caisses de l'Etat n'est pas respecté. La banque centrale ne peut assurer ce type de service car les banques de la place,  pour maximiser leurs profits ou faire de la spéculation, voudraient que les recettes de l'Etat soient toujours virées dans leurs livres. Est-ce sur les conseils du cabinet de consulting du Béninois Abdoulaye BIO-TCHANE qu’il a coûteusement recruté, que ce genre de mesures sont édictées ? La question se pose.


Il n’est point besoin d’aller si loin pour chercher de l’expertise. Des Centrafricains suffisamment compétents en la matière et honnêtes existent pourtant ! La vraie question réside seule dans le manque de volonté politique du régime de BOZIZE d’assainir réellement les finances publiques en mettant fin à l'impunité qui gangrène les régies financières et encourage les auteurs de malversations et de détournements de deniers publics ainsi que les nombreux conflits d'intérêts.


 Une chose est sûre. Toutes les directions des régies financières n'ont pas de fichiers fiables pour répertorier les contribuables susceptibles d'être fiscalisés. La preuve en est l'organisation régulière des opérations coups de poing Cobra qui coûtent trop chères en terme de mobilisation des forces de de l’ordre qu'il faut rémunérer. Ces opérations n'ont jamais vraiment prouvé leur efficacité. A l'issue de chaque opération, ces directeurs se retrouvent dans certaines gargotes de la place pour compter les sous, puis ils se répartissent entre eux une bonne partie avant d'aller remettre peut être le 1/3 seulement au Trésor sans ordre de recettes, sans un document officiel. Tout cela est un secret de polichinelle à Bangui.


Une bonne partie de ces sommes sont versées sur un compte ouvert dans une banque de la place avec la seule signature de ce directeur. Celui-ci est devenu si riche au point d'ouvrir une agence de Transit douanier. Très mal vu par les gbayas du clan au pouvoir, ce dernier a quitté ses fonctions sans être inquiété. D’aucuns disent qu’il  remettrait directement de l'argent à BOZIZE lorsque celui-ci lui passait un coup de fil. Il en va ainsi de la bozizie mais en attendant, conséquence de cette mauvaise gestion chronique, aujourd’hui le pouvoir n’arrête pas de crier que les caisses de l’Etat sont vides. Comment pouvait-il en être autrement !


Rédaction C.A.P

 

 

 

 

MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET                                                                                   REPUBLIQUE  CENTRAFRICAINE

*************                                                                                                                               UNITE - DIGNITE - TRAVAIL

DIRECTION GENERALE DU TRESOR                                                                                                            **********

ET DELA COMPTABILITE PUBLIQUE

            *************

DIRECTION DE LA CENTRALISATION COMPTABLE

            *************

SERVICE DE LA CENTRALISATION COMPTABLE                                                                         Bangui le 14/09/2011

            *************

BUREAU DE REGULARISATION DES DEPENSES

            *************

N°_ /MFB/DIR-CAB/DGTCP/DCC/SCC/BRD, 11

 

ETAT RECAPITULATIF DES DEPENSES PAYEES SUR OP

A CHARGE DE TRESORERIE

EXERCICE 2010

 

 

DEPENSES AU PROFIT DE L’ETAT

DEPENSES AU PROFIT DE BOZIZE ET DE SON CLAN

JANVIER

1  523  773  704   CFA 

558  263  202   CFA 

FEVRIER

2  784  207  955   CFA 

1  421  007  600   CFA 

MARS

2  624  250  028   CFA 

2  328  742  154   CFA 

AVRIL

2  688  917  244   CFA 

1  976  649  059   CFA 

MAI

2  004  563  842   CFA 

1  768  608  000   CFA 

JUIN/JUILLET

1  409  484  798   CFA 

1  109  991  335   CFA 

AOUT/SEPTEMBRE

395  675  800   CFA 

376  909  800   CFA 

OCTOBRE/NOVEMBRE

629  027  210   CFA

537  940  756   CFA

DECEMBRE

616  501  973   CFA

484  314  250  CFA

TOTAL

14  777  402  548   CFA    

9  562  426  156   CFA

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 17:25

 

 

assemblee nationale

 

Radio Ndéké Luka Mardi, 13 Décembre 2011 13:32

 

Le budget de l’exercice 2012 de l’Etat centrafricain a été présenté à l’Assemblée nationale à Bangui. Un budget qui a connu une hausse de plus de 6%, par rapport à celui de l’année dernière. Il se chiffre 124,39 milliards de FCFA, soit environ 193 million d’euros.


« Les ressources propres de l’état centrafricain passeraient de 116,46 Milliards en 2011, à 124,39 Milliards de FCFA en 2012 » a expliqué le Ministre d’Etat aux Finances Sylvain Ndoutingaï aux Elus de la Nation centrafricaine, lors de la présentation du projet de loi des finances pour le compte de l’exercice 2012 à l’Assemblée Nationale à Bangui.

 

Un exercice qui s’annonce comme un combat  gagné à l’avance pour le ministre des finances centrafricain, vu que le parlement  est constitué à une majorité écrasante des députés de son parti, le KNK.

 

Selon Sylvain Ndoutingaï, l’élaboration de ce projet de loi de finances s’est déroulée dans un contexte particulièrement difficile. « Ce contexte est caractérisé par le retrait des appuis budgétaires par les partenaires techniques et financiers de la République centrafricaine », a-t-il ajouté.

 

Le ministre des finances, consterné de la situation, a affirmé « qu’elle n’est pas confortable pour un Etat fragile comme la République centrafricaine ». Les ressources du pays sont estimées à 190,71 milliards de FCFA dans la loi de finances de 2012.

 

Les grandes difficultés de la République centrafricaine selon son ministre des finances, « réside dans le fait que nous ne produisons rien et nous exportons rien, malgré les énormes potentialités que dispose le pays ».

 

Ce projet de loi des finances va faire l’objet à partir du 13 décembre, des travaux de commission par les députés.  Lesdits travaux prendront fin le 28 du mois en cours par un débat général suivi de l’adoption du projet en question.

 

 

 

NDLR : « Ce contexte est caractérisé par le retrait des appuis budgétaires par les partenaires techniques et financiers de la République centrafricaine ». Le système est arrivé au bout du rouleau. Lorsqu’on se croit plus malin que les autres en prétendant gagner des élections grâce à des fraudes massives et que l’on prend les bailleurs de fonds de ces mêmes élections pour des imbéciles, il ne peut en aller autrement par la suite. Ceux-ci n’ont pas d’autre choix que de fermer les robinets financiers.

 

Dans le contexte de crise financière internationale en cours, les partenaires au développement ont des comptes à rendre et ne peuvent indéfiniment financer la mauvaise gouvernance  chronique des autorités centrafricaines qui passent le plus clair de leur temps à faire de la prédation et à jeter l’argent du pays par la fenêtre. Plus loin, on note encore un terrible aveu d'échec de ce régime : " Nous ne produisons rien et nous n'exportons rien malgré les énormes potentialités que dispose le pays". Qu'est ce qui les en a empêchés ? 

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