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  • : centrafrique-presse
  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 23:56

 

 

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N'DJAMENA AFP / 06 février 2012 22h29 - Les autorités tchadiennes ont décidé de rouvrir la raffinerie de Djarmaya (nord de N'Djamena) à la suite des négociations entamées depuis samedi avec la partie chinoise a annoncé lundi à la radio nationale le Ministre de la justice Abdoulaye Sabre Fadoul.

Pour faciliter les discussions qui vont continuer, nous avons décidé de rouvrir la raffinerie a déclaré M.Sabre Fadoul qui préside le comité interministériel de l'évaluation et de la renégociation du contrat de raffinage.

On a commencé il y a trois jours les négociations qui ont permis quelques avancées sur les conditions préalables que nous avons posées à nos amis chinois avant la réouverture a indiqué le ministre.

Il a précisé avoir demandé aux chinois d'assurer la régularité de l'approvisionnement des marchés extérieurs et de garantir un prix accessible aux populations tchadiennes.

Nous avons obtenu quelques garanties, les discussions vont continuer pour aboutir à des solutions acceptables par les deux parties, mais qui tiennent compte des intérêts des populations tchadiennes a souligné le ministre de la Justice.

Le 19 janvier, la raffinerie de Djermaya construite par la Chine et inaugurée en juin 2011, avait été fermée par les autorités qui ont ordonné le départ de son directeur en raison d'un différend sur les prix du carburant.

Le 27, Le Président tchadien Idriss Déby Itno avait limogé deux ministres, dont celui de l'énergie et du pétrole, Eugène Tabé.

Le président Idriss Deby Itno avait inauguré en personne la raffinerie en juin estimant qu'elle était le symbole de l'indépendance énergétique du Tchad et espérant même ravitailler la sous-région.

De source officielle en 2011, le pays, qui exploite le pétrole depuis 2003, produit en moyenne 120.000 barils par jour. Les revenus pétroliers lui ont permis de moderniser son armée, de se doter d'un meilleur réseau routier et de construire de nombreux bâtiments publics. Certains membres de la société civile demandent au régime d'employer davantage cette manne pour l'amélioration des conditions de vie des Tchadiens.


(©)

 

NDLR : Une convention récemment signée à N’djaména par le ministre centrafricain délégué à l’énergie devrait permettre l’exportation des produits pétroliers de cette raffinerie pour l’approvisionnement du marché centrafricain. La RCA, on le voit, devient de plus en plus une province du Tchad dont le président assure également la sécurité H 24 du prétendu président de la République.

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 03:33
 
 
Boz au sport
Les Afriques 04-02-2012
Le général François Bozizé, président de la république centrafricain (RCA), a fait, mercredi 11 janvier, une sortie retentissante, sur les ondes de la radio nationale de son pays pour lutter contre le laxisme et la gabegie. Il a alors décidé de dissoudre les conseils d'administration (CA) de 9 sociétés d'Etat, 8 offices publics, 8 agences et 4 fonds. Principale raison évoquée par le chef de l’Etat, ils ont échoué dans leurs missions respectives.
Un décret présidentiel scelle le destin de ces structures, qui sont placées sous la surveillance directe du chef de l’état, à travers un Conseil spécial de surveillance et de redressement (Cssreop). Désormais, les pouvoirs et conseils d'administration de ces entités seront exercés par le Cssreop, assure le président qui prône l’orthodoxie de l’administration financière. Pour ce pays riche en matières premières, et seulement peuplé de 5 millions d’âmes, c’est peut-être un tournant qui est en train d’être entamé.
 
 
NDLR : Voici ce qu'en disait récemment Martin ZIGUELE dans son interview au quotidien L'HIRONDELLE :
 
« Le Président de la République, en  violation de l'article 23 de la Constitution qui dit qu'il ne doit assumer aucune autre fonction que la sienne ,est président du comité de trésorerie, c'est-à-dire comptable public.
 
C’est ainsi qu’en violation du Traité de l’ OHADA, le Président de la République a décidé de la dissolution de l'ensemble des conseils d'administration des sociétés publiques et parapubliques, et de la création de ce fameux conseil spécial de surveillance et de redressement des entreprises et offices publics dont il est le Président. Cela veut dire en réalité que le seul M. François Bozizé est Président de la République, unique comptable public des ressources financières de l'Etat au niveau du Trésor Public, et en tant que Président du conseil de surveillance des entreprises et offices publics, il est aussi LE DIRIGEANT de l'ensemble des entreprises publiques et semi-publiques de l'Etat centrafricain. C'est-à-dire qu'en dehors des entreprises privées, il est le seul et premier responsable de l'ensemble de l’ensemble de la circulation fiduciaire dans ce pays, puisqu’il est le seul ordonnateur des dépenses publiques et semi-publiques.
 
Même Bokassa n'a pas fait cela.. Et nous n'accepterons pas cela. Nous allons initier des actions judiciaires pour dire qu'il y a violation d'un traité, étant donné qu'un traité dans la hiérarchie des normes est supérieur aux lois nationales. C'est un acte illégal. Et nous ne devons pas accepter l'illégalité car même sur le plan de l’éthique républicaine, un Président de la République en exercice ne saurait accepter d’être, même à titre temporaire, dirigeant de fait d’entreprises du secteur marchand. »
 
L'Article 23 de la Constitution dit ceci :
 
« La fonction de président de la République est incompatible avec l'exercice de toute autre fonction politique, de tout autre mandat électif, de toute activité lucrative, sous peine de destitution ».
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Centrafrique-Presse.com - dans Economie
1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 19:32

 

 

 

Boz-et-Hu-Jin-Tao.jpg

01/02/2012 | 16:35 - (Commodesk) La prospection pétrolière a repris à Boromata, dans le nord-est de la Centrafrique, après une interruption en avril 2011, due aux intempéries, selon Radio Luka. Couvrant cinq champs pétrolifères, à cheval sur la frontière tchadienne, la zone de Doba Dosea Salamat (55.500 km2) a un potentiel prouvé de un million de barils, et laisse espérer cinq fois plus.

Les recherches sont désormais dirigées la compagnie chinoise CNPC, qui travaille sur ce projet avec des partenaires soudanais, appartenant au consortium Greater Nile Petroleum Operating Company.


La compagnie chinoise a repris le permis de recherche, développement et exploitation concédé par le précédent gouvernement au pétrolier américain Grynberg RSM, contrat expiré en 2004. L’industriel de Denver avait invoqué le cas de force majeure, des attaques rebelles dans ce secteur, pour interrompre ses recherches sismiques.

 

Source : wwww.zonebourse.com

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 04:23

 

 

Bozizé en Chine

Bangui grouille encore d’une scandaleuse affaire, celle d’une nouvelle évaporation du trésor d’une somme de 108 millions de F CFA qu’un caissier ressortissant de Damara et parent du premier ministre Faustin Touadéra répondant au nom de Bossin, aurait subtilisée dans des conditions rocambolesques encore non précisées. Ce dernier aurait quitté Bangui et pris la direction de Bouar dans un premier temps à bord d’un véhicule avec son précieux pactole puis poursuivi sa cavale en taxi moto vers le Cameroun via Baboua.

D’après les rumeurs qui circulent à Bangui, ce monsieur qui se serait préalablement fait délivré un visa Shengen au consulat de France aurait l’intention de se rendre ensuite en France. Selon nos informations et en attendant d’en savoir un peu plus sur cette triste affaire, cette tragi-comédie se déroule dans le cadre de la sourde guerre fratricide pour la succession de François Bozizé que se livrent en silence le fils de celui-ci et non moins ministre délégué auprès de son père chargé de la défense Francis Bozizé et le celui qu’on surnomme à Bangui le « vice-président » à savoir le tout-puissant ministre des finances Sylvain Ndoutingaï qui jouit pour le moment énormément de la confiance de Bozizé.

C’est cette grille de lecture qu’il faut appliquer à pratiquement tout ce qui se passe dans la galaxie bozizéenne et dans le pays pour en comprendre les tenants et les aboutissants. Les arrestations à répétition des journalistes par exemple obéissent également aux conséquences des contradictions entre Francis Bozizé et Sylvain Ndoutingaï par l’entremise du ministre de la justice Firmin Findiro qui est le bras judiciaire de Ndoutingaï.

Le jeune Patrick Agoundou du journal boziziste « La Plume » et président fantoche du GEPPIC qui était financé et instrumentalisé par Francis Bozizé pour insulter régulièrement les opposants et surtout Ndoutingaï dans ses parutions, a dû prendre précipitamment la poudre d’escampette de Bangui dans les toutes dernières semaines de la fin de l’année 2011 pour se retrouver au Cameroun d’où il cherchait à rejoindre la France. Ndoutingaï et Findiro s’étant donné le mot pour le jeter en prison, il a choisi de ne point répondre à la convocation judiciaire qui lui avait été adressée et quitter le pays.

Le critère tribal qui a prévalu dans les récentes nominations des directeurs, chefs de service et cadres du ministère des Finances que vient d’effectuer Ndoutingaï le 8 janvier dernier est très flagrant et en dit long sur la politique de prédation qui va être menée. Au trésor, tous les postes importants sont détenus par des petits gbaya qui ont pourtant été déjà éclaboussés par des affaires de détournement de deniers publics et prédation comme Vincent Yackoisset et Augustin Kpéangai pour ne citer que ceux-là. Il confirme Serge Ouarassio Mokomsé qui avait assuré l’intérim du gl Guillaume Lapo dont la prédation te les conflits d’intérêts ont dépassé toutes les limites à la Direction Générale du Trésor or le Ouarassio possède lui aussi comme Lapo une entreprise qui rafle des marchés d’Etat. C’est déshabiller Paul pour habiller Pierre. Le même Ndoutingaï qui est pourtant non grata à Washington est toujours en place et se permet tranquillement de faire un mouvement du personnel de son ministère. C’est un vrai scandale.    

Ainsi va la bozizie… !

Rédaction C.A.P

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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 02:41

 

 

 

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N'DJAMENA AFP / 19 janvier 2012 23h50 - La raffinerie de Djermaya au nord de N'Djamena, construite par la Chine et inaugurée en juin 2011, a été fermée jeudi par les autorités qui ont demandé lé départ de son directeur en raison d'un différend sur les prix de l'essence, de sources concordantes.

 Le secrétaire général du ministère du Commerce et de l'Industrie a fermé la raffinerie de Djermaya a annoncé la Radio nationale.

Une mésentente sur les prix de carburant entre les autorités tchadiennes et les Chinois de la Compagnie nationale chinoise de pétrole (CNPCI) qui détient 60% de la raffinerie (contre 40% à l'Etat tchadien) est à l'origine de cette fermeture, de source proche du gouvernement.

Celle-ci intervient six mois après la mise en service en juin 2011 de la raffinerie qui a coûté 60 millions de dollars.

Il y a un dialogue de sourds entre le gouvernement et les Chinois au point que nos unités industrielles ont commencé à fermer faute du carburant a indiqué à l'AFP un membre du gouvernement sous couvert de l'anonymat.

Nous avons pris toutes les dispositions qui s'imposent y compris juridiques pour décider de la fermeture de la raffinerie. Le directeur général de cette société a été déclaré persona non grata et devrait quitter le Tchad a précisé cette source.

Le président Idriss Deby Itno avait inauguré en personne le raffinerie en juin estimant qu'elle était le symbole de l'indépendance énergétique du Tchad, espérant même ravitailler la sous-région.

Ce joyau est un cadeau de la Chine à qui vous devez la reconnaissance. Il s'agit là d'une coopération gagnant-gagnant, avait-il ajouté,

La raffinerie de N'Djamena devait produire 20.000 barils par jours. En août, les employés tchadiens de la raffinerie avaient fait plusieurs journées de grève pour obtenir de meilleurs salaires.

De source officielle, en 2011, le pays, qui exploite le pétrole depuis 2003, a produit en moyenne 120.000 barils par jour. Les revenus pétroliers lui ont permis de moderniser son armée, de se doter d'un meilleur réseau routier et de construite de nombreux bâtiment publics. Certains membres de la société civile demandent au régime d'employer davantage cette manne pour l'amélioration des conditions de vie des Tchadiens.


(©)

 

NDLR : Le ministre centrafricain délégué à l’énergie avait signé dernièrement à N’djaména une convention avec le gouvernement tchadien pour l’approvisionnement de la RCA avec les produits pétroliers issus de cette raffinerie de Djermaya.

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 03:35

 

 

 

éleveurs foulani-30-oct-2011

 

boucherie à Bouboui

Radio Ndéké Luka Mardi, 17 Janvier 2012 13:56

La fin du calvaire des consommateurs de la viande de bœuf de Bangui est loin de pointer. Cette denrée alimentaire, une des plus prisées par les centrafricains,  devient de plus en plus rare parce que devenue chère sur le marché. Conséquence : quantité insuffisante au sein des ménages, désintéressement de certains consommateurs au profit d’autres aliments. Ce constat est fait ce 17 janvier par les reporters de Radio Ndeke Luka.

L’une des raisons évoquées par les bouchers est le transfert en octobre dernier du marché à bétail du PK 13 au PK 45. Ces opérateurs économiques expliquent que le prix des  bœufs demeure cher sur le nouveau site. Un veau pourrait coûter 300 à 400 000 francs CFA (environ 615 euros). Aussi, le marché n’est souvent ravitaillé que par des éleveurs qui ne fournissent qu’un cheptel très insignifiant.

D’après Cephas Likiti membre de l’association des bouchers du marché Combattant, « en dépit des plaintes soumises au gouvernement pour l’amélioration des conditions de travail dans ce secteur, aucune suite favorable n’a été enregistrée ».

Pour preuve indique-t-il, « 5 de nos camarades  ont été  arrêtés au cours d’une réunion de crise par les éléments de l’Office Central pour la Répression du banditisme (OCRB), sur ordre du parquet de Bangui. Ils ont finalement été libérés le samedi dernier après avoir passé 7 jours dans les geôles ».

Par ailleurs, à Mbaïki (sud), le prix du manioc est passé de 1250 (environ 1,9 euros) à 1750 francs CFA (environ 2,6 euros). Cette situation suscite des polémiques au sein de la population locale. Selon le correspondant de Radio Ndeke Luka qui a confirmé l’information ce mardi, les acheteurs et les productrices s’accusent mutuellement au sujet de cette montée du prix de cet aliment très apprécié par les habitants de Mbaïki.

Pour la population de Nola (ouest), c’est une plainte contre la pénurie du pain dans la ville. La rupture de la farine de blé en est la principale cause. Interrogés sur ce sujet, les consommateurs pointent un doigt accusateur sur « l’ajustement de 30 francs CFA (environ 0,04 euros), des prix des hydrocarbures à la pompe ».

 

NDLR : Selon nos informations, les vraies raisons du déménagement du marché à bétail du PK 13 au PK 45 sont dues aux « nuisances » nocturnes qu’occasionnent les incessants va et vient du  convoyage des bœufs vers le parc du marché de PK 13 et du parc vers les abattoirs. L’église du christianisme céleste de Bozizé du PK 13 étant juste à côté du marché à bétail, ce dernier aurait tout simplement exigé du ministre de l’élevage de faire déménager ce bruyant et nuisible marché afin de lui permettre de s’adonner tranquillement à ses séances de méditation dans son église car une nuit, il aurait été énormément incommodé par les bruits dus aux déplacements interminables d’animaux. Au lieu de l’église, c’est donc le marché qui a été déplacé au PK 45 route de Boali.   

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 03:15

 

 

 

Telecel

 

 

Comment Bozizé,  ses enfants et son clan ont décidé de mettre TELECEL CENTRAFRIQUE en faillite

 

 

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Au fur et à mesure que Centrafrique-Presse poursuit ses investigations sur ce qui s’est passé à TELECEL-CENTRAFRIQUE dans les tous derniers jours de 2011 et qui a entraîné non seulement la brève arrestation à la SRI sur ordre du tout-puissant Papy Bozizé et in fine l’expulsion de son ex-DG Lionel Coussi, elle a découvert que des choses gravissimes se sont produites depuis 2010 dans cette société dont le DG, littéralement terrorisé par les enfants de Bozizé, n’osait pas leur dire Non et les autorisait complaisamment à effectuer des opérations qui au bout du compte, mettaient progressivement en péril la trésorerie de TELECEL-CENTRAFRIQUE.

Les enfants Bozizé et de certains dignitaires de la bozizie dont la cupidité et le sens aigu de la prédation ne sont plus à démontrer comme l’ancien créateur de l’association politique Bozizé doit rester (BDR) et plus grand fichiste devant l’Eternel de Bozizé, Claude Richard Gouandja, actuellement ministre de la Sécurité qui fait assurer son intérim en cas d’absence par son fils, ont jeté leur dévolu sur cette société et se sont comportés tels de véritables gangsters.

Dans ses précédentes parutions, C.A.P a décrit en détail leur sordide procédé pour s’en mettre très vite plein les poches au détriment de cette société de téléphonie qui a dû subir leurs incessants assauts de piraterie en règle.

Les associations qui ont contribué à mettre TELECEL CENTRAFRIQUE à genou sont :

- Association des Jeunes pour l’Avenir …………   Kévin BOZIZE

- Avec Bozizé c’est plus sûr  ………………. …….  Djodjo BOZIZE

- Bureau National de la Documentation (BND) ….Claude Richard GOUANDJA

- Ministère de la Défense ………………………….  Francis BOZIZE

- Opération Pièces jaunes …………………...........   Mme NDOUTINGAÏ

Autorisée à ne bénéficier qu’une fois par mois de ce privilège, certains parrainent deux associations pour augmenter leurs marges mensuelles.

A lui seul, Jean François BOZIZE alias Djodjo, expulsé de France pour délinquance aggravée, est redevable à TELECEL-CENTRAFRIQUE de la somme de plus de 190 millions de F CFA. Le chèque qu’il a tiré pour le règlement de cette somme dans une banque de la place s’est avéré en bois. Cette somme risque de passer par pure perte et profit.

Pour se faire une idée du niveau et de la vitesse d’enrichissement qu’un individu peut se faire avec la vente des coupons de recharge de téléphone, l’exemple du modeste commerçant malien propriétaire de la principale épicerie dénommée « YAFOUE », sise au quartier Castors à Bangui est très édifiant. Cet établissement est passé d’un chiffre d’affaires de de 50 millions à plus de 300 millions de F CFA lorsqu’il a été ciblé pour être le dépôt des lots des coupons à écouler. A 25% de bonus sur les ventes, l’enjeu valait pour lui la chandelle.

 Devenu très riche depuis, ce Malien entreprend actuellement l’édification d’un immeuble de presque 10 niveaux à Bamako. On en reste sur le cul.

Le total cumulé des opérations de toutes ces associations à 60% avoisinerait les 2 milliards de F CFA. Plein pot, le seuil surréaliste des 3 milliards de F CFA aurait été franchi. On peut difficilement imaginer que le Bozizé, père de toute cette progéniture, ne soit pas informé de ces actes de banditisme caractérisé à grande échelle de ses enfants.

Toujours au sujet des enfants Bozizé, on vient d’apprendre que celui prénommé Teddy qui a prétendu  avoir « seulement corrigé un peu » Justin Dédé Sombo et Sadate Ali Zaoro lorsqu’il voulait les enterrer vivant au cimetière de Ndress après des séances de bastonnade et de torture en règle, se trouve actuellement en formation militaire au Soudan. De ce pays, il s’est même encore permis de téléphoner jeudi dernier pour laisser un message de menace sur le téléphone portable de Sadate Ali Zaoro au cas où il se hasarderait à porter plainte en France contre lui. Les militaires que Teddy avait mobilisé pour tabasser Sadate et Lerco ont été fouettés et croupissent encore en geôles sur ordre de Francis Bozizé tandis que Teddy n’a été nullement concerné par ces sanctions. Il est donc parti tranquillement au Soudan.

Quant à Justin Dédé Sombo alias Lerco, il a dû quitter précipitamment Bangui et la RCA et est actuellement en cavale quelque part. Des militaires envoyés par Papy Bozizé sont passés à deux reprises à son domicile chez son père au quartier Castor sans succès pour l’arrêter. Le prétexte pour cette arrestation serait qu’il serait en relation avec des rebelles de Baba Laddé. Une ficelle un peu trop grosse.  

Rédaction C.A.P

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 17:53

 

 

 

Bozouisse.jpg

 Marchés Tropicaux et Méditerranéens Mercredi 11 Janvier 2012 18:08, par Benoît THELLIEZ  mise à jour 12 Janvier 2012 10:29

Le chef de l’État centrafricain a procédé le 11 janvier à la dissolution de tous les conseils d’administration des entreprises publiques pour avoir failli à leur mission.

La mesure est radicale. François Bozizé, le président centrafricain a annoncé le 11 janvier à la radio publique que tous les conseils d'administration des entreprises publiques centrafricaines étaient désormais dissous. Il leur reproche d’avoir « échoué » à la tête des sociétés publiques dont, selon lui, « aucune ne produit de bons résultats aujourd’hui ».

Le 10 janvier au soir, le chef de l'État avait présidé la première réunion du Conseil spécial de surveillance et de redressement des entreprises et offices publics (CSSREOP), dont la création avait été annoncée la veille, et qui se chargera désormais d’administrer toutes les entreprises et offices publics. Pour F. Bozizé, « l'objectif de tout cela, c'est de parvenir à l'orthodoxie de l'administration financière. Le laisser-aller est tel que ça grogne dans le pays », sans compter « les reproches de nos partenaires ».

(Avec AFP)

 

 

NDLR : Le cancer qui ronge les entreprises et offices publics est le scandale des nombreux détournements de deniers publics toujours restés impunis, commis bien souvent par les dignitaires du pouvoir en place ainsi que la mauvaise gouvernance des responsables toujours désignés non pas sur des critères de compétence et d'intégrité morale mais plutôt par tribalisme pur. Les cas de l'ENERCA et de SODECA sont assez éloquents à cet égard. De quelle orthodoxie financière parle Bozizé quand lui-même s'est arrogé de force la présidence du comité de trésorerie pendant des années occasionnant un trou de 70 milliards de F CFA dans les caisses du trésor. Il parle de laisser-aller mais qui en est responsable ? Pourquoi les auteurs de ce laisser-aller et de détournement de deniers publics pourtant bien connus ne sont jamais sanctionnés ni traduits en justice ?     

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 01:14

 

 

 

Bozize-a-Bruxelles.jpg

 

 

BANGUI 9 janvier 2012 (AFP) - Les entreprises publiques centrafricaines ont été placées sous la direction d’un conseil spécial de surveillance et de redressement (CSSREOP) après la dissolution de leurs conseils d’administration, selon des décrets présidentiels diffusé lundi à la radio nationale.


"Il est créé un Conseil spécial de surveillance et de redressement des entreprises et offices publics (CSSREOP) en République Centrafricaine", afin "d’assurer la surveillance et le redressement de ces organismes", annonce le décret, précisant que le conseil sera dirigé par le président centrafricain François Bozizé.


Selon un autre décret présidentiel lu lundi à la radio nationale, "sont dissout tous les conseils d’administration des entreprises et offices publics (...) les pouvoirs et conseils d’administration de ceux-ci sont désormais exercés par le CSSREOP".


Sont concernées, neuf sociétés d’Etat, huit offices publics, huit agences et quatre fonds.

 
La présidence centrafricaine a annoncé à la fin du mois dernier des mesures afin de "sécuriser les recettes de l’Etat et améliorer la maîtrise des dépenses publiques", à partir du 1er janvier 2012.


Le président Bozizé avait annoncé au mois de septembre devant l’Assemblée nationale vouloir prendre "toutes les mesures" pour mettre "hors d’état de nuire" les auteurs de malversations financières.


La Centrafrique est classée 154e, sur 182 pays, dans le dernier indice de perception de la corruption (2011) de l’organisation Transparency international.

 

 

 

NDLR : Après les dissolutions de ces entreprises, on attend maintenant l'entrée dans la danse de la justice pour engager les poursuites qui s'imposent contre les auteurs des détournements de deniers publics qui sont légion dans la bozizie et pourtant bien identifiés mais que le pouvoir de Bozizé n'a jamais daigné inquiéter. Bozizé aura-t-il le courage d'aller jusqu'au bout de la démarche?


En réalité la dissolution des Conseils d'administration des Sociétés d'Etat et des Offices publics ne sont pas des mesures prises pour sécuriser les recettes de l'Etat ni améliorer la maîtrise des dépenses publiques mais plutôt pour renflouer les caisses du trésor public qui qui comme on le sait, sont désespérément vides.


A l'heure d'aujourd'hui, les comptes bancaires de toutes ces Sociétés d'Etat et offices publics et fonds sont bloqués. Aucun mouvement n'est opéré sur ces comptes en attendant les instructions du Président du CSSREOP qui n'est autre que Bozizé. En d'autres termes le secteur para - public est pris en otage et son personnel se prépare à entrer dans une tourmente et un cycle d’arriérés de salaires, un environnement social auquel ces personnels ne sont nullement habitués.


Selon nos informations, des démarches sont en train d'être menées par les DG des offices dits à caractère social tels que l'ACFPE, la CNSS...

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 00:20

 

 

taximan banguissois

BANGUI AFP / 10 janvier 2012 18h42- Le gouvernement et le syndicat des taxis et taxis-bus (STB) ont décidé du maintien des prix officiels du transport urbain à Bangui une semaine après la grève de la STB qui protestait contre la hausse du prix du carburant de 30 FCFA (5 centimes d'euros).


Les parties décident du maintien des prix en vigueur pratiqués dans le secteur des transports, selon le communiqué sanctionnant les travaux du comité mis en place par le ministère des Transports avec le STB.


La décision qui a été prise prend en compte les réalités socio-économiques de notre pays. Nous avons pensé à la population, mais aussi nous avons pensé à créer les conditions idoines du bon fonctionnement de tout le secteur. Je pense ici aux transporteurs, aux conducteurs des taxis et bus, a déclaré le ministre des Transports le colonel Parfait-Anicet M'bay.


Le 4 janvier, Bangui a été paralysée par une grève des conducteurs des taxis qui exigeaient un réajustement des tarifs du transport urbain pour compenser la hausse du prix du carburant.

Afin d'accroître les recettes intérieures de l'Etat, un nouveau mécanisme d'ajustement automatique des prix des produits pétroliers a été mis en place par la loi des finances 2012.

Pays enclavé, la Centrafrique importe l'intégralité de sa consommation pétrolière ainsi que de nombreux produits manufacturés qui sont transportés par route.

(©)

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