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  • : informations générales sur la république centrafricaine et l'Afrique centrale
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12 avril 2012 4 12 /04 /avril /2012 23:02

 

 

 

 

Bozizé KNK

 

Bangui, 12 avril (C.A.P) - Selon des informations de source digne de foi, le Conseil Spécial de surveillance aurait ponctionné 4 milliards de F CFA à l'Office National de la Main d’Oeuvre. Evidemment, cela s’est immédiatement répercuté sur les ressources de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et de l'Agence Centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi (ACFPE) qui ne vivent que des taxes patronales.

Les comptes de toutes les grosses sociétés qui alimentent la CNSS et l'ACFPE étant mis sous séquestre, du coup les recettes de ces deux entités ont considérablement chuté. Les syndicats des entreprises du secteur privé sont aujourd'hui en réunion à la bourse de travail pour envoyer un préavis de grève.

Le mercredi 11 avril, le fameux Conseil Spécial de surveillance et de prétendu redressement a reçu selon nos informations, tous les Directeurs Généraux pour une communication dont la teneur a porté sur la détermination de ce conseil spécial à ne point bouger de sa ligne de fermeté par rapport aux sociétés dont les comptes ont été placés sous séquestre. Or depuis deux mois maintenant, certaines d’entre elles n’ont pu assurer le versement des salaires du personnel.  

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 22:50

 

 

 

Boziz--et-Ndoutinga-.jpg

                       Bozizé et et son argentier le "vice-président" Sylvain Ndoutinaï

 

CENTRAFRIQUE

(Africa Energy Intelligence) N° 673 du 11/04/2012

Sylvain Ndoutingaï

Selon nos sources, le ministre centrafricain des finances Sylvain Ndoutingaï a finalisé la semaine dernière les discussions avec la patronne de DIG Oil (auparavant Divine Inspiration), Andrea Brown, pour l'attribution du bloc C (AEI nº672).

Ndoutingaï, qui est également le neveu du président François Bozizé, occupait jusqu'en 2011 le portefeuille des mines et de l'énergie. Il semble qu'il ait toujours la haute main sur le secteur extractif alors qu'un ministre rattaché à la présidence, Obed Namsio, est censé s'en occuper. Sur ce bloc situé à une centaine de kilomètres à l'ouest de Bangui, DIG Oil doit mener une campagne sismique 2D durant la première période de 3 ans. En cas de renouvellement, une campagne 3D et un forage devront être effectués.

 

 

Centrafrique  (Africa Energy Intelligence) n°672  du 28/03/2012


Dig Oil s'empare d'un bloc au sud


Après son acquisition sur le bloc 3 au Congo-K, la société sud-africaine Dig Oil devrait bientôt obtenir, dans une extrême discrétion, un permis à une centaine de kilomètres de Bangui.

C'est peu dire que l'exploration pétrolière en République centrafricaine se fait sans la moindre publicité, voire en catimini. Après la reprise il y a quelques semaines des travaux des Chinois de la CNPC dans le Sud du pays, un an après avoir obtenu un contrat jamais annoncé publiquement (AEI nº670), le président centrafricain François Bozizé s'apprête, selon des sources à la présidence, à attribuer le bloc C (frontalier avec le Cameroun et le Congo-B) aux Sud-Africains de Dig Oil (autrefois appelé Divine Inspiration). Dig Oil négocie pour ce permis depuis la fin 2011.

Sa PDG, la femme d'affaires sud-africaine Andrea Brown, a fait connaissance avec Bozizé avant qu'il ne devienne président. Elle a donc pu bénéficier d'un accès direct au chef de l'Etat pour faire avancer ses projets. Les discussions entre Brown, le président et l'un de ses avocats se sont déroulées jusqu'à la mi-mars à la présidence à Bangui. Le ministre délégué en charge des mines Obed Namsio, qui est rattaché à la présidence, n'aurait apparemment pas assisté à toutes les négociations.

L'acquisition de ce permis en Centrafrique représente seulement le premier pas vers la diversification des actifs de Dig Oil. Cette compagnie peut se permettre ses nouveaux investissements suite à l'entrée de Total sur le bloc 3 au Congo-K. La major française va prendre en charge la totalité des frais de la campagne sismique, qui devrait débuter cette année. 

 

 

NDLR : Comme le prouvent ces deux édifiants articles de notre confrère AEI, l’activisme effréné de Bozizé et Ndoutingaï  pour faire jaillir le pétrole dont regorge aussi sans doute le sous-sol centrafricain, se déroule dans l’opacité et le plus grand secret comme naguère pour les mines d’uranium de Bakouma qui les déjà énormément enrichis. Après avoir déjà attribué la zone pétrolifère du Nord-Est centrafricain (entre Ndélé et Birao) aux Chinois, on découvre maintenant que le Sud-Ouest du territoire national frontalier avec le Congo Brazzaville et le Cameroun pourrait aussi contenir du pétrole qui intéresse la société sud-africaine de Mme Andrea Brown. Tout cela se passe comme si ces ressources minières étaient la propriété exclusive et personnelle de Bozizié et Ndoutingaï.

On note en passant que même le prétendu ministre délégué à la présidence chargé des mines, le figurant Obed Namsio, qui n’est autre que l’ex-directeur de cabinet de Ndoutingaï lorsqu’il fut officiellement ministre des mines, est soigneusement tenu à l’écart des affaires de pétrole qui se gèrent directement et uniquement par Bozizé et Ndoutingaï.

Cela ne les arrange pas du tout quand certaines informations concernant les affaires de pétrole arrivent à fuiter. Il est évident que les permis d’exploration et de recherche qu’ils octroient confidentiellement ici et là à tour de bras doivent donner lieu dans le plus grand secret à des dessous de table conséquents qui ne prennent jamais le chemin des caisses du trésor national et qu’ils tiennent de toute façon à dissimuler absolument aux Centrafricains.

On voit clairement quelles sont les réelles préoccupations de Ndoutingaï et Bozizé. Tout faire pour mettre en valeur le sous-sol du pays afin de s’en mettre plein les poches en garnissant leurs comptes bancaires à l’étranger. Le sort quotidien des Centrafricains qui à l’heure actuelle, meurent de faim, manquent d’eau potable et d’électricité, de médicaments, vivent dans l’insécurité, leurs enfants ne vont pas à l’école, les ponts sur les principaux axes routiers même dans la capitale, s’effondrent les uns après les autres dans la plus grande indifférence du gouvernement  etc…n’est guère leur souci. Une telle situation qui ne peut inspirer que de la révolte ne doit plus durer… ! Bozizé dégage !!!

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 00:29

 

 

 

 

ciment.jpg

 

(Xinhua) le 27 mars, 2012 - Le circuit de vente du ciment fabriqué au Tchad, lancée officiellement par le Premier ministre Emmanuel Nadingar la semaine dernière, est jugé long et pénible par les consommateurs, mais sécurisé par le gouvernement qui veut éviter la spéculation. Et la quantité produite par la cimenterie locale est loin de satisfaire la demande nationale.

Pour acheter le ciment importé du Nigeria, du Cameroun, le consommateur tchadien peut se rendre à la quincaillerie d’à côté et débourser 11.500 ou 12.000 francs CFA pour obtenir le sac de 50 kg. Mais pour le ciment fabriqué à Baoré, dans la région du Mayo- Kebbi ouest frontalière avec le Cameroun, et vendu à 6.500 francs CFA le sac de 50 kg, le circuit est plus long.

Le client doit se rendre au siège de la Société nationale de ciment (SONACIM), dans le VIIIème arrondissement de la capitale. Avec son numéro dans l’ordre d’arrivée, il se présente à la direction commerciale de la société où on lui remet un bordereau d’achat. Il s’acquitte ensuite du montant indiqué dans le bordereau au guichet de l’agence la Commercial bank, installée au sein de la SONACIM.

Le nouveau bordereau de paiement et la facture lui permettent d’obtenir, à la direction commerciale de la SONACIM, un bordereau de livraison définitive. Avec ce dernier document, il se présente à un des dépôts de la cimenterie pour retirer le nombre de sacs qu’il a achetés.

A N’Djaména, la SONACIM a retenu trois sites pour stocker le ciment. Mais seul le dépôt de Chagoua, dans le VIIème arrondissement, est opérationnel. La direction générale de la cimenterie promet ouvrir « très prochainement » les deux dépôts restants de la capitale quatre autres dans les provinces.

« La lenteur que les consommateurs constateront avec le système actuel de vente, instauré pour sécuriser la destination sociale du ciment, s’améliorera progressivement », a averti le Premier ministre tchadien, Emmanuel Nadingar, en lançant officiellement la vente du ciment local le week-end dernier.

Au sein de la SONACIM, de longues rangées se font tous les jours. L’attente est longue, mais certains consommateurs réussissent à obtenir quelques sacs de ciment. D’autres, peu chanceux, repartent parfois bredouilles chez eux. « J’ai passé quatre heures ici, mais je n’ai pas réussi à obtenir les quinze sacs de ciment que je voulais », se plaint Ahmat Hassan. Il craint que le système instauré ne fasse les affaires des « gens haut placés ».

« Avec cette démarche, les riches viendront prendre de centaines de sac et nous les pauvres n’aurons plus rien », ajoute-t-il.

« C’est pour permettre à la population d’avoir accès directement au ciment, sans intermédiaire, que nous avons mis en place ce système. Le chef de l’Etat a subventionné le ciment pour les plus pauvres, mais pas pour les plus nantis. Nous voulons que le sac de ciment aille directement sur le chantier, pas au marché », déclare Kebba Wouado Evariste, directeur général adjoint de la SONACIM. Ainsi, toute commande d’achat du ciment local ne peut pas dépasser 20 sacs.

La première cimenterie du Tchad, construite par l’entreprise chinoise CAMCE et sur un prêt contracté auprès d’Eximbank de Chine, a été inaugurée le 16 février 2012 par le président Déby Itno. Elle peut produire 200.000 tonnes de ciment par an. Le besoin total du Tchad, lui, est estimé entre 600.000 à 700.000 tonnes par an. La différence est comblée par le ciment du Nigeria, du Cameroun et même parfois de l’Egypte.

« Pour le ciment importé, c’est le jeu de l’offre et la demande qui déterminera le prix de vente », rappelle M. Kebba Wouado Evariste. Sur le marché national, le ciment Dangote, venu du Nigeria, vaut 12.000 francs CFA le sac de 50 kg.

Pour sa première année, la cimenterie locale ne peut tourner qu’à 60% de sa capacité réelle. « Nous produisons et nous faisons également des stocks pour pallier toute éventuelle rupture. Pour cela, il faut équilibrer la balance en calculant le stock », explique le directeur général adjoint de la SONACIM.

M. Kebba Wouado Evariste sait que la cimenterie peut rencontrer des difficultés d’acheminement de la production vers les points de vente pendant la saison des pluies (la voie qui relie la zone de production à la route nationale sud n’est pas encore bitumée). Une rupture dans l’importation du Maroc du gypse, utilisé à hauteur de 5% dans le procédé chimique du ciment, ou une panne des machines pourront bien intervenir. « Dans tous les cas, nous pouvons fournir le ciment aux Tchadiens pendant deux ou trois semaines, mais pas au-delà d’un mois », prévient le directeur général adjoint de la SONACIM.

 

 

NDLR : Après sa raffinerie de pétrole, le Tchad voisin possède maintenant sa propre cimenterie. A quand les premiers sacs de ciment de la prétendue cimenterie de Nzila dont Bozizé a posé la première pierre de la construction depuis belle lurette ? Jusqu'à quand la RCA va-t-elle continuer à dépendre de ses voisins ? Tant que les pseudos dirigeants qui sont à la tête du pays n'auront aucune vision du développement et passent leur temps à voler, le pays fera du surplace voire régressera indéfiniment.

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 00:49

 

 

 

 

Robert-Moidokana.jpg

        

           Robert Moidokana, un véritable sous-fifre de Ndoutingaï

 

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 12 Mars 2012 14:53

Dernier dans presque tous les domaines, la République Centrafricaine grâce à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), occupe la 1ère place dans la sous-région. Et c’est à Bangui que les pays voisins et autres viennent désormais s’abreuver à la source dans ce domaine.

C’est ainsi qu’il faut considérer la tenue, ce 12 mars 2012, de la première conférence sous régionale de l’ITIE de la zone de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Les travaux se déroulent  à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. 40 participants venus des pays de l’espace CEMAC prennent part à ses assises de 4 jours.

Selon Robert Moïdokana coordonnateur de l’ITIE-RCA, « plusieurs sous thèmes ont été retenus pour cette première conférence sous régionale en plus du thème central : « Pérenniser l’ITIE en Afrique Centrale ». Il sera également question de sujets techniques, politiques et diplomatiques liés à la réussite de la mise en œuvre de l’ITIE ».

Pour le Professeur Jérémie Mack-Doumba coordonnateur de l’ITIE de la République Démocratique du Congo (RDC), l’un des pays participants, « c’est une fierté pour eux de participer à ce partage d’expériences. Il s’agit d’un rendez-vous du donner et du recevoir ».

Notons que la Cérémonie d’ouverture des travaux de cette conférence a été présidée par Faustin Archange Touadéra 1er Ministre Centrafricain.  A titre de rappel, le trophée de la mise en œuvre rapide et réussie de l’ITIE a été décerné à la République Centrafricaine le 02 Mars 2011.

Il faut que rappeler que l’ITIE a été lancée en 2003 à Londres et ses principes constituent la pierre angulaire de l’initiative. Le premier principe fait état de la conviction que l'exploitation prudente des richesses en ressources naturelles devrait constituer un moteur important pour la croissance économique durable qui contribue au développement durable et à la réduction de la pauvreté mais qui, faute d'une bonne gestion, peut avoir des répercussions défavorables sur le plan économique et social.

L’obligation de rendre compte de l’exploitation des ressources minières est aussi un des principes et des flux financiers qu’elles génèrent est aussi in des principes énoncés. « Tous les paiements matériels, versés par les entreprises aux gouvernements, au titre de l'exploitation pétrolière, gazière et minière (« les paiements ») et toutes les recettes matérielles, reçues par les gouvernements de la part des entreprises pétrolières, gazières et minières sont publiés et diffusés régulièrement au grand public sous une forme accessible, complète et compréhensible »

 

NDLR : Cette ITIE en Centrafrique permet surtout à Bozizé et Sylvain Ndoutingaï de brasser beaucoup d’air, de dresser des écrans de fumée et en profiter pour pomper de l’argent dans la filière des mines dans la plus grande opacité, tout en faisant illusion aux yeux de l’opinion de faire de la transparence dans l'industrie extractive du diamant, de l'or, de l'uranium et du pétrole. Plus personne n'en est dupe en Centrafrique aujourd'hui. 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 05:49

 

 

 

Sylvain-Ndoutingai

 

Radio Ndeke Luka Samedi, 03 Mars 2012 14:57

 « S’engager  à poursuivre l’assainissement de l’assiette financière de l’Etat pour contourner la crise financière internationale qui risque d’avoir des répercussions dans les pays de la Communauté Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) ». C’est la substance de la première  réunion trimestrielle du Comité Monétaire et Financier National. Une rencontre tenue le 2 mars 2012, à la Banque de l’Etat de l’Afrique Centrale (BEAC) à Bangui.

Selon les analyses faites par les experts nationaux et internationaux des finances, « la crise financière qui persiste encore en Europe, risque d’affecter l’économie des pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), si une surveillance n’est pas établie pour y résister ».

Pour Sylvain Ndoutingaï, ministre d’Etat aux Finances et président dudit comité, « le gouvernement s’engage à poursuivre la politique de l’assainissement des Finances publiques, pour permettre à la République Centrafricaine de minimiser le choc de cette crise qui se pointe à l’horizon ».

Selon lui, « la République Centrafricaine a fortement mobilisé ces derniers temps d’importantes ressources financières internes. Pour la première fois, bien que le pays n’ait  pas obtenu de l’appui budgétaire de ses partenaires techniques financiers, il arrive a financer son économie ainsi que ses charges régaliennes. Ces efforts prédisposent la RCA à bénéficier des aides pour élargir sa croissance économique et faire face aux défis de l’heure ».

La Sous-région d’Afrique Centrale se porte financièrement bien pour parer à toutes éventualités liées à la crise monétaire internationale surtout européenne, a conclu le ministre.

Lucas Abaga-Nchama, gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale BEAC a également participé à la réunion, avant de reprendre l’avion dans la soirée du vendredi, à destination de Yaoundé au Cameroun.

 

NDLR : « …la République Centrafricaine a fortement mobilisé ces derniers temps d’importantes ressources financières internes. Pour la première fois, bien que le pays n’ait  pas obtenu de l’appui budgétaire de ses partenaires techniques financiers, il arrive a financer son économie ainsi que ses charges régaliennes. Ces efforts prédisposent la RCA à bénéficier des aides pour élargir sa croissance économique et faire face aux défis de l’heure » dixit Ndoutingaï.

Si les importantes ressources financières internes dont parle ici Ndoutingaï sont les ressources des Sociétés d’Etat et Offices publics sur lesquelles il ont fait main-basse et dont Bozizé a dissout les conseils d’administration pour en prendre le contrôle lui-même, on est encore très loin du compte.

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 02:46

 

 

 

 

Telecel-Bangui-logo.JPG

 

 

Nomination d'Aimable Mporé directeur général de Telecel groupe Orascom Telecom / VimpelCom comme nouveau directeur général de Telecel Centrafrique

 

En ce début d’année 2012, Aimable Mporé est nommé directeur de Telecel Centrafrique. Après 3 années passées à Telecel Zimbabwe et les 18 précédentes années dans l’industrie des télécommunications, Monsieur Mporé est un fin connaisseur, féru des télécoms. Ses axes de travail sont la prise en compte de l’humain dans le partage et la valorisation des compétences pour développer son entreprise tout en s’intéressant aux autres activités économiques de son pays d’accueil.

Sens du travail efficient, analyse de situation, prise de décision et accompagnement sont les caractéristiques du parcours professionnel d’Aimable Mporé. Il compte poursuivre cette démarche en tant que directeur général de Telecel Centrafrique. Deux grands axes guideront ses fonctions :

• le renforcement de la position de leader de Telecel sur le marché en tant qu’acteur local et international des télécoms.

• la poursuite des investissements pour améliorer la performance du réseau et le service que Telecel offre à ses clients. Un effort particulier sera donné à la formation, selon les indications de la stratégie d’Orascom Telecom/Vimpelcom (groupes dont fait partie Telecel Centrafrique).

Un directeur observateur qui prône l’action et la responsabilité de chacun

Dès ses premières heures de prise de fonction, Aimable Mporé se plonge dans chacun des dossiers de son entreprise. Il saisit ce moment fort des premiers contacts pour repréciser l’efficacité d’un travail collectif et la nécessité pour chacun d’identifier et d’assumer pleinement les responsabilités qui lui incombent. Bien entendu, Aimable Mporé profite également du peu de temps dont il dispose pour le moment, pour découvrir Bangui : une ville boisée, calme avec une population agréable et accueillante, une ville qui offre une facilité de circulation. Aimable Mporé est ravi d’être géographiquement au coeur de l’Afrique.


A propos de telecel

Avec un capital de 9 500 000 000 FCFA, telecel est plus qu’important dans l’économie actuelle Centrafricaine. Telecel a un fort ancrage à Bangui, présent dans 52 autres villes de la RCA et représente 50 % de part de marché de téléphonie mobile en RCA avec près de 500 000 abonnés.

Telecel regroupe un réseau de distribution comprenant plus de 15 distributeurs et de 5 000 revendeurs. Il gère un service clientèle avec 8 agences à l’échelle nationale, un call center et un service corporate pour entreprise. Un acteur incontournable du paysage économique actuel de Centrafrique, au-delà des emplois directs créés, Telecel, à lui seul, assure 50% des revenus des revendeurs. Cette part de marché tient au développement continuel de ses infrastructures au service d’une clientèle diversifiée... Et enfin, Telecel Centrafrique fait désormais partie du groupe Orascom Telecom/Vimpelcom, le géant russe de la téléphonie, présent en Europe, Amérique, Asie et en Afrique : Canada, Italie, Vietnam, Cambodge, Algérie, Burundi, Zimbabwe, République Centrafricaine et bien d’autres pays.

 

NDLR : Espérons que ce nouveau DG, contrairement à son prédécesseur Lionel Coussi, saura davantage faire face et être ferme vis à vis des manoeuvres d'intimidation et mettre surtout fin au juteux business et trafic de coupons de recharge qui ont enrichi scandaleusement certains dignitaires du régime dont les enfants de Bozizé et permis notamment au créateur de l'association Bozizé doit rester (BDR), le ministre de la sécurité publique, Claude Richard Gouandja, d'édifier dans la capitale plusieurs villas en un temps record.

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 16:05

 

 

Bozouissé

 

 

AFRICA ENERGY INTELLIGENCE    N° 67029/02/2012

 

Tout en discrétion, la société d'Etat chinoise CNPC travaille sur une partie du bloc autrefois opéré par l'Américain Jack Grynberg dans une zone sous haute tension.

La China National Petroleum Co. (CNPC) vient de reprendre la prospection pétrolière à Boromata, dans le nord-est de la Centrafrique. Elle avait dû interrompre ses activités en avril, au début de la saison des pluies. L'octroi de ce permis à CNPC n'a jamais été officiellement annoncé.

Cette prospection s’effectue sur une partie du permis concédé par le gouvernement d’Ange Patasséà la compagnie RSM de l'Américain Jack Grynberg en 1999. L'expiration du contrat en 2004 a été officiellement confirmée par le Centre international pour le règlement des différends relatifs à l'investissement (Cirdi) dans un jugement du 7 décembre 2010. Jack Grynberg avait invoqué la disposition juridique de force majeure pour arrêter de travailler, en raison d’attaques rebelles dans le secteur. Il avait ensuite poursuivi Bangui pour lui avoir retiré les droits sur le permis. Fin 2010, la Centrafrique a officiellement découpé plusieurs blocs avec les rendus de RSM ; CNPC a pris alors la partie la plus prospective. Cependant, les discussions avec les Chinois ont commencé bien avant la confirmation de la position de la Centrafrique par le Cirdi, soit dès le deuxième semestre 2010. Le président François Bozizé avait tout intérêt à signer le maximum de contrats avant l'élection présidentielle de janvier 2011, où il a triomphalement été réélu avec 66% des voix.

 La CNPC mène actuellement des travaux sismiques, grâce à du personnel chinois mais aussi à des techniciens soudanais salariés de la Greater Nile Petroleum Operating Co. (GNPOC), opérant au Soudan et au Soudan du Sud voisins. CNPC est actionnaire de ce consortium à 40%, aux côtés de Petronas(30%), ONGC Videsh (25%) et de la compagnie d’Etat soudanaise Sudapet(5%).

La prospection de CNPC se fait sous la protection des Forces armées centrafricaines (FACA) et de l’armée tchadienne, bien mieux équipée et entraînée. Cette dernière a lancé en janvier une offensive dans la région pour traquer les rebelles du Front populaire pour le redressement (FPR) du leader tchadien Baba Laddé.

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 02:01

 

 

 

fric en CFA

 

Quotidien Mutations Lundi, 20 Février 2012 12:26

Les résultats de l’émission de bons du Trésor effectuée hier seront dévoilés ce jour.

Au cours de cette séance d’émission de bons du trésor à 13 semaines, les investisseurs n’ont pas cru devoir faire confiance (le taux d’intérêt le plus élevé proposé était de 13,5%) au pays de François Bozizé, considéré comme étant le plus pauvre de la zone Cemac, et généralement en proie à l’instabilité politique. Résultat des courses,  l’Etat centrafricain qui recherchait 4 milliards de Fcfa sur le marché des titres publics de la Banque centrale, n’a pu récolter que 2 milliards de Fcfa, l’ensemble des souscriptions ayant à même à peine atteint ce montant-là (2,020 milliards de Fcfa).

L’Etat du Cameroun, avec ses bons du trésor d’une durée de maturité de 26 semaines, part, lui, avec des préjugés favorables. D’abord, parce qu’il est mieux loti au plan économique que la Rca qui est le second pays de la Cemac à se jeter à l’eau sur le marché des titres publics de la Cemac ; ensuite, parce que l’année dernière l’Etat du Cameroun a fait carton plein en réussissant à lever 50 milliards de Fcfa sur les 50 recherchés, en seulement quatre opérations sur le marché de la Beac.

Par ailleurs, sur les quatre opérations sus mentionnées, l’Etat du Cameroun a toujours enregistré un montant global des souscriptions qui doublait le montant recherché. Ce qui lui a permis de sélectionner les meilleures offres. En plus, malgré cette cote des bons du trésor camerounais sur le marché des titres publics de  la Beac telle que observée l’année dernière, le gouvernement a élargi sa marge de man?uvre cette année pour sa première opération de levée de fonds, en agréant des spécialistes en valeur du trésor (Svt) hors du pays, pour capter les souscriptions venant notamment au Gabon et en Centrafrique. Une manière d’assurer ses arrières au cours de l’exercice budgétaire 2012 au cours de laquelle l’Etat va lever 70 milliards de Fcfa, soit 20 milliards de plus que l’année dernière.


Brice R. Mbodiam

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 01:54

 

 

 

Boz-dans-son-bureau-5-copie-1.JPG

 

Radio Ndéké Luka Lundi, 20 Février 2012 14:06

Difficile de mesurer à ce jour l’impact de la dissolution en janvier dernier, des Conseils d’Administration par un décret présidentiel des entreprises d’Etat. Ce que l’on sait, c’est que  la grogne fuse de toute part, surtout au sein des employés de ces sociétés.

Pendant que les agents contractuels et les internes de l’hôpital Communautaire de Bangui, ont perçu ce samedi 19 février 2012, leurs salaires et indemnités du mois de Janvier 2012, ceux de l’Hôpital Amitié et du Centre Hospitalier Universitaire de Bangui, broient toujours le noir.

Un soulagement certes, pour une partie du personnel soignant de l’hôpital Communautaire, mais un véritable calvaire qui se poursuit pour leurs collègues de l’Amitié et de l’hôpital général de Bangui. Ces derniers ont du mal à percevoir leurs les ristournes, a indiqué ce 20 février un reporter de Radio Ndeke Luka.

D’après docteur Romain Nguitinzia, Directeur de l’Hôpital Communautaire, il s’agit d’ « un problème difficile. Les urgences au niveau des hôpitaux ne peuvent pas attendre un programme d’emploi. L’hôpital Communautaire éprouve désormais des difficultés pour faire face à ses charges régaliennes. Notre souhait c’est que le traitement des dossiers financiers soit fluide pour nous occuper rapidement de nos patients ».

L’autre constat évoqué par le reporter est celui d’un chauffeur relevant d’une des agences frappée par ce décret. « Ce fonctionnaire est désormais un « Sans Domicile Fixe ». Car, il a été vidé très tôt ce lundi par son bailleur pour faute de paiement de loyer ».

Son cas s’ajoute à celui des retraités du Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS). Ils ont barricadé le week-end dernier l’avenue Barthélemy Boganda, exigeant le payement de leurs arriérés de pension suspendu par ledit décret.

Il est à noter que les fonctionnaires et agents de l’Etat qui travaillent dans ces structures dont les Conseils d’Administration ont été dissout n’ont pas encore perçu leur salaire du mois de janvier 2012.

Par cette décision politique, le président centrafricain François Bozizé entend assainir les finances publiques en passant par ces entreprises. Au total 9 sociétés d’Etat, 8 offices publics, 8 agences et 4 fonds ont été concernés.

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 16:09

 

 

Bozizé fait du sport

Radio Ndéké Luka Samedi, 11 Février 2012 13:54

La situation des fonctionnaires et agents de l’Etat relevant des entreprises paraétatiques va de mal en pis. Ils n’arrivent presque pas à toucher leur salaire à la fin de chaque mois. Ce qui est le contraire par rapport à leurs collègues des Administrations étatiques. Il s’agit d’une plainte exprimée ce 11  février 2012, sous couvert de l’anonymat à Radio Ndeke Luka par certains cadres concernés.

Cette situation déplorable intervient quelques jours après que le gouvernement centrafricain ait suspendu en janvier dernier tous les Conseils d’Administration des entreprises, offices et sociétés d’Etat.

Certains intéressés rencontrés refusent tous de se prononcer publiquement sur la question prétextant selon eux, qu’il s’agit d’une décision politique et que, se prononcer là-dessus expose à des risques d’éventuelles sanctions : Tout se passe comme si cela relève du secret des dieux. Pourtant, la nouvelle défraie la chronique. Elle fait même de nombreux mécontents.

Les journalistes de Radio Ndeke Luka qui suivent le dossier affirment qu’il est difficile pour eux, d’obtenir des témoignages des techniciens sur l’impact d’une telle décision.

Les victimes se comptent d’ailleurs par milliers. L’une d’entre elle qui est un fonctionnaire admis à la retraite Pierre DAPPA, ancien dactylographe et pensionnaire de  la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (ancien office centrafricain de sécurité sociale). Il cumule à lui seul 21 Trimestres d’arriérés de pension. Il s’est plaint à Radio Ndeke Luka au sujet de la suspension des opérations de paie cette semaine sur instruction de la Présidence de la République. Il Ignore jusqu’à quand cette situation va perdurer, il ne sait plus à quel saint se vouer.

Le pensionnaire déclare que c’est depuis 2009, qu’ « une promesse leur a été faite au sujet de l’apurement de leurs dus. Malheureusement, aucun geste n’a été fait jusqu’à ce jour. Ce blocage vient encore aggraver la situation ».

A quand la fin de la galère des pensionnaires et des employés des institutions paraétatiques ? Difficile de répondre à cette interrogation.

Tout ce que l’on sait, c’est qu’avec cette mesure de dissolution des Conseils d’Administration, aucune opération financière pour des besoins de services ne peut se faire par les structures concernées sans une levée de fonds autorisée par le Conseil de trésorerie sur proposition des programmes présentés par les institutions en question.

 

NDLR : Après avoir vidé les caisses du trésor, ils se sont maintenant retournés vers celles des sociétés d’Etat et offices publics et Findiro a eu l’outrecuidance de tenir une conférence de presse pour tenter de justifier la pertinence de la décision de dissolution des conseils d’administration de ces entreprises par Bozizé.

Il est temps que les Centrafricains se réveillent et prennent la défense de leurs intérêts en main. Jusqu’à quand attendront-ils que Bozizé, Ndoutingaï et Findiro venus prétendument les libérer puissent continuer à les prendre pour des bourriques et les humilier de la sorte?

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Centrafrique-Presse.com - dans Economie